29.11.21

Maman la source


Pendant une longue période de ma vie, ma mère a été la personne que j'ai le plus aimé au monde. Je crois que je l’aimais plus qu’elle ne s’aimait elle-même.

À cette époque, je la protégeais en répondant à ses attentes de mère. Je lui obéissais comme une petite fille modèle pour lui enlever la lourdeur des tâches quotidienne qu’elle n’avait pas toujours choisit de faire. J’étais beaucoup à l’écoute et au-devant de ses besoins ; tout cela je pense, pour lui plaire.
Probablement que la plupart d’entre vous avez vécu quelque chose de significatif avec votre maman puisqu'il s'agit ici d'un lien assez particulier ; le lien maternel. La mienne, je l’ai aimé à m’oublier, essayant tant bien que mal, et avec la compréhension d’un enfant, de recevoir un minimum de retour dans toute cette manifestation. Mais ça n’est jamais arrivé.
Heureusement que cet état de chose a changé avec la maturité car je suis devenue cette personne pour moi-même. Ça aura pris du temps vous me direz, un long cheminement, beaucoup d’amour propre, autant de compréhension, et avec l’accueil et l’acceptation, j’y suis parvenue.
Vous savez, je me suis rendu compte avec les années, qu'enfant je n'avais jamais aimé ma mère pour ce qu'elle était vraiment, mais pour ce que je voulais qu'elle soit pour moi, dans ma pensée et dans mon cœur. Ma mère jonglait avec ses propres démons et n’en parlait à personne. C’était son choix de vie, ce qu’elle avait appris à faire. Elle jetait ainsi toutes les choses déplaisantes dans le tiroir d’en arrière et faisait toujours comme si de rien n’était.
Je ressentais ses tourments, et rattachées à eux, je voyais les réponses. Oui déjà, dans ma petite tête d’enfant, des solutions je ne voyais que ça. Je voulais tellement aider… mais aider parfois c’est aussi se taire et accepter qu’il en soit ainsi. Je souhaitais avoir une maman guérit alors qu’elle apprenait les leçons de la vie, qu’elle évoluait au travers son mal-être, si toutefois il y en avait un, à son rythme à elle. Je me suis alors détachée.
Notre façon d'aimer se calcule souvent ainsi, en fonction de notre vision du monde, de nos propres besoins. Cela va de soi lorsqu'on est un enfant, mais à l'âge adulte, notre rapport à l'autre doit se transformer en quelque chose de plus humain et de plus altruiste.
Nous devenons autonomes alors que l'amour véritable se conçoit dans l'accueil, dans le lâcher prise et dans l'acceptation.
Aimer, c'est offrir à l'autre un espace à occuper, lui faire de la place, le reconnaitre dans ce qu'il est, sans le juger, sans avoir d’attentes. Mais pour espérer prendre soin de ceux que l’on aime, il faut d’abord et avant tout avoir appris à s’aimer soi. Je l’ai appris à mes dépens.
- C’est en effet par le détachement que j’ai appris à m’aimer maman au fil des années. J’ai commencé par me détacher d’un lien négatif que j’alimentais à sens unique de façon bien inconsciente.
Il s’agissait probablement d’un attachement puissant qui se composait soit de nos blessures communes, soit de mon désir de réussir à tous prix dans l’image que je me faisais de toi et moi au détour de la réalité. Et dans le fond, rien de tout cela n’avait à voir avec la mission véritable de l’amour.
Je me suis dit que pour t’aimer vraiment, j’avais moi aussi besoin de trouver ma place, et de te laisser la tienne, toi qui la criait depuis si longtemps. Voilà ce que j’ai fait au moment même où tu m’as dit : - si tu as besoin de t’en aller ailleurs pour retrouver qui tu es et te permettre d’être, alors vas-y.
Cela en a-t-il valu toute la peine ou tous le chagrin qui en a découlé par la suite, je ne saurais l’affirmer.
Par contre, j'ai découvert grâce au détachement que notre matrice est bien plus grande encore que le lien physique d’une mère ou d’un père. C’est la structure sacrée de notre Moi véritable, et de tout ce qui y vit.
Avant même de naître, nous étions. Avant d’incarner ce corps physique, nous sommes et nous serons toujours cette essence, même dans l’après. Nous respirons dans l’expérience humaine comme le fait un poisson dans l’eau alors que toutes les dimensions deviennent possibles pour nous dans un seul et même temps.
Nous puisons sans cesse à même l’arbre de vie puisque nous sommes à la fois la graine, l’arbre et les fruits.
J’ai reconnu ma mère plus tard, cette matrice innommable et sans fin, et lui ai dit :
- Tout est là en toi maman ; mes apprentissages, les leçons de la vie, les fois où je suis tombé, et celles où je me suis relevé. Tout y est ; l’appel de mon cœur, et la réponse d’une matrice aimante qui m’enveloppe complètement et me submerge.
Au-delà de l'abondance et des manques, tu as su comment me soigner et me guérir. Je te dois tout.
Tu connais mes plus profonds désirs comme mes plus grands tourments et tu es là, à attendre patiemment que je me manifeste à toi dans l’abstraction de mon être, afin d’ouvrir ta main et me la tendre à nouveau. Tu es là, et sans cesse tu m’accueille dans ce que je partage au quotidien.
Sans me juger, tu me laisse être. Tu me donnes cette place qui est la mienne. Tu me donnes toute la place que je veux bien prendre.
Sans intervenir, tu me laisse libre dans mes choix, libre d’avancer comme bon me semble et je t’en suis reconnaissante.
Tu me donne tous les espoirs, toute la passion nécessaire pour me permettre de créer moi aussi la réalité naissante de mon monde imaginaire. J’essaie d’être comme toi, à ton image, pour être à même moi aussi d’atteindre toute la perfection de l’amour que tu transportes en toi. Maman la vraie… qui es-tu donc finalement ?
Je te vois en chacun de nous, en moi comme en la parole que j’utilise maintenant pour acheminer ton existence à l’intérieur de chaque possibilité.
C’est l’évidence que je te connais depuis toujours. Toutefois, pour maîtriser ton énergie et laisser ton amour entrer en moi, il a fallu d'abord me reconnaître dans ma souffrance et apprendre à l’aimer.
Cela sans renier l'existence des parties sensibles qui m’habitaient et qui restaient en suspens dans l’air, dans l’attente simple de pouvoir elles aussi exister. Toutes ces choses que tu as créés finalement portent en elles leurs propres perfections.
Ah, que j’aurais aimé comprendre le sens de ton amour dès le départ, mais je conçois que j’avais à passer par ce chemin pour arriver à parler ton langage. Celui-là même que tu utilises aujourd’hui pour me dire à quel point tu m’aime.
Je m’en souviendrai toujours…
Cette fois précise où je t’ai senti m’envahir, j’ai compris que tu allais demeurer en moi éternellement à condition que je garde la porte ouverte. Tu es le contenant de mon univers, ma matrice à moi. Tu es le pont subtil entre ma vie et ma mort qui en fin de compte ne sont qu’une seule et même chose ; toi.
Maman, ma toile de fond, assise sur tes ailes je m’ouvre à la beauté que tu m’inspires.
Lady Isabelle - Mots de l'âme Éditions ADA 2014

24.11.21

Nous sommes tous égaux

 NOUS SOMMES TOUS ÉGAUX


Voici une vérité qu'on ne peut remettre en question. Celui qui ne l'a pas encore accepté demeure bien enfermé dans son jugement.
Celui-là a besoin d'amour.
Bien qu'on soit tous égaux en ce qui concerne notre constitution humaine, il existe toutefois des niveaux dans la conscience qui nous donne l'illusion d'être séparés.
Le sommes-nous vraiment ?
Nous savons tous que même si on tire sur la tige d'une plante, elle ne poussera pas plus vite !
Le respect de la nature de chacun est donc de mise, car il ouvre notre cœur et nous place d'emblée dans l'harmonie et dans la paix.
Comprendre ces niveaux et s'accepter soi-même dans son cheminement facilite le transit des informations d'une dimension de soi à une autre. C'est ce qui s'appelle l'ouverture d'esprit qui éventuellement permet à la conscience de s'évaluer.
Critiquer autrui dans sa façon d'organiser sa pensée ou de comprendre son expérience humaine prouve sans contredit qu'on n'a soi-même que peu assimilé d'enseignement. On se les est approprié du point de vue théorique et mental, pour les classer par la suite quelque part au fond de son âme mémoriel, au lieu de les expérimenter, de les dépasser. Si bien qu'on accumule ainsi une quantité assez importante de pollution qu'on devra nettoyer afin de bien mener le processus en conscience.
Toutes les vérités existent, et en même temps, tout ce qui est partagé dans le champs morphique de la conscience unifiée est utile un jour à quelqu'un indépendamment d'où il se situe dans son cheminement. Nous n'avons pas à juger de cela.
Faire une prise de conscience n'est pas une finalité. Au contraire, c'est la reconnaissance d'une infime partie de soi ; le début d'un regard aimant posé sur soi-même, sur sa propre façon d'organiser sa réalité.
Ne jugeons point.
Tout est parfait !
Lady Isabelle xx

2.10.21

La philosophie aujourd'hui

La philosophie par le passé a tenté de répondre à certaines questions fondamentales tel que le sens de l'existence, la recherche de la vérité, la morale, l'éthique, la beauté, le langage, l'esprit.

Il existe des penseurs dont l'influence pour l'humanité a été si pertinente qu'elle a modifié, à un degré plus ou moins grand, la façon dont les sociétés évoluent.

Les penseurs d'aujourd'hui ont changé le sens fondamental de leur mission. Ils dénoncent alors que la vérité n'existe pas dans le monde ou nous vivons. Elle n'est que le fruit des polarités qui nous habitent. Et disons que des siècles de manipulation mentale nous a conduit directement là où nous sommes.

Vivement que l'on recommence à mettre l'accent sur la vertue et qu'on ensemence la terre de parcelles d'idées qui valorisent le développement de la conscience humaine, l'amour... Par exemple : la beauté qui émerge de la nature de l'homme  quand celui-ci préserve dans le respect et l'intelligence toutes formes de vie, ou l'art et les talents que chacun possède dont l'intention première est d'élever notre expérience. 

Nous savons que les valeurs humaines sont volontairement inversées depuis des lustres. La conscience est à l'inconscience, et cela doit changer par le principe de volonté. Il reste que c'est de notre devoir de renverser la vapeur et de remettre en place les valeurs que nous sommes venu incarner, et ce, au delà de toute subjectivité.

Bon week-end a tous

Lady Isabelle

29.9.21

Sortir du trou noir


Il est important de prendre conscience de nos programmations astrales, ainsi que de la polarité que nous mettons involontairement en action sur les courants involutifs avec lesquels on entre en conflit. Si ce n'est pas encore fait, je vous invite à poser une intention en ce sens.

Si la réalité est objective, c'est qu'elle EST tout simplement ; en dehors de toutes réalités d'individu. Les forces involutives sont des champs électromagnétiques qui voilent notre conscience, mais qui sont présents partout comme l'air qu'on respire. Quand nous ne les astralisons pas, ces forces passent en notre âme et nous ne les remarquons même pas. Lorsqu'elles tentent au contraire de nous influencer dans notre compréhension du monde, c'est que nous portons dans notre bagage mémoriel quelques aspects non résolus.
Les astraliser donc, c'est leur donner de l'attention ; c'est de générer en leur présence une forme de résistance alors que ce ne sont que des courants d'énergies. Cette résistance leur ouvre toute grande la porte de notre champ morphique. Dès lors, ils parasitent et manipulent notre espace, et jouent avec notre conscience, car c'est ce que ces structures savent le mieux faire.
Tantôt, elles entrent en résonnance avec les programmations de notre âme, celles dont on ne s'est pas encore affranchies. D'autres fois, elles créent des pièges de conscience dans lesquels nous tombons par manque de présence a soi, de vigilance ou de connaissance de ces structures. Ce qui a pour résultat l'apparition de réalités distortionnées sur lesquelles nous semblons nous coller durant un laps de temps.
Dans tous les cas, sachez qu'il ne s'agit que de courants d'énergies dans lesquels nous avons le choix d'avancer ou non dépendamment de notre positionnement intérieur.
Il faut spécifier aussi que ces forces noires se présentent toujours en amont de la lumière a partir de notre point de vue humain. Celle-ci (la lumière), n'éprouve pas la nécessité de forcer sa présence puisqu'elle précède toutes choses.
La lumière précède l'ombre...
L'esprit précède la matière...
La cause précède l'effet...
La matière est faite de lumière diffractée.
Cela signifie qu'il n'y aurait pas de plan matériel si les polarités n'existaient pas.
Le futur, c'est la dualité qui fusionne ; le masculin et le féminin qui célèbre leur union dans le monde de l'esprit. Cette fusion favorise la naissance d'une troisième énergie ; un canal. C’est la porte qui permet la descente de l'esprit dans la matière une bonne fois pour toute.
Alors... cette autorité que nous voyons se déployer à l'extérieur, que comporte t-elle exactement comme message ?
Elle nous force à comprendre que nous la portons tous intérieurement. C'est l'autorité qui nous positionne dans le non lorsqu'il est question d'énergie que nous ne souhaitons pas avoir. Celle qui nous inspire à préserver notre intégrité nonobstant les influences négatives, et de rire des tentatives puériles de ces champs identitaires qui s'amusent à nous hypnotiser.
Peu importe l'habit qu'elles prendront, les énergies de l'astral peuvent être transmutées. On peut les modeler comme de la pâte selon notre volonté, tant qu'on demeure en conscience de ce que l'on fait, dans l'intelligence et l'esprit d'unité !
Lady Isabelle xx

23.9.21

Déçu ?

 


La déception sera toujours présente en regard des choses qu'on ne contrôle pas. On est déçu lorsqu'on place nos attentes a l'extérieur, et que l'on croit que le changement viendra de ce qui est externe a soi. Cela nous place d'emblée dans une position de dépendance, et par extension, de victime.

Or, lorsqu'on se détache du triangle infernal, commence pour nous le retour a soi. Cette conscience d'être responsable de soi-même, et ce, dans une proportion de 100%.
Sommes-nous réellement présent dans notre incarnation, ou laissons-nous encore notre conscience fonctionner sur le pilote automatique ?
Se dégager, s'extirper de l'illusion implique qu'on soit connecté au savoir absolu. Sachant par exemple que tout est conçu par nous-mêmes, pour nous faire évoluer, certes. Mais attention ! Cela était fonction des structures et programmations astrales qui sont maintenant obsolètes.
Avant ça fonctionnait comme sur des roulettes la patente.
Maintenant que nous savons, nous sommes appelés a nous positionner dans l'autorité de notre être pour dire non au programmations qui tentent encore de nous infiltrer.
De la minute ou ces énergies se présentent dans notre champ aurique, nous avons le choix ; soit de les harmoniser avec la puissance de notre coeur pour les intégrer en soi, soit leur faire savoir carrément qu'ils n'ont plus d'emprise sur nous, et les transmuter dans un ailleurs lointain.
Les repères changent dans nos cartes mentales.
Suffisamment pour dire qu'on ne se maintien plus sur rien et que toute organisation basée sur ce qu'on connaissait dans l'ancien monde semble s'effondrer de plus en plus rapidement.
On ne bâtit rien avec du vent si on n'a pas appris a le maîtriser.
Et pour maîtriser le vent, nous devons connaître ce qu'il représente en nous-même.
Avec amour,
Lady Isabelle xx

14.9.21

Le changement

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ressentez-vous tout ce que vous avez dépassés jusqu'a maintenant ?

Je prend le temps aujourd'hui de saluer tous le monde, tout ceux qui ont fait face a leurs défis ; un jour a la fois, peu importe qui ils sont ou ce qu'ils ont faits.

On dirais que plus l'étau se resserre sur un monde dépourvu de conscience, un monde dont nous ne voulons pas faire partis, plus les groupuscules se créent pour générer une fréquence lumineuse qui nous ressemble davantage. Ça me fait penser a un tube de dentifrice qu'on presse, quelque chose d'autre se crée. Il y a un changement de contenance, d'un espace intérieur a un espace extérieur. Rien ne se perd les amis, et tout se transforme. 
Vous aimez l'image ?

Pour le moment, l'équilibre est palpable, ENFIN. 
Je ne sais pas si je suis la seule a le ressentir, mais bon. 
On doit s'ouvrir les yeux. Observer le réel et laissé de côté les perceptions d'individus qui sont encore orientés par leurs blessures. Ça leur appartient. Respectons le processus et le rythme de chacun. Envoyons-leur de bonnes intentions.

Malgré tout, c'est sur le bord de flipper comme on dit. 
Non ce n'est pas fini, mais il faut maintenant avoir conscience que c'est par le chaos que nait le renouveau. 
Ces cycles existent depuis toujours : naissance, croissance, déclin, mort. Il y aura un moment de dormance suivant la mort des réalités, mais nous serons rendus ailleurs, très loin de cela. 
(A moins d'y être encore attaché)

Personnellement, je le sens ce renouveau comme un soleil qui se lève sur un nouvel horizon.
Je réalise en mon coeur l'ensemble des états que j'ai dépassé depuis seulement 20 mois, et tout ceux que nous avons créé ensemble en conscience, pour nous en libérer.
Je suis fière de nous. 

On s'en va du bon bord ! 

Lady Isabelle 😘😘

Esprit d'intelligence



Quand on parle d'intelligence, on évoque la plupart du temps des savants, et sans aller jusqu'à Einstein, tous ceux qui "en savent des choses", qui ont mémoriser des connaissances. 

Quand on parle de l'esprit d'intelligence, on évoque exactement le contraire. C'est ce savoir spontané qui n'implique aucune remise en question alors qu'il semble venir du tréfond de notre âme et nous rend solide au niveau de l'être.
La vraie intelligence n'a donc rien d'intellectuel.

Pour entrer dans le domaine de l'esprit qui crée, qui modèle, qui façonne, et vous échappez de plus en plus de l'emprise du monde extérieur, vous devez faire fi des croyances sociétaires, des rôles identitaires et transgénérationnelles qui vous définissent, s'en dégager entièrement pour atteindre le point de bascule ; mourir a soi, a nos limites pour retrouver notre plein potentiel. 

Lady Isabelle xx

La santé mentale

  Une autre arnaque des temps modernes pour vendre, pour ne pas faire face à ses responsabilités. Olivier Maslow, créateur de l'échelle ...