Lorsqu'on ignore l'expression d'une blessure profonde, nous créons une dualité entre ce que nous sommes au présent et ce que nous aspirons à être.
Lorsqu'on refoule profondément nos ressentis, c'est comme si on camouflait la poussière sous le tapis tout en fesant comme si rien ne paraît, nous savons d'emblée qu'un jour ou l'autre il nous faudra faire face à ce qui est caché.
Ce qui est refoulé n'est pas neutralisé. Au bout d'un certain temps, toute chose que nous avons dissimulée dans le noir se corromp, et nous avons peur peut-être de confronter cette réalité qui demeure présente malgré notre ignorance. Il faut être aveugle pour ne pas voir, alors qu'après un temps, l'expression ignorée est devenue si immense qu'elle bloque l'accès à notre plein épanouissement.
Les choses ignorées restent présentes.
Les choses ignorées restent présentes.
Elles sont là, et continuent d'agir en background à l'encontre de ce que nous souhaitons pour nous-mêmes. De ce fait, l'auto-sabotage prend le relais, allant parfois jusqu'à miner la santé. Tout est bon pour faire passer le message. L'inconfort se transforme en mal-être, parce qu'on n'a pas su regarder ce qui était là au moment où il le fallait. Oui, tellement près de nous... en nous, dans sa véritable nature; la vérité parle et on a peur de l'entendre.
L'acceptation est une première étape simple qui nous invite à observer. À avoir un regard objectif sur les choses, et s'ouvrir à les comprendre telle qu'elles se présente. Lorsqu'on accepte sans juger, on intègre l'existence de ce qui nous faisait souci avec plus de conscience. Nul besoin d'être fataliste, accepter n'est pas une fin en soi. C'est le commencement d'une présence à soi plus significative, et en même temps, plus détachée. Être présent dans ses sensations, c'est se donner le temps de les vivre, de prendre ce qui se présente à soi comme un matériau neutre que nous pouvons utiliser, transformer ou laisser être selon notre envie du moment.
L'acceptation est une première étape simple qui nous invite à observer. À avoir un regard objectif sur les choses, et s'ouvrir à les comprendre telle qu'elles se présente. Lorsqu'on accepte sans juger, on intègre l'existence de ce qui nous faisait souci avec plus de conscience. Nul besoin d'être fataliste, accepter n'est pas une fin en soi. C'est le commencement d'une présence à soi plus significative, et en même temps, plus détachée. Être présent dans ses sensations, c'est se donner le temps de les vivre, de prendre ce qui se présente à soi comme un matériau neutre que nous pouvons utiliser, transformer ou laisser être selon notre envie du moment.
Le refoulement crée des noeuds alors que faire face dénoue, libère .
Lady Isabelle xx
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