15.11.16

Tranche de vie


J'ai joué du violon classique durant presque 15 ans, de l'âge de 3 ans jusqu'à environ 18 ans. Je suis donc passé du quart de violon, au demi, puis à l'entier. Déjà toute jeune, je me souvenais de mélodies des grands maîtres de la musique sans jamais les avoir entendu. D'où ça me venait reste un mystère. J'ai fais le conservatoire de musique en violon, option composition et ondes martenot puis j'ai laissé la musique pour découvrir le monde. À cette époque, j'avais ce qu'on appelle... l'oreille absolue.

Aujourd'hui, grâce à cet apprentissage, aussi lointain est-il maintenant, je reconnais facilement la fréquence et la vibration de l'énergie que dégage les gens, les animaux, la nature etc... c'est subtil et cela m'aide beaucoup à m'ajuster au TON de la conversation.

Oui, car j'utilise la même façon de me moduler à l'autre que celle qu'on utilise en musique pour ACCORDER une corde de violon. D'ailleurs, ne dit-on pas que deux fréquences qui s'accordent sont sur la même longueur d'onde ?! On appelle ça de la synchronisation.

Rien ne se perd dans ce que nous choisissons de vivre, et tout a un sens immensément grand. La vie peut effectivement être une mélodie et dès lors, nous en devenons les musiciens. Nous pouvons créer ainsi ce que nous voulons en apprenant simplement à nous moduler sur une fréquence précise. 

Bon mardi xx

1.11.16

Être à la mode


Être zen ou dans la pleine conscience est devenu une mode aujourd'hui qui prend de plus en plus d'ampleur. Cela repond aux manques de notre société, notamment aux manques d'estime de soi, d'amour de soi, aux besoins d'être vu et reconnu et en même temps, ça créé des dependances.

Les grands mouvements qui naissent à l'heure actuelle ne sont que des formules de marketing qui en mettent plein la vue. Quand on a terminé de lire ce que j'appelle un livre bonbon..., ou d'assister à une conférence de motivation, le retour à la réalité nous pèse. Et... plutôt que d'y faire face de manière objective, les gens enfouissent leurs problèmes dans le deni tout en continuant de nourrir la dépendance.

Mes amis (es), on oriente sa vie et surtout son budget pour suivre la masse, et "être hot" aux yeux des autres. Pour qui vivons-nous ? Oui, pour qui vivez-vous ?

Si plus personne n'est la demain matin pour vous encourager ou vous reconnaitre, comment donc allez vous survivre ?
Posez vous la question...
Vous aimerez-vous assez pour ne pas tomber dans la dépression ?

La spiritualité vous savez, cela se vit de soi à soi. C'est un espace sacré qu'on ne partage pas nécessairement avec tous les gens.
L'amour de soi, ce n'est pas "hot" comme on dit. C'est un long travail que l'on s'accorde à soi-même. On n'a pas besoin d'être transparent vis-a-vis des autres et de tout montrer de soi. Encore une fois, ce que nous sommes profondément est quelque chose de précieux qu'il nous appartient de chérir et de prendre soin...

Nous pouvons le vivre dans l'humilité et dans le respect de son propre coeur.

Bon mardi xx

31.10.16

Jouer des rôles


L'Halloween est une journée de mystère aujourd'hui. Les tout petits (et les plus grands) s'affairent à se déguiser et jouer des rôles pour s'amuser.

Jouer un rôle mes amis(es) est une façon de vivre qui est inhérente à l'être humain. Jouer un rôle ne veut pas nécessairement dire que d'emblée nous ne sommes plus nous-mêmes. Non, pas du tout. Par exemple, lorsque nous sommes dans le rôle du parent envers nos enfants, ou encore celui de l'enfant envers nos propres parents, nous concluons une sorte de mandat. Le rôle de l'enseignant face à l'apprenant, ou celui de l'apprenti vis-à-vis du maître nous placent toujours dans une optique de rapport à l'autre.

Il ne faut pas trop prendre ces rôles au sérieux, ni les habiller trop longtemps. Comme un déguisement d'halloween, nous pouvons mettre le costume de Superman pour sauver la terre dans un instant de panique, mais enlevons-le tout de suite après au risque de s'épuiser à personnifier le sauveur !!

Demeurons flexibles dans nos choix de rôles... comme quelqu'un qui devant son garde-robe, regarde quel costume il va porter aujourd'hui.

Bon Lundi mes amis(es) et joyeux Halloween xx

26.10.16

Le besoin de reconnaissance

LE BESOIN DE RECONNAISSANCE DANS L'ACCOMPAGNEMENT

Nous avons tous ce besoin de reconnaissance (d'être reconnu dans sa vraie nature) et c'est le plus beau cadeau qu'un(e) accompagnant(e) puisse offrir à la personne qu'il/elle accompagne.

Le besoin de reconnaissance de l'âme est quasiment inexistant tout au long de la vie humaine. On est reconnu certes dans nos actions, dans nos comportements mais nous vivons nous-même dans le déni de notre propre vulnérabilité, de notre vraie... beauté. Alors qu'elle prend toute la place lorsqu'on côtoie la fin de vie, on se retrouve devant une partie du soi que l'on ne connaît pas du tout... et qu'on doit néanmoins accueillir et aimer.

Être reconnu, dans la compassion et dans l'amour inconditionnel est à la base même de la vie. Être reconnu pour ce que l'on est ni plus ni moins, sans avoir à prouver qui on est, sans avoir à répondre a des attentes quelle quelles soient, est un besoin intrinsèque à chaque être vivant. N'hésitons donc jamais à reconnaître l'autre dans sa réalité subjective, son monde, sa façon de penser, ou de voir la vie... et voyons la partie parfaite de cette personne, voyons sa beauté profonde et les épreuves qu'elle a du traverser pour en arriver là.

Beau jour dans la paix de l'esprit xx

17.10.16

L'accompagnement


Quelqu'un me demande : Comment fait-on pour mettre de côté ce que nous sommes quand on sait que certaines blessures que nous portons sont inconscientes ?

Oui, tous le monde a des manques, tous le monde a été blessé un jour, mais ce n'est pas tous le monde qui chemine dans la guérison pour comprendre et dépasser ses blessures intérieures. Quand on a travaillé sur soi-même, on se rend compte plus facilement du chemin parcouru. On conscientise qu'on ne porte plus certaines blessures quand elles ...ne viennent plus nous mettre en réaction. Notre ressentis interne est alors neutre.... et ce calme intérieur en dit long.

Lorsqu'on est en réaction, il est bien naturel de penser ne pas être en mesure de bien accompagner quelqu'un d'autre. De un, parce que nous-mêmes sommes trop ébranlés pour avoir une bonne analyse de ce qui se passe vraiment, et de deux, parce que la place que prend notre propre inconfort domine sur l'inconfort de l'autre qui est en position de vulnérabilité.

Nous avons donc cette responsabilité de nous aider nous-mêmes avant d'aider les autres, de nous accompagner nous-mêmes avant d'accompagner les autres et de nous accueillir, de nous aimer etc... Dès lors, quand toutes ces grandes blessures ne font plus échos en soi, il devient plus aisé de se vider de soi-même pour accompagner une autre personne. Voilà toute la portée que prend le don de soi dans une optique d'accompagnement.

Bonne journée à tous xx

14.10.16

Être heureux


On croit à tort qu'il nous faut développer des compétences et des talents pour mieux vivre alors qu'en vérité, c'est l'inverse. Avoir plus et être plus ne fait qu'alourdir notre quotidien. Pour être heureux, on se libère, on s'allège, on simplifie, on enlève, on nettoie, on vide, on purifie jusqu'à ce que nous retrouvions notre essence profonde... cet espace où nous sommes tout déjà.

Bon vendredi mes amis(es) xx


12.10.16

Quels sont les comportements à développer en accompagnement fin de vie ?



Quels sont les comportements à développer en accompagnement fin de vie ?

Oui quels sont-ils ? Il n’y en a aucun.
Les comportements à développer sont conséquents de ce qu'on s'attend à recevoir d'une personne qui accompagne. Mais, entre vous et moi, lorsqu'on est devant une personne en fin de vie, dans un contexte où tous les masques tombent, où la personne même est dans tant de vulnérabilité qu'elle ressent vraiment tout de ce que l'autre dégage au travers sa seule présence, à quoi sert de développer des comportements factices.
La vraie façon d'aborder le don de soi dans une optique d'accompagnement véritable, est de s'être vidé de soi-même.

Qu'est ce que ça veut dire ?
Ça veut dire qu'à tous les niveaux de notre être, on se soit offert cet amour dans un cheminement axé à la compréhension des blessures et au dépassement. En d’autres mots, il faut avoir fait le ménage en soi-même pour ne pas arrivé auprès d’une personne malade avec tout nos bagages à la main.
Essayer de se composer un comportement ou une façade sera toujours perçu par la personne malade ou en fin de vie. Je ne dis pas que cette personne mettra d'emblée le doigt sur le bobo, mais elle ressentira un profond inconfort... un inconfort assez important pour lui empêcher d’être et d'occuper la place qu'on tente justement de lui offrir.

Isabelle Pitre, présidente du Réseau des accompagnants en fin de vie

Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...