«C'est une chose merveilleuse que de s'arrêter. En s'arrêtant, le calme devient possible, la paix devient possible et avec elle la guérison».
S'arrêter veut dire: prendre une bonne respiration et aussi, expirer de manière à cesser totalement la course qu'il y a dans l'esprit ou dans le corps. Car lorsqu'on ne court pas au sens propre, on le fait au sens figuré... et comme ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut, c'est partout finalement que se manifeste cette frénésie. Tant que nous continuons de courir après quelque chose ou pour échapper à quelque chose, la course continue. S'arrêter, être calme, en paix, est la condition première de la guérison. C'est à partir de là qu'on commence à se sentir apaisé et reposé.
Grâce à cet acte volontaire, nous pouvons pratiquer notre vision intérieure et même regarder plus profondément. S'attarder à voir la véritable nature de la maladie, le sens caché de la douleur qui n'est là au fond de nous que pour être reconnu. Regarder devient plus facile une fois qu'on s'est arrêter, et avec cette vue profonde s'installe le sens et la compréhension. Nous avons vu, reconnu, accueilli, accepté ce qui est; sans juger du pourquoi et du comment, sans prétendre tout savoir, sans justifier ou argumenter et dans l'absence de temps, là... maintenant.
Nous survivons aux douleurs. Nous traversons la souffrance. Nous en supportons l'intensité et la durée parce que notre conscience SAIT comment survivre. Alors, donnons-lui la chance de se manifester.