23.6.11

La non-permanence des choses
















La non-permanence des choses

La notion de désir incite les hommes à s’attacher désespérément aux choses de ce monde comme à toute chose. Cet attachement peut être de l’ordre matériel comme on s’attache à sa voiture, à sa maison, ou de manière plus abstraite, comme on s’attache à son conjoint ou à ses enfants. D’emblée, nous allons jusqu’à nous attacher à des souvenirs du passé, à des maux, et même des maladies. Nous pratiquons ces actes dans le but de saisir et faire en sorte qu’un sentiment d’appartenance émerge de nous. Ceci est à moi, et ça l’est en rapport à toi. Notre attachement aux choses passe par divers degrés et notre désir de posséder, de s’accrocher à ce que nous avons acquis, amassé ou édifié tout au long de la vie nous sépare encore une fois de la Conscience. Curieusement, ce n’est qu’au moment de rendre l’âme que nous sommes dans l’obligation de nous en séparer. Nous avons besoin de demeurer individuel et pourtant, à force de l’être, nous nous sentons seul. Est-ce bien l’âme que nous rendons ou nous rendons-nous à elle?
Ces gestes répétés de saisies, ces perceptions mentales de retenir quelque chose qui aspire à bouger, à prospérer, ou à évoluer n’engendre pour l’homme que souffrances et désespoirs, car de cette façon, nos désirs ne peuvent jamais être assouvis.
Ne nous leurrons pas des bonheurs illusoires, de paradis artificiels qui appartiennent à ceux qui regardent avec les yeux de l’illusion. Cette mort de l’âme, nous la connaissons; ce que nous avons à apprendre aujourd’hui, c’est la vie.
Les choses sont sujettes à la non-permanence alors que tout change et se transforme et qu’en fin de compte, tout changement est précaire. En fait, nul être, nul objet ne demeure pareil à lui-même plus d’un instant. Tout ce que nous observons, nous entendons, nous ressentons est en état de transformation perpétuelle. Il y a la naissance, la croissance, le déclin et la destruction; la mort. Nous sommes dans ce mouvement et participons à la vague qui ondule à la surface de l’eau. Mais plus profondément, nous sommes l’eau. Nous sommes tous le même être.


Isabelle x

20.6.11

ACCEPTER




Lorsque nous ignorons une blessure profonde, nous créons une dualité entre ce que nous sommes et ce que nous aspirons à être. Lorsque nous refoulons profondément, que nous camouflons la poussière dessous le tapis, tout en fesant comme si rien ne paraît, nous savons consciemment, qu'un jour ou l'autre il nous faudra faire face à ce qui est caché dessous. Ce qui est refoulé n'est pas neutralisé. Au bout d'un certain temps, la poussière que nous avons dissimulée sous le tapis a pris une tout autre forme peut être, et nous avons peur de confronter cette réalité qui demeure présente malgré notre ignorance. Comment pouvons-nous ne pas voir, alors qu'après un temps, la bosse sous le tapis est devenue si immense qu'elle nous bloque l'accès de la porte d'entrée?

Les choses ignorées restent présentes. Elles sont là, et elles continuent d'agir à l'encontre de ce que nous souhaitons pour nous-mêmes. De ce fait, nous devenons experts dans l'auto-sabotage, allant parfois jusqu'à miner notre propre santé. Nous nous créons de l'inconfort qui se transforme vite en mal-être, parce qu'on a pas su regarder ce qui est là au moment où il le fallait. Près de nous... en nous, dans sa véritable nature; la vérité qui parle et qu'on a peur d'entendre.

Pourtant l'acceptation est simple si nous prenions le temps d'observer. D'un point de vue objectif, elle nous apporte une compréhension instantanée. Lorsque nous acceptons sans juger, nous intégrons l'existence de ce qui nous fait souci d'une façon consciente. Il ne s'agit pas d'être fataliste mais plutôt d'être présent dans nos sensations et de prendre ce qui se présente à nous comme un matériau qu'il nous faut travailler à transformer en autre chose de mieux. Il fait partie de nous. Nous pouvons le façonner de manière à lui donner un visage plus symphatique.

Il s'exprime à sa façon et nous dit:

-Hey... je suis là, tu m'as vu dis?

-Oui, je te vois...

Isabelle Pitre

Extrait de TRANSPARENCE Formation Humaniste et techniques d'hypnose.

.

Toujours important d'écouter son cœur

J'ai fais une coupure énergétique hier, d'une personne que j'entoure de lumière et à qui je souhaite bien du bonheur. En faisant...