19.11.24

Âmes mémorielles et programmations

 


Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines programmations ont la couenne dure.

Le monde astral de l’âme est parsemé de dualité, cela fait partie de sa structure. Toutefois, la plupart des égrégores puissants sont alimentés par l’homme lui-même grâce à des procédés de détournement d’attention. Depuis la fin des croisades, soit au début du 18ème siècle, on a détourné la pensée humaine dans son fondement. Avant cette époque, il n’y avait nul besoin de le faire puisque l’inconscience régnait en maître nonobstant les classes sociales. Mais à un moment donné, la conscience a fait un bond. La renaissance et les mouvements humanistes de l’époque ont favorisés cette élévation massive. On voulait être instruit, que la connaissance soit l’affaire de tous et bien évidemment, des stratégies ont dû être mises en place pour pallier à cette expansion non souhaitable. Le mensonge cosmique a toujours existé. On peut affirmer que ce terme fait référence à la limitation dans la psyché de l’homme qui n’est pas conscient de cette limitation. Depuis 2020, on en parle largement sur les réseaux sociaux en mentionnant des expressions telles ; les endormis versus les éveillés. Mais l’éveillé demeure endormi sur bien des aspects de son être, même s’il voit davantage la manifestation de la noirceur du monde qui l’entoure. Il ne sait pas encore que cette noirceur l’habite, et de ce fait, continue de la projeter à l’extérieur.

Ce mensonge, c’est justement la vie basée sur la projection extérieure, sur un espace-temps pratiquement figé par des énergies basses, lentes, involutives. C’est le poisson qui regarde la vie au travers son bocal, sans avoir la présence d’esprit de comprendre qu’il en est séparé. Son mental est obnubilé par une perception incomplète du réel de la forme, qui comme on le sait, est manipulé selon des agendas bien précis.

Le monde de l’astral représente une étape que nous sommes appelés à dépasser. Par un premier éveil bien entendu, ce qui laisse une chance à la connaissance d’entrer de plus en plus dans le voile de l’ego. Aujourd’hui, plus de gens prennent le chemin de la conscience, de la vision intérieure, et sont à même d’agrandir leur perception autrefois limitée. En ces temps de révélations, notre vision chevauche à la fois la matrice et le plan du bas astral. Le poisson prend conscience qu’il est séparé du monde, tout en prenant en considération l’existence de son bocal. Ce qui ne lui donne pas encore les moyens d’en sortir. Bien que nous soyons au parfum des stratégies mises en plan dans les mondes invisibles pour tenter de maintenir en place une matrice artificielle, nous n’avons pas la maîtrise des barrières que nous érigeons dans notre propre psyché, ni de ce qui filtre la lumière. Nous l’empêchons d’entrer pour diverses raisons, notamment par les programmations astrales dont nous n’avons pas la main mise et les croyances que nous continuons d’entretenir en sachant toutefois qu’elles ne sont plus nécessaires. On pourrait penser que c’est de la paresse et on n’aurait pas tort. Bien que le savoir nous percute, notre volonté d’agir n’est pas encore assez solide. Du reste, bon nombre de personnes ne savent pas quoi faire, et s’ils le savent, trouvent que les solutions sont trop simplistes pour être efficaces.



Illustrations : La lumière de l’esprit descend et s’infiltre par les brèches dans le voile de l’ego. La perception de l’individu s’agrandit. En position d’observateur, il voit le scénario, apprend à discerner les formes et à s’en détacher.  

C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle nous continuons de vivre des années noires. Plusieurs ont encore besoin de voir, de vivre des influences extérieures pour finalement se ramener à eux-mêmes. Cette impression d’écœurantite que l’on vit actuellement doit pousser les personnes volontaires à se détacher du monde matériel, des croyances et de la vie d’avant. On se rend compte que ce n’est pas vraiment la forme qui est problématique, ni la dualité comme telle qui émerge du monde de l’astral, c’est la perception de l’individu. Il croupi encore dans l’inconscience face à lui-même, non instruit de ce qu’il est ou des responsabilités qui lui incombe d’avoir dans son retour à l’esprit. Tout cela demeure bien incomplet.

On sait que l’intelligence vient de l’esprit, que l’esprit descendra dans la conscience de l’homme au fur et à mesure qu’il aura nettoyer cette fine couche de fumée qui appartient au monde des polarités sur lesquelles s’appuie son quotidien. Si on sait lire les manifestations extérieures comme on lit un livre, on pourra traduire les chemtrails et tout ce qui vient du ciel comme étant des éléments de notre conscience. Une conscience encore dans le brouillard, qui cherche une porte de sortie, encore cachée de sa propre lumière. Une conscience qui s’attache à la propagande, source de diffraction de sa lumière personnelle. Plus la lumière entrera dans la conscience de l’homme éveillée, plus son mental ego s’effondrera. C’est ce que l’on voit dans la prochaine illustration. La vie que nous partageons ensemble en Amérique du Nord comme à travers le monde, est une fabuleuse métaphore de ce qui se passe dans le mental de l’homme. Je ne sais pas si mes illustrations vous ont appris quelque chose au-delà des mots que j’utilise, mais c’était mon intention. Le nouveau mental de l’être humain se nomme le supramental. Et c’est grâce à ce positionnement de la conscience que le voile du mensonge cosmique qui limite notre perception face à la vie, se dissipera.


Lady Isabelle, Extrait de Passage à vide

22.10.24

Clin d'oeil


Souvent en marchant, il me vient des idées loufoques. Si bien que je me demande pourquoi ma pensée prend le large, et puis je trouve. 

Ce matin, mon trajet me transporte au abord d'un chemin de campagne. Les couleurs de l'automne sont absolument merveilleuses. Quand j'arrive près des grands champs, j'observe ceux qui sont déjà prêts pour l'hiver, et les autres qui attendent le gel avant la récolte du maïs. 

Au fond de l'horizon, tout près des bois, cet aigle que je connais, plane sans jamais bouger des ailes. Je contemple son vol alors qu'il tourne en rond encore et encore durant quelques secondes, puis fuit subitement. Il a vu quelque chose. 

Je me met alors à balayer des yeux le décor, tentant d'imaginer ce qu'il a pu voir. Et l'idée me vient de cet aliens du film THE PREDATOR. Mesurant une quinzaine de pieds et habillé tout de noir, il tourne la tête dans ma direction. Je sais dès lors que s'il décide d'enclancher sa course, il sera dans ma bulle en moins de deux, et mes chances de survie sont égales à zéro. 

Alors je réfléchis aux scénarios possibles, et du coup, je m'arrête sur celui qui fait le plus de sens ; une attitude de "non" que je vous explique à l'instant. Oui ça a l'air stupide quand on y pense, mais j'ai déjà vécu quelque chose de similaire à maintes reprise avec les chevaux. Car, croyez-moi, ils ne sont pas tous dociles. Certains utilisent l'intimidation pour se placer en dominant, et quand ça marche, quand l'homme a peur, l'escalade des moyens pour maintenir la dominance impressionne. 

Mais la force de l'intention est prodigieuse si on ne laisse aucun doute s'immiscer. Devant un cheval qui me charge au grand galop, avec la bouche ouverte et prêt à mordre, je fais un pas en avant. 

Dans ma tête, une seule idée persiste. 

Je lui dis mentalement et à travers ma posture, que s'il me frôle d'une quelconque manière, je fais un steak avec lui. 

Je l'attend sans broncher. 

Il s'arrête de façon spectaculaire à environ une longueur de cheval, se retourne et fait semblant de passer à autre chose. Dans sa tête, il se demande s'il doit me "truster" ou fuir, et je vais vers lui sans plus attendre. La tension se relâche. 

C'est ridicule je sais, mais devant cet aliens, je ferais la même chose, et ça me réconforte de le savoir. Pourquoi ne pas devenir chummy-chummy avec lui ! Je repense à tout cela en me disant que tout est illusion, et que cette position de "non" est une énergie fabuleuse que l'on peut habiller chaque fois que l'émotion tente de prendre le dessus sur l'intelligence. 

Lady Isabelle

Principe de volonté


Krishnamurti disait que dans tout désir, tout acte, même dans le plus insignifiant qui soit, il y a des répercussions ; dans le champ d’énergie qui nous entoure ainsi que dans celui que nous portons en nous. C’est comme la goutte de colorant rouge que l’on introduit dans un verre d’eau limpide et qui en colore l’entièreté.

Donc toute pensée qui s’immisce dans notre conscience, qu’elle soit négative ou positive, a un effet immédiat sur notre organisme cellulaire, puis sur les vibrations qui émanent de notre corps et rayonnent à l’extérieur. Par conséquent, vigilance et volonté deviennent des forces puissantes, qui nous orientent dans une direction que nous souhaitons voir venir.
Quand la volonté n’est pas, c’est le programme de base qui prend le relais, celui de l’inconscient. Celui-ci, nous le savons déjà, n’aime pas le changement. Il en a même horreur. Il reproduira dans une exact précision les mêmes expériences que la veille et l’avant-veille afin de maintenir le statu quo dans tout le système. Quand la volonté est dirigée par l’ego, on n’est guère plus avancé. L’ego étant un ensemble de filtres qui répond bien aux programmations de la matrice et qui en général est pratiquement toujours en conflit.
Par où devons-nous commencer, me direz-vous ? Par la connaissance de soi bien entendu. C’est inévitable. Si on ne se comprend pas soi-même dans nos structures, on se retrouve la tête dans les nuages, dans un monde irréel. Chacun doit apprendre à s’observer, à analyser ses comportements, ses ressentis, à traduire les différentes formes de langages, celui du corps à priori, puis celui de la réalité qu’il projette.
Ce qui est réellement en train de se passer en soi-même demande qu’on s’arrête, qu’on active sa conscience pour prendre du recul, qu’on mette en marche les facultés du néo-cortex ; l’analyse, la réflexion, le discernement, la synthèse pour décrire des éléments plus abstraits, présents dans l’énergie. Les deux hémisphères sont sollicités d’une égale manière. On peut dès lors observer en fonction de nos rapports, parce que la vie est une perpétuelle mise en relation. Il devient inutile de s’asseoir sur un coussin dans un endroit tranquille et de méditer durant des heures. Lorsqu’on en comprend le principe, on se rend compte que personne n’existe de façon isolée. Nous avons besoin de reflet pour avoir conscience de soi, de relation avec des personnes, des choses ou des évènements, pour se tricoter une histoire.
Lady Isabelle - Extrait de Passage à vide

15.10.24

L'incarnation

 


Drôle à dire, mais bon nombre de gens dans la spiritualité ne sont pas tout à fait alignés dans leur incarnation. Ils sont plutôt prisonniers d'un piège de l'esprit dans lequel ils se complaisent. C'est ce qu'est la matrice, un piège comportant une multitude de facettes.
Même l'ascension en 5D promue de façon ostentatoire depuis 2012 était fausse, comme tout le new age et les formes psychédéliques utilisés pour se connecter à la source alors qu'en vérité, la source est déjà là, dans notre part organique, et non dans la psyché.
Pour savoir, pour être connecté à son essence, il faut d'ors et déjà être complètement incarné dans son corps. Car c'est par lui, par la connexion au réel, que l'on prend conscience de qui on est, que ce soit au point de vue mémoriel ou divin.
Malheureusement, c'est ce que les gens ne font pas alors qu'ils arrivent dans une dimension de forme. On s'incarne à moitié et on développe un monde parallèle dans sa psyché pour toutes sortes de raisons. La principale, c'est qu'on ne veut pas souffrir, on ne veut pas voir la bête, le négatif qui nous gruge par en dedans tout en nous faisant croire qu'on est de la lumière.
Je ne dit pas que la lumière ne nous représente pas, au contraire. L'énergie est de la lumière. Je dis seulement qu'en étant dans un piège ou tout est beau et tous le monde est gentil, on est en face de fausse lumière ; de lumière artificielle.
L'incarnation fait mal au corps. Cette densité est difficile à vivre. Les mémoires qu'on trimballe dans ses bagages aussi. Mais il faut aller jusqu'au bout, prendre place complètement dans son corps pour bien discerner ce qui nous habite, l'accueillir, l'accepter, et éventuellement avec une conscience juste, transmuter tout cela, car ça ne nous définit pas.
Avant que la psyché sorte de ses programmations de l'âme, on intégrera cette souffrance qu'on a vécu par le passé dans cette expérience humaine ; pour la décortiquer, la comprendre et s'en désidentifier. On cessera d'être dans la fuite ou le déni de l'existence des énergies involutives qui nous habitent. On cessera de se cacher derrière des faux gourous qui flatte notre ego spirituel en contrepartie d'une dépendance tacite, utile pour aspirer nos corps d'énergie, car de tous les enseignants, ce sont eux les plus parasités !
Bon retour à la réalité 🙂
Lady Isabelle xx

7.10.24

L'impermanence des choses


 On désire et on s'attache…

La notion de désir incite les êtres à s’attacher désespérément aux choses de ce monde. L'attachement peut être matériel, comme on s’attache à sa voiture, à sa maison, ou de manière plus abstraite, à son conjoint ou à ses enfants.
D’emblée, nous allons jusqu’à nous attacher à des souvenirs du passé, à des maux, et même des maladies. -"Je me souviens de cette relation qui m'a fait tant souffrir, de la fois ou je suis tombé."
Nous pratiquons ces actes inconscients de saisie, croyant que nous en retiendrons le message ou l'essence. -"Je veux que ce soit comme avant, ou je veux que ça reste, dirons-nous. "Cet instant est à moi, ça m'appartient." "Ce chemin est le mien..."
Notre attachement aux choses de la matrice est insensé.
Il passe par divers degrés d'innocence, et notre désir de posséder, de s’accrocher à ce que nous avons acquis, amassé, vécu ou édifié tout au long de la vie, nous sépare du fondement même de la Conscience.
Ces gestes répétés de saisies sont des perceptions mentales erronées. Mon, ma, mes, nous poussent à vouloir retenir quelque chose qui n'existe plus ou qui aspire à bouger, à prospérer. Quand on retient, cela n’engendrent que souffrances et désespoirs, car de cette façon, nos désirs ne peuvent jamais être assouvis. Tout nous échappe, nous glisse des mains.
Le réel est sujet à la non-permanence alors que tout change et se transforme et qu’en fin de compte, tout changement est précaire. La réalité matricielle quand à elle, est artificielle. Elle ne suis pas les Lois de l'Univers. Le changement est induit par la pensée. L'illusion est fixé dans le temps.
En fait, nul être, nul objet ne demeure pareil à lui-même plus d’un instant, et ce, même si on tente de tout figer. Tout ce que nous observons, entendons, ressentons est en état de transformation perpétuelle. Il y a la naissance, la croissance, le déclin et la destruction; la mort. Nous sommes en quelque part dans ce mouvement d'éternel recommencement, et comme les saisons, nous nous transformons.
Laissons aller ce qui doit être, acceptons notre réalité dans ce message profond qu'elle nous transmet, et voyons le réel tel qu'il est, sans retenue. Cessons de nous attacher aux êtres, aux choses, de nous censurer, de figer les mémoires, et questionnons-nous sur l'unique instant qui importe vraiment ; le présent.
Est-il réel ou artificiel ?
Bonne semaine mes amis(es)
Lady Isabelle xo

29.9.24

Désillusion

Nous terminons déjà le mois de Septembre, qui, ayant bénéficié d’un ensoleillement record, déroule maintenant son tapis de feuilles. L’automne, pour ma part, c’est le retour à soi, et cette semaine, prise d’une lourdeur existentielle, je me suis souvenue de quelque chose d’important. Je tenterai de vous le partager du mieux que je le peux.

J'ignore si ces souvenirs sont « fiables » ou si c’est mon imagination qui fabule. Toutefois, je sais que le réel et l’imaginaire viennent de la même source. On ne peut pas inventer une information qui ne vit pas déjà, à l’état de latence, dans notre champ d’énergie.

Donc, il s’agit ici d’une expérience faite il y a des années au moyen d’une technique d’hypnose humaniste, technique qui permet entre autres d’expérimenter une expansion de conscience, notamment dans le champ de l’âme.

Je ne me souviens pas de l’entièreté de l’expérience, mais d’une bribe seulement, quasi impossible à oublier compte tenu de l’intensité du message. 

J’étais dans le monde de la mort, et quand je dis « JE », je parle de ma conscience, de mon être. 

Dans l’astral, on se retrouve entre deux mondes, à devoir faire un choix entre la réincarnation ou le recyclage. La réincarnation, vous connaissez. Le recyclage, c’est ce chemin qu’on prendra si on choisit de ne plus s’incarner. On meurt une seconde fois à soi-même, à sa conscience d’être pour devenir tout et rien simultanément. Il n’y a plus de distinction, d’individualité inhérente à la structure d’un plan de forme, plus de dualités. 

Alors, je suis là, en compagnie d’un « allié », une présence inconnue mais bienveillante, qui m’accompagne. Je suis debout aux abords d’un puit de lumière, là où un rayon éblouissant descend vers une dimension inférieure. Je sais que ça représente ma future incarnation. Je vois ma vie actuelle d’un bout à l’autre et je suis émerveillée. Wow…


Alors, nait en moi un sentiment si fort qu'il me chavire, suivi d’un mélange d’enthousiasme, de plénitude et de joie intérieure. Je ressens la promesse d’un jour de fête, le début d'une épopée grandiose, le continuum de ma vie.

Je ne saurais dire ce qui motivait un tel sentiment. Était-ce en comparaison des vies passées ou si c’était vraiment ce que je voyais dans la magnificence de ce rayon, mais j’ai dit « OUI », oui sans hésiter, et j’ai sauté sans réfléchir tant l’excitation était grande.

Une fois arrivé à terme, dans l’ébauche du fœtus, ayaya que j’ai souffert.

J’ai tellement souffert de cet état, c’est indescriptible. J’ai tout de suite pensé à cette fichue souffrance, combien j'en avais négligé l’existence,  autrement je n'aurais jamais plongé. Comme une condamnation à vie, on s’y confronte d’une manière plutôt brutale une fois que notre essence prend place dans la 3D.

Comment avais-je pu oublier ça ? 

Du coup, je me suis fâchée contre moi-même, me répétant combien j’avais été sotte de croire pouvoir vivre l’amour à travers mes sens dans une incarnation terrestre. J’ai eu mal longtemps, puis je m’y suis habituée. J’ai docilement accepté la nature inversée de la réalité matérielle. J’ai joué le jeu du conditionnement pour pouvoir renouer avec l'existence... jusqu’à me perdre et omettre qui j’étais.

Quel choc !

Je me retrouve aujourd’hui à ressasser ce souvenir car longtemps, je me suis dit que je m’étais menti à moi-même. 

Je n’avais rien compris.

Être devant un choix si important remet les choses en perspective. Si j’avais su me composer un double éthérique, j’aurais probablement pu continuer de vivre dans une conscience d’être individuelle tout en ayant la connaissance qu’on est aussi la source elle-même, et m’élever peut-être, dans des dimensions plus raffinées. Mais, quand la conscience n’est pas encore assez structurée pour développer ce double de notre vivant, on se retrouve face à ce dilemme ; soit on se réincarne en maintenant cette conscience d’être, soit on passe au recyclage, de retour à la source, où il n’y a pas lieu d’exister en étant dans le moi ou dans le soi, où on n’est plus rien et par ailleurs qu’on devient tout. Le premier choix implique quant à lui cette vie de misère, où de temps à autre, on touche à la béatitude, mais également où l'on accepte de jouer le rôle d'un avatar stupide qui avance en passant des épreuves dans un jeu vidéo.

Aujourd’hui, quand je regarde ma vie, je peux comprendre mon enthousiasme. Ça va possiblement mieux se finir que ça avait commencé. Mais c’est quand même fou cette amnésie du supplice d’être présent en 3D, à quel point on s’habitue à ce bagage. On accepte ce corps de souffrance et les mémoires qui s’y rattachent juste parce qu'on veut continuer d'être et d'expérimenter. 

D'un côté, c'est un réel privilège de faire l'expérience des sens. De l'autre, le prix à payer est l'enfermement de l'esprit dans la forme, et les limites à franchir qui vont avec. 

Alors, on passe sa vie à s’ajuster, à défaire, à chercher la sortie, à nettoyer encore et encore pour s’approcher d’une expérience plus significative, plus alignée, plus intelligente, ancrée profondément dans notre esprit. Mais, c’est peine perdu. On ne s'en libère pas.

En quittant ce monde, je serai probablement encore face à ce maudit choix ; continuer d’exister en conscience, ou me faire recycler dans le grand tout. Cette fois-ci, ma réflexion sera plus longue. Je prendrai le temps, et il se peut que je dise non.

Je pourrai devenir « amour pur » vu que j’ai échoué à le laisser me pénétrer entièrement quand j’étais ici.

Car c'est bien de cela qu'on parle n'est-ce pas ; d'amour.

Lady Isabelle xx

19.8.24

 

J'ADORE cette température fraiche de fin d'été.
J'ai l'impression qu'elle porte en elle le message des récoltes et de l'abondance !
Les fleurs, les fruits, Mon doux... que de beautés à contempler.
Les oisillons chez moi ont appris à voler et s'amusent maintenant à virevolter de branches en branches. On les entends presque rire dans le plaisir d'être soi.
L’abondance implique une immersion dans l’amour de soi et la confiance dans l’ordre des choses.
Oui tout part de soi, et cet ordre, cette intelligence intrinsèque EST et SERA TOUJOURS derrière l'illusion de ce qui se passe autour de nous.
La vérité se manifeste dans les choses les plus naturelles ; en d'autres mots, dans ce qui n'est pas manipulé par la main de l'homme. C'est notre point d'ancrage à la terre, notre certitude.
Pour y avoir accès, nous sommes appelés à désapprendre nos fondements, à se délaisser des conditionnements sociétaires pour porter notre attention sur la nature elle-même et la beauté de la création.
Nous sommes appelés à voir la vie au travers les yeux de notre âme, pour réaliser par cette action que nous sommes tous de magnifiques miracles.
J'ai foi qu'en notre cœur nous pouvons puiser assez de force pour transcender le bas astral et participer à la création d'un monde meilleur. Créons la beauté et l'abondance, et laissons aller l'illusion qui se dissous d'elle même puis disparaît.
Lady Isabelle xx

Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...