15.10.24

L'incarnation

 


Drôle à dire, mais bon nombre de gens dans la spiritualité ne sont pas tout à fait alignés dans leur incarnation. Ils sont plutôt prisonniers d'un piège de l'esprit dans lequel ils se complaisent. C'est ce qu'est la matrice, un piège comportant une multitude de facettes.
Même l'ascension en 5D promue de façon ostentatoire depuis 2012 était fausse, comme tout le new age et les formes psychédéliques utilisés pour se connecter à la source alors qu'en vérité, la source est déjà là, dans notre part organique, et non dans la psyché.
Pour savoir, pour être connecté à son essence, il faut d'ors et déjà être complètement incarné dans son corps. Car c'est par lui, par la connexion au réel, que l'on prend conscience de qui on est, que ce soit au point de vue mémoriel ou divin.
Malheureusement, c'est ce que les gens ne font pas alors qu'ils arrivent dans une dimension de forme. On s'incarne à moitié et on développe un monde parallèle dans sa psyché pour toutes sortes de raisons. La principale, c'est qu'on ne veut pas souffrir, on ne veut pas voir la bête, le négatif qui nous gruge par en dedans tout en nous faisant croire qu'on est de la lumière.
Je ne dit pas que la lumière ne nous représente pas, au contraire. L'énergie est de la lumière. Je dis seulement qu'en étant dans un piège ou tout est beau et tous le monde est gentil, on est en face de fausse lumière ; de lumière artificielle.
L'incarnation fait mal au corps. Cette densité est difficile à vivre. Les mémoires qu'on trimballe dans ses bagages aussi. Mais il faut aller jusqu'au bout, prendre place complètement dans son corps pour bien discerner ce qui nous habite, l'accueillir, l'accepter, et éventuellement avec une conscience juste, transmuter tout cela, car ça ne nous définit pas.
Avant que la psyché sorte de ses programmations de l'âme, on intégrera cette souffrance qu'on a vécu par le passé dans cette expérience humaine ; pour la décortiquer, la comprendre et s'en désidentifier. On cessera d'être dans la fuite ou le déni de l'existence des énergies involutives qui nous habitent. On cessera de se cacher derrière des faux gourous qui flatte notre ego spirituel en contrepartie d'une dépendance tacite, utile pour aspirer nos corps d'énergie, car de tous les enseignants, ce sont eux les plus parasités !
Bon retour à la réalité 🙂
Lady Isabelle xx

7.10.24

L'impermanence des choses


 On désire et on s'attache…

La notion de désir incite les êtres à s’attacher désespérément aux choses de ce monde. L'attachement peut être matériel, comme on s’attache à sa voiture, à sa maison, ou de manière plus abstraite, à son conjoint ou à ses enfants.
D’emblée, nous allons jusqu’à nous attacher à des souvenirs du passé, à des maux, et même des maladies. -"Je me souviens de cette relation qui m'a fait tant souffrir, de la fois ou je suis tombé."
Nous pratiquons ces actes inconscients de saisie, croyant que nous en retiendrons le message ou l'essence. -"Je veux que ce soit comme avant, ou je veux que ça reste, dirons-nous. "Cet instant est à moi, ça m'appartient." "Ce chemin est le mien..."
Notre attachement aux choses de la matrice est insensé.
Il passe par divers degrés d'innocence, et notre désir de posséder, de s’accrocher à ce que nous avons acquis, amassé, vécu ou édifié tout au long de la vie, nous sépare du fondement même de la Conscience.
Ces gestes répétés de saisies sont des perceptions mentales erronées. Mon, ma, mes, nous poussent à vouloir retenir quelque chose qui n'existe plus ou qui aspire à bouger, à prospérer. Quand on retient, cela n’engendrent que souffrances et désespoirs, car de cette façon, nos désirs ne peuvent jamais être assouvis. Tout nous échappe, nous glisse des mains.
Le réel est sujet à la non-permanence alors que tout change et se transforme et qu’en fin de compte, tout changement est précaire. La réalité matricielle quand à elle, est artificielle. Elle ne suis pas les Lois de l'Univers. Le changement est induit par la pensée. L'illusion est fixé dans le temps.
En fait, nul être, nul objet ne demeure pareil à lui-même plus d’un instant, et ce, même si on tente de tout figer. Tout ce que nous observons, entendons, ressentons est en état de transformation perpétuelle. Il y a la naissance, la croissance, le déclin et la destruction; la mort. Nous sommes en quelque part dans ce mouvement d'éternel recommencement, et comme les saisons, nous nous transformons.
Laissons aller ce qui doit être, acceptons notre réalité dans ce message profond qu'elle nous transmet, et voyons le réel tel qu'il est, sans retenue. Cessons de nous attacher aux êtres, aux choses, de nous censurer, de figer les mémoires, et questionnons-nous sur l'unique instant qui importe vraiment ; le présent.
Est-il réel ou artificiel ?
Bonne semaine mes amis(es)
Lady Isabelle xo

L'incarnation

  Drôle à dire, mais bon nombre de gens dans la spiritualité ne sont pas tout à fait alignés dans leur incarnation. Ils sont plutôt prisonni...