8.8.11

Accompagner humainement













Nous pouvons facilement fausser la réalité de l'autre lorsque nous ne respectons pas son vécu. Certaines souffrances nous parraissent peut être démesurées à prime abord, mais, sans connaître le type de matériau dans lequel la blessure a été inscrite à l'origine, ou même en avoir une simple idée, la bienveillance envers autrui implique notre respect de sa réalité. Nous sommes garant uniquement de nous-mêmes... que de ça!

Ce que chacun de nous vivons a son importance. Tout n'est peut être pas à traiter avec urgence, mais chaque blessure demande pourtant la même attention, les mêmes soins. Pour ainsi transmuter une émotion désagréable en quelque chose de plus agréable, il ne nous suffit pas de répéter sans cesse un même mantra. Par exemple, lorsque je suis stressée, de me répéter intérieurement une phrase telle que :«Je suis calme», n'arrive résolument pas à éradiquer cette émotion en moi. Curieusement, elle revient souvent plus forte que la fois précédente. Comment puis-je ainsi me mentir et me tromper moi-même? Est-ce que d'affirmer d'être née d'une reine fait de moi automatiquement une princesse?

Dans le fond, ce que nous avons à transformer est ce regard intérieur que nous portons sur notre propre expérience. Cette expérience qui nous a fait mal jadis, résonne encore en nous selon notre fragilité du moment, jusqu'en réactiver les mémoires... C'est ici que l'accompagnement humain prend tout son sens; lorsque nous nous aidons les uns les autres tout en se respectant mutuellement. D'ailleurs, en quoi ce que tu vis viens contrevenir à ce que je suis?

Alors je prend ce temps pour te créer de la place, pour t'accueillir chez moi... pour te dire:

-Hey, tu n'est pas seul tu sais, je suis là! Regardons ensemble cette souffrance que tu vis, et... si tu en a envie,

Dis-moi comment tu la vois...

Comment tu le vis en dedans?

Ce que ça a à te dire?

Et comment ça évolue...

Regardons-la passer simplement... J'ai tout mon temps... jusqu'à sa complète disparition... tout comme le fait une étoile filante dans le ciel...



Isabelle Pitre
Coach de Vie, Thérapeute Humaniste
514 945-2156

23.6.11

La non-permanence des choses
















La non-permanence des choses

La notion de désir incite les hommes à s’attacher désespérément aux choses de ce monde comme à toute chose. Cet attachement peut être de l’ordre matériel comme on s’attache à sa voiture, à sa maison, ou de manière plus abstraite, comme on s’attache à son conjoint ou à ses enfants. D’emblée, nous allons jusqu’à nous attacher à des souvenirs du passé, à des maux, et même des maladies. Nous pratiquons ces actes dans le but de saisir et faire en sorte qu’un sentiment d’appartenance émerge de nous. Ceci est à moi, et ça l’est en rapport à toi. Notre attachement aux choses passe par divers degrés et notre désir de posséder, de s’accrocher à ce que nous avons acquis, amassé ou édifié tout au long de la vie nous sépare encore une fois de la Conscience. Curieusement, ce n’est qu’au moment de rendre l’âme que nous sommes dans l’obligation de nous en séparer. Nous avons besoin de demeurer individuel et pourtant, à force de l’être, nous nous sentons seul. Est-ce bien l’âme que nous rendons ou nous rendons-nous à elle?
Ces gestes répétés de saisies, ces perceptions mentales de retenir quelque chose qui aspire à bouger, à prospérer, ou à évoluer n’engendre pour l’homme que souffrances et désespoirs, car de cette façon, nos désirs ne peuvent jamais être assouvis.
Ne nous leurrons pas des bonheurs illusoires, de paradis artificiels qui appartiennent à ceux qui regardent avec les yeux de l’illusion. Cette mort de l’âme, nous la connaissons; ce que nous avons à apprendre aujourd’hui, c’est la vie.
Les choses sont sujettes à la non-permanence alors que tout change et se transforme et qu’en fin de compte, tout changement est précaire. En fait, nul être, nul objet ne demeure pareil à lui-même plus d’un instant. Tout ce que nous observons, nous entendons, nous ressentons est en état de transformation perpétuelle. Il y a la naissance, la croissance, le déclin et la destruction; la mort. Nous sommes dans ce mouvement et participons à la vague qui ondule à la surface de l’eau. Mais plus profondément, nous sommes l’eau. Nous sommes tous le même être.


Isabelle x

20.6.11

ACCEPTER



Lorsqu'on ignore l'expression d'une blessure profonde, nous créons une dualité entre ce que nous sommes au présent et ce que nous aspirons à être. 

Lorsqu'on refoule profondément nos ressentis, c'est comme si on camouflait la poussière sous le tapis tout en fesant comme si rien ne paraît, nous savons d'emblée qu'un jour ou l'autre il nous faudra faire face à ce qui est caché. 

Ce qui est refoulé n'est pas neutralisé. Au bout d'un certain temps, toute chose que nous avons dissimulée dans le noir se corromp, et nous avons peur peut-être de confronter cette réalité qui demeure présente malgré notre ignorance. Il faut être aveugle pour ne pas voir, alors qu'après un temps, l'expression ignorée est devenue si immense qu'elle bloque l'accès à notre plein épanouissement.

Les choses ignorées restent présentes. 
Elles sont là, et continuent d'agir en background à l'encontre de ce que nous souhaitons pour nous-mêmes. De ce fait, l'auto-sabotage prend le relais, allant parfois jusqu'à miner la santé. Tout est bon pour faire passer le message. L'inconfort se transforme en mal-être, parce qu'on n'a pas su regarder ce qui était là au moment où il le fallait. Oui, tellement près de nous... en nous, dans sa véritable nature; la vérité parle et on a peur de l'entendre.

L'acceptation est une première étape simple qui nous invite à observer. À avoir un regard objectif sur les choses, et s'ouvrir à les comprendre telle qu'elles se présente. Lorsqu'on accepte sans juger, on intègre l'existence de ce qui nous faisait souci avec plus de conscience. Nul besoin d'être fataliste, accepter n'est pas une fin en soi. C'est le commencement d'une présence à soi plus significative, et en même temps, plus détachée. Être présent dans ses sensations, c'est se donner le temps de les vivre, de prendre ce qui se présente à soi comme un matériau neutre que nous pouvons utiliser, transformer ou laisser être selon notre envie du moment. 

Le refoulement crée des noeuds alors que faire face dénoue, libère 

Lady Isabelle xx


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27.4.11

Paroles sages


Si tu désires voir, alors crois.
Crois que tout est possible et que tout est vrai.
Pars à la découverte de ce qui t'est inconnu et explore-le avec discernement et attention.
Emerveille-toi devant ce qui est simple et trouve la grandeur dans ce qui est petit.
Donne-toi le droit d'être ce que tu veux être ; Ose la Vie !

Tout te parle si tu sais écouter,
Et partout est la beauté si tu sais la voir.
Alors garde tes pensées pures et bonnes car elles préparent la-haut ce qui sera tout en bas.

Lady Isabelle xx

6.4.11

Réflexion


Vous êtes programmé pour être vous, peu importe ce que votre mental pense que vous êtes.


Sitôt que nous savons parler, les humains qui s'occupent de nous nous enseignent ce qu'ils savent, ce qui veut dire qu'ils nous programment avec leurs connaissances. On apprend comment «bien» se comporter, comment être une «bonne» personne. En verité, on nous domestique en ayant recours à un système de punitions et de récompenses. Et nous, nous croyons tout ce que les parents et les autres adultes nous disent. Nous leur donnons notre accord et c'est pas cet accord que ce que nous apprenons se grave dans notre esprit.

En utilisant notre attention, les adultes nous apprennent à créer une réalité dans notre esprit. Nous apprenons à penser et nous finissons par nous créer une image de nous-même qui correspond à ce que les autres disent de nous. À mesure que nous grandissons, nous tissons une toile de soi-disant vérités, une structure mensongère qui, avec le temps, devient extrèmement difficile à dénouer.

Forts de toutes ces soi-disant vérités, nous nous inventons des histoires et des superstitions à propos de tout, y compris de nous-mêmes. Nous créons toute une réalité virtuelle dans notre mental, avant même de la vivre. Et plus encore, nous nous mettons à imaginer ce que font les autres, à quoi ils pensent, ce qu'ils disent de nous, et nous élaborons ainsi un rêve dans notre imagination. Et voilà la clé! Nous créons notre propre histoire, notre propre vérité, qui existe et qui n'est vrai que dans notre esprit, et selon les dires des autres.

Durant ce processus de domestication, notre système de croyances devient le livre de la loi qui gouverne notre vie. Notre système de croyances devient à la fois notre juge intérieur et notre plus grande victime, puisqu'il commence par nous juger et nous punir. Ensuite, nous jugeons et punissons chaque être et chaque chose en fonction de notre livre de la loi personnel.

Le problème, c'est que notre système de croyances finit par prendre vie en nous et se retourner contre nous. Il utilise tout ce que nous savons pour punir la victime en nous. Il nous gouverne comme un tyran. Il nous prive de notre liberté et nous réduit à l'esclavage. Mais ce que nous avons oublié, c'est que cette structure n'existe que parce que nous l'avons créer!

Sortir du mensonge

Une fois que vous êtes prêts à changer de vie, que vous êtes disposés à modifier vos accords, votre livre de la loi, ce qu'il y a de plus important, c'est la Conscience. Il ne s'agit pasd'être simplement conscient, c'est la mise en application, l'entraînement, qui change tout. Si vous vous entraîner à avoir une parole impeccable, si, quoiqu'il arrive vous n'en faites pas une affaire personnelle, si vous ne faites pas de suppositions et que vous faites de votre mieux, vous aller progressivement briser les milliers d'accords qui vous maintiennent prisonniers de votre rêve, devenu infernal. Quand le livre de la loi aura disparu de votre tête, le tyran, le juge et la victime disparaîterons aussi. Vous ne souffrirez plus.

Apprenez à écouter, puis faites vos choix et assumez la responsabilité de chacun des choix que vous faites dans votre vie. C'est votre vie, et non celle de personne d'autre.

Don Miguel Riuz

23.3.11

La Mémoire du Corps


Les mémoires...

Tout comprendre avec notre tête est une chose. Nous pouvons accumuler un savoir grandiose de connaissances acquises tout au long de notre vie, mais... cela reste toujours du domaine de l'intellect. 

Le vrai savoir se passe lorsque nous arrivons à faire abstraction de ce mental intellectuel afin de comprendre à même nos cellules. Notre corps dit vrai. Il ne ment pas. Il possède son propre langage et sait comment se faire comprendre de nous. Plus nous le respectons dans ses expressions, plus nous l'entendons, plus nous sommes conscient de ses manifestations profondes et moins il utilise des moyens douloureux pour communiquer. Le dialogue qui s'instaure lorsque nous sommes centré et aligné n'est autre que le souhaît de notre âme. L'écouter c'est se vider de soi-même pour laisser un espace à l'intelligence du coeur.

Dans l'infiniment petit s'inscrit les phénomènes passés, acquis, innés, transgénérationnels de notre vie et de LA VIE. Douleurs morales, joies, peines, chocs, bonheurs, tout a sa place dans notre capital génétique. «Tout est là déjà».

... Les mémoires acquises et innées sont enregistrés dans nos cellules et représentent les conditionnements acquis au fil de cette existence et ceux hérités des différentes strates d'évolution passées. Nous sommes par extension nos parents, nos grands-parents, nos ancêtres.

Ainsi, lorsque nous avons une bonne écoute, on comprend vite ce qui est acquis de ce monde et ce qui a pour origine le transgénérationnel. On prend conscience de nos legs, de ces chemins d'énergie légués par nos parents, nos ancêtres. Nous ne créons pas un talent particulier alors qu'il est en nous à l'état de germe. Nous développons ce talent, cette qualité.

Ainsi, nous sommes tous unis dans le courant de la Vie. Nous sommes tous cette belle voix, ce don de compassion ou cette faculté de s'émerveiller devant le vivant, en autant que nous fassions le choix de s'ouvrir l'esprit pour l'accepter dans nos vies.

Chaque humain quel qu'il soit, est le monde...


Lady Isabelle xx

19.2.11

Au coeur de sa vie...


Ne pas être centré est un état que nous expérimentons tous à divers moments de nos vies. Nombre de gens possèdent un bagage dont ils ne veulent même pas entendre parler, et il est curieux de constater que ce que l'un possède représente ce que l'autre a toujours voulu. Puis on convoite les talents d'autrui plutôt que de reconnaître les siens.


«Le gazon est toujours plus vert chez le voisin». 

On a beau avoir le meilleur travail, la plus belle maison, des enfants adorables et le ou la partenaire de rêve, les levers de soleil, on ne les voit pas toujours. D'ailleurs, nos jours demeurent hardus et souvent vides de sens, surtout quand on pose notre attention sur tout ce qu'on ne possède pas. 

On fait des choix, des actions, et on s'estime chanceux(se) d'avoir et d'être ceci, cela quand quelqu'un nous le demande, et en même temps, on n'y crois pas vraiment. On a tout, avec une impression de n'avoir rien. 
Quelque chose manque, et on ne sait pas quoi.

La plupart du temps, on est victime de quête identitaire. 
Et, étant donné que l'on tend à s'identifier aux modèles sans âme que la société nous propose, un fossée se creuse entre ce que l'on croit être et ce que l'on est vraiment.

Être centré c'est être ouvert... ouvert dans le lâcher-prise et dans la transparence. Car sachez que rien ne nous appartient vraiment. 

À partir de là, ce n'est pas que les choses soient différentes, c'est que nous les voyons différemment alors qu'elles baignent dans une énergie de mouvement. Cette énergie représente notre talent, celui que nous laisserons être par choix et vivre en le partageant. Plus de retenue, plus de stagnation comme avant, la fleur a besoin de prendre de l'expansion. Dans l'avenir, ce que vous avez comme talent, offrez-le aux autres. Vous avez cet engagement envers vous-même de contribuer à la prospérité. 

Lady Isabelle xx

Vie et mort

  J'ai souvent vu en conscience que j'allais mourir pendant une marche à l'extérieur. J'en ai même la certitude. Dans cette ...