29.12.10

L'intuition


Vivez l'intuition d'être vous-même un miracle, plutôt que de l'espérer...
Ici, dans ces instant simples et glorieusement terrestres, l'intuition ne sert pas seulement dans les choses que l'on dois faire. Elle est révélatrice et unificatrice; elle apporte la paix et donne de la vigueur au corps. Elle n'est pas uniquement une «petite voix» qui guide ou conseille. Elle nous plonge entièrement dans la révélation des lois de la nature tout entière. L'intuition est une union intime avec le principe de l'Être ressentie en chacun de nous; c'est un moment de poésie qui rend la vie aimante, miraculeuse, qui nous aide, nous réchauffe et nous ouvre l'esprit à la magie, de la réalité immédiate, à la connaissance du vécu, à notre conscience.
Ce qui est, est.
Ce qui n'est pas, n'est pas.
Essayons de porter notre attention sur ce que la vie nous présente plutôt que sur ce que nous voudrions qu'elle soit. Cette connaissance du présent est un lâcher-prise aux délires de la pensée mentale. Si on ne cède pas à cette distraction mentale, cette prise de conscience du présent confère une simplicité et une joie insoupçonnées à celui qui la pratique. Cette état ouvre à l'émerveillement devant l'existence. Il permet d'entretenir un rapport intime avec la Vie.
Être libre de ne plus s'inquiéter et de ne rien savoir alors qu'on sait tout...
Renaître à chaque instant au gré des choses et des situations et devenir spectateur des forces de la vie dans l'intuition mystérieuse du miracle d'exister.
Pourquoi pas maintenant!
David Ciussi (Extrait)

14.12.10

L'EXPÉRIENCE DE LA VIE



Alors qu’on étudie des sujets qui nous pousse à la réflexion, qu’on en fasse la lecture ou qu’on travaille sur soi ; qu’on observe les astres, les sciences ou les anges pour en savoir davantage, la vie est toujours ce que l'on veut qu'elle soit. 

Nous présupposons des choses sans jamais les remettre en question. 
Nous prenons ce genre de raccourci pour classer l’expérience, peu importe ce qu'elle est ou comment elle impacte notre vie. 
Nous plaçons les informations à des endroits bien précis à l’intérieur de notre psyché retrouvant ainsi un semblant d’équilibre structural.
Et non seulement définissons-nous l’information en nous identifiant à elle, qu’il faille en plus l’étiqueter, y ajouter une série de caractéristiques pour la confondre, la comparer, l'étirer, la modeler, et valider sa place dans le dossier qu'on lui aura assignée. 
Ainsi, deux choses parfois totalement différentes se réunissent inopinément. Comme si tous les gens qui portent le même prénom avaient automatiquement les mêmes attributs. Quelques années plus tard par exemple, une croyance autrefois vraie devient subitement inflitrée. Elle ne tient plus la route dans notre monde intérieur et nous en somme choqués. Mais, en jardinier paresseux que nous sommes, nous surclassons de nouveau l’expérience à un autre endroit tout aussi mauvais que le premier. 

Notre cerveau aime la sécurité qu’offre l’information bien rangée même si la plupart du temps cela s'avère être erroné. Nous aimons vivre dans l’illusion et ainsi profiter d’un moment de répit, de confort… laissant les autres penser à notre place, calculer, explorer, notamment notre inconscient qui fait ses choix sur le pilote automatique, et parmi ceux qui lui sont induites par le conditionnement. Vivre en conscience paraît si compliqué !

Pourtant la Vie s’exprime partout selon qu’on veuille bien s’y arrêter. De toutes les façons possibles, dans tous les endroits permis, en dedans comme en dehors de soi, elle est là, prête à nous révéler ce pour quoi nous cherchons aujourd’hui le sens. Rien n'est vraiment complexe. Elle nous dit «Il n’y a rien à apprendre car tout est là déjà». Et quand nous persistons à vouloir la compartimenter, elle trouve un autre chemin pour passer son message.
Elle ne veut rien savoir de nos limites.

L’expérience de la réalité est l’ultime chose que nous les humains avons à transcender. 
Lorsqu’on regarde avec des yeux d'Unité l'arbre qui ondule et se balance avec le vent, on remarque combien ils s’apprécient mutuellement. Lui, les pieds enracinés dans la terre et la cime qui danse dans le ciel, et le vent, invisible, subtil, coquin, bien présent… Qu’y a-t-il d’autre pour eux que d’Être tout simplement ? D’exister différemment, grâce à l'interaction qu’ils ont ensemble.

Toi, qu'est-ce qui t'anime aujourd'hui ? 
C'est le vent dans mes cheveux qui chatouille mes joues.
Le soleil qui se lève et réchauffe ma peau.
Mes yeux qui se ferment alors que je respire l'odeur des lilas.
Mes doigts qui frappent sur le clavier.
Ou c'est toi qui me lit et qui réagit à mes mots.
Ton coeur qui bat plus vite peut-être.

La vie c’est de s’accepter soi-même pour ce qui nous anime. C’est d’apprécier la vraie nature des choses qui nous entourent sans vouloir l’altérer… et de s’émerveiller devant le sacré qui se manifeste en chacun, oui, en autant de façon magnifique lorsque nous sommes en relation.


Lady Isabelle De Blackwood

8.11.10

Le Deni de la réalité



Il survient quand, devant une réalité trop angoissante, nous nions l'évidence, comme si nous ne voulions pas la voir. En réalité, c'est que nous ne pouvons pas la voir tant elle serait douloureuse ou difficile à assumer.

Un déni très concret en médecine est le déni de grossesse. Il s'agit de femmes qui, enceintes, ne se rendent pas compte qu'elles attendent un enfant. Ce déni peut être partiel. Il dure alors seulement une partie de la grossesse. Mais il peut aussi être total, jusqu'à l'accouchement. C'est ainsi que certaines femmes accouchent seules sans jamais avoir réalisé qu'elles étaient enceintes. Aucun rapport avec des limitations d'ordre intellectuel, il s'agit de femmes qui n'ont pas intégré les signaux de leur corps, qui ne les ont pas perçus. Et cela peut se produire dans n'importe quelle couche de la société, y compris chez des femmes qui sont déjà mères.
Le plus étonnant chez ces femmes qui dénient leur grossesse réside dans le fait qu'elles ne manifestent souvent aucun symptôme : leur ventre ne grossit pas, leurs seins non plus, elles n'ont pas de nausées ... Leur corps suit la croyance de leur esprit qui est " je ne suis pas enceinte ".
La cause de cette réaction étonnante est l'angoisse énorme qu'entraînerait cette grossesse. Le cerveau réagit comme s'il ne pouvait accepter la réalité.

Il existe aussi d'autres dénis protecteurs, comme celui qui se met en place devant une maladie. L'annonce de cette maladie est tellement horrible qu'on a l'impression que la personne ne l'a pas entendue, assimilée. Plus observé encore, le déni d'infidélité : " tout le monde le savait, sauf l'intéressé qui se voilait la face ". Quand on ne veut pas voir la réalité, une partie de notre cerveau réussit à l'occulter. Et ce stratagème ne se fait pas consciemment, c'est une sorte de réflexe de sauvegarde devant une angoisse apparemment insoutenable.

Pour ces raisons, le phénomène de déni de la réalité est considéré comme un mécanisme de défense contre une angoisse. C'est pourquoi il n'est pas bon de vouloir casser ce déni sans se poser la question suivante : " De quoi protège-t-il cette personne ? Quelle est son angoisse sous-jacente qui ne lui permet pas d'ouvrir les yeux ? "

Dans les cas extrêmes, ce déni de la réalité peut aller jusqu'à la psychose, c'est-à-dire la maladie mentale. Une personne peut refuser le monde tel qu'il est et le considérer de manière totalement autre, comme un monde parallèle.
Mais la plupart des dénis se cantonnent à un domaine précis, celui où nos éprouvons des faiblesses, où nous sommes fragiles ...


Source : Dr Catherine Solano

18.10.10

SPORT ET PNL


(...) Le parcours d'un champion est jalonné de réussites et d'échecs, de défaites et de victoires. Et ce qui fait précisément la différence entre un champion et les autres, ça n'est pas son aptitude à gagner, mais cette capacité exceptionnelle et hors du commun de résister à la fois à l'échec et à la réussite, d'être capable de surmonter la frustration, les regrets et le découragement liés à la défaite tout en évitant le relâchement, l'euphorie et l'autosatisfaction liés à la victoire.


Lorsqu'on prête un oreille attentive aux paroles des champions, on se rend compte qu'il y a chez ces sportifs qui gagnent plus souvent que chez les autres, un rapport au résultat fait de détachement et d'acceptation. Et en même temps, une volonté farouche de s'engager à 100% dans l'action, à avancer, quoi qu'il arrive, quels que soit les obstacles.

Le secret de leur efficacité pourrait bien résider dans cette faculté à se concentrer sur l'action plutôt que sur le résultat, à se fixer sur ce qu'on peut contrôler et qui dépend de soi. Bien sûr, tout le monde veut gagner, tout le monde veut avoir des résultats. Si l'on admet en toute logique que les résultats dépendent des actions entreprises, alors il est juste de dire que plus un individu se concentre sur les actions à mener et plus il accroît ses chances d'obtenir des résultats. En mettant ainsi le résultat en arrière plan, il peut aborder défaite et victoire d'un esprit égal sans dévier de sa trajectoire. À l'inverse, plus il focalise sur le résultat, plus il se crispe sur l'enjeu, plus il perd de vue les actions à entreprendre et plus ses chances d'obtenir des résultats s'amenuisent. Car, en se trompant d'objectif, il génère sans s'en rendre compte une pression limitante. Dès lors, défaite et victoire exercent sur lui une emprise dont il n'a pas idée. C'est là le paradoxe du résultat; plus je veux le résultat, moins je l'obtient et plus je lâche prise sur le résultat, plus j'ai prise sur lui. La plupart des champion d'exeption l'ont compris et c'est cette attitude vis à vis du résultat qu'il paraît intéressant de modéliser chez eux.

« Le jeu prime sur l'enjeu ».

Néanmoins, quand on voit de plus en plus de couronnes et de médailles entachées de suspicion, on peut se demander à juste titre si le monde sportif n'est pas en train de créer des antimodèles qui utilisent des moyens non-écologiques tels que le dopage et la corruption pour parvenir à leur fins. Les enjeux sont-ils en train de tuer le sport, de vider le champion de son aura et de priver les jeunes générations de modèles éthiques pour grandir et avancer sur le chemin de la vie? Quand on recherche le long terme, les modèles sont à choisir avec discernement et il convient alors de gratter derrière l'image du magazine ou de l'écran de télévision.

Source : Antoni Girod.

27.9.10

Le paradoxe de la passion


Tous les couples sont aux prises avec un certain paradoxe de la passion. Au début, les deux partenaires sont désireux de construire la relation et incertains de pouvoir y arriver.

Chacun augmente donc ses comportements séducteurs afin de s'assurer le contrôle émotionnel de l'autre, développer la certitude d'être aimé et conjurer la peur d'être rejeté. C'est le côté fusionnel ou passionnel du paradoxe. Les hommes sont charmants, prévenants, attentifs et communicatifs. Les femmes sont belles, valorisantes, toujours d'accord et sexuellement réceptives. Les deux sont amoureux, passent un maximum de temps ensemble, fantasment et tout le reste est dans l'ombre. 

Après environ 12 à 18 mois, le besoin de fusion s'estompe pour faire place à un amour plus tranquille. L'autre pôle du paradoxe, le besoin d'autonomie, fait alors surface. C'est inévitable puisque la satisfaction d'un besoin fait disparaître ce besoin. Être assuré que mon partenaire est acquis diminue mon désir de le conquérir. La passion tue le désir qui ne peut renaître que de la frustration de ce désir.

Il existerait un équilibre conjugal parfait si les besoins de fusion passionnelle et d'autonomie personnelle étaient équivalents chez les amants. Mais, deux personnes ne peuvent avoir le même besoin d'autonomie et de fusion à chaque moment de leur vie et de l'évolution de leur couple. Il est facile de comprendre, dans ces conditions, que si l'un a le goût de prendre de la distance au moment précis où l'autre a besoin de fusion, un déséquilibre va s'installer et entraîner une certaine lutte pour le pouvoir. Plus l'un s'éloigne, plus l'autre se rapproche; plus l'autre se rapproche, plus l'un s'éloigne. C'est le principe de l'ombre. Cela crée les conditions idéales pour les disputes de couple et les comportements symptomatiques, telle l'infidélité.

Entre la distance et la symbiose... un territoire à conquérir.
L'équilibre.

Source : Yvon Dallaire, L'infidélité

La maladie, et si c'était...















La relation mutuelle entre notre corps et notre esprit est présente et active à tous les niveaux de communication, qu'ils soient conscients ou inconscients. Elle relie la matière physique à nos émotions, pour former un tout. 

Il existe un véritable langage du corps que nous avons du mal à comprendre. Cette intelligence naturelle et complexe se manifeste dans chaque cellule de notre être.

L'engagement conscient dans la guérison impose de déchiffrer ce langage et surveiller les système corps-esprit. Nous avons besoin de les examiner du point de vue de leur clarté et d'interroger leur fréquent double sens...

La maladie fait partie de la vie. Elle n'est ni bien, ni mal, elle est, tout simplement. 
Elle s'installe sans demander notre avis et, nous n'avons d'autre choix que nous en préoccuper. Nous devons prendre conscience que la partie malade de nous-mêmes nous impose de partir à la recherche d'une nouvelle dynamique. 
Elle a besoin de changement.

Elle nous signale qu'une partie de notre vie a été oubliée, négligée ou maltraitée et qu'elle demande réparation et considération. La maladie devient alors une période d'introspection, point de départ possible d'un processus de transformation.


20.9.10

Comment faire le ménage? Que faut-il nettoyer?


D'un point de vue psychique, ce qu'il faut nettoyer, ce sont toutes ces choses, situations et évènements du passé qui nous encombrent, ainsi que tout ce qui se trouve devant nous et fait obstruction, en nous empêchant d'avoir une vue dégagée sur la lumière naturelle inhérente à notre existence.

Chaque jour, nous nous trouvons dans des situations qui déclenchent en nous des sentiments ambivalents. Nous ne savons pas trop comment les aborder, ni à quoi elles se réfèrent. 

Ce sont des petites émotions qui s'accumulent progressivement, que nous avons du mal à reconnaître. Et nous avons donc aussi du mal à exprimer le malaise, grand ou petit qui les accompagne.

Nous avons de la difficulté à comprendre notre propre fonctionnement, de reconnaître les systèmes de défense que nous mettons en place, souvent fondés sur des croyances anciennes, mais dont nous continuons à accepter les fausses conclusions, qui nous empêchent ainsi de réaliser nos besoins authentiques. 
La réalisation du fait que nous sommes exposés et soumis à des shémas de pensée puissants, qui nous emmènent trop souvent là où nous n'avons plus envie d'aller, réveillant des émotions intenses, désagréables, et souvent fort douloureuses, nous confronte chaque jour à la puissance de nos expériences anciennes.

Une bonne thérapie est une thérapie qui intègre, qui rend entier et permet la compréhension de nos multiples points de vulnérabilité et de défense, en les remplaçant dans le contexte de notre histoire personnelle et transgénérationnelle. Elle nous aide à nous libérer de croyances et de conclusions devenues caduques. l'énergie ainsi libérée devient disponible pour l'épanouissament de notre espace intérieur et nous permet de partir à la découverte de tous les aspect profonds de notre être.

Source : L. Reuter PhD

UNITÉ

  Le principe de responsabilité universelle implique un niveau de conscience qu'on peut toutefois apprendre à développer. Ce n'est p...