12.12.16

J'aurai 55 ans

J'AURAI 55 ANS DANS QUELQUES JOURS.

C'est quelque chose !

Quand je regarde en arrière, je n'en reviens tout simplement pas de tout ce chemin parcouru. Non seulement à cause de toutes ces heures que j'ai mise à expérimenter la vie de diverses manières, mais aussi de toutes les autres qui m'ont fait tant souffrir ou pleurer.

Il en a fallu des heures de travail sur moi-même pour en arriver à mieux comprendre la vie et ses leçons. J'ai dû apprendre à m'aimer beaucoup pour réaliser qu'à chaque message qu'elle m'envoyait par exemple, il n'y avait rien de fondamentalement bon ou mauvais. Non, parce que ma réaction, ma perception finale dépendait toujours de moi. Cest ce qu'on appelle avoir le libre arbitre. D'ailleurs, les fois où je me suis abandonné à elle (la vie), je me suis sentie complètement habitée de son amour et je me rend compte maintenant à quel point elle a toujours été là pour moi. Je t'aime ma bonne étoile.

Petite, je voyais la cinquantaine bien loin. Si loin en fait que j'avais de la difficulté à pouvoir m'imaginer la vivre un jour. Aujourd'hui pourtant, après 5 ans à ce rythme, je peux vous dire que je n'ai pas du tout changé. Je suis encore cette petite fille remplie de rêves si grands et si humains (rêves qu'on m'a reproché longtemps) qui a traverser sa vie dans une position d'observateur. J'ai été un leader, une aidante, une enseignante, une coach, une inspiration, un exemple à suivre, une auteure. Ce sont des rôles que je m'étais vu jouer dès l'âge de 4 ans.

Maintenant ce 55 ème rime avec la liberté. (Liberté 55, oui je sais)

Liberté d'être moi-même sans m'attendre que l'on soit en accord ou non. Même que plus on est soi-même et plus on est aimé.
Liberté de penser sans avoir de limites.
Liberté d'écrire les mots qui me viennent de mon coeur et de vous les partager.
Liberté de créer un espace si grand pour me permettre de me réaliser car je n'ai pas fini.

Je vous souhaite à tous et toutes mes amis (es), de pouvoir vous réaliser tout autant. L'amour de la vie est sans limites, je vous le dis.
Soyez-en assuré ; )

9.12.16

Je suis une aurore

JE SUIS UNE AURORE...
car le matin est mon plus beau moment.

Quand le soleil se lève, on dirait qu'une nouvelle page s'ouvre dans ma vie. Mes idées foisonnent dans l'attente d'être vues, entendues, comme si elles avaient pris toute la nuit pour se préparer. Et j'ai besoin de leur donner ce temps pour leur permettre d'être avant de savoir ce que sera aujourd'hui.

Peu à peu, oui tout comme vous mes amis (es), je m'éveille à la beauté des choses qui tranquillement prennent forme autour de moi. Mais juste avant, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, on peut voir ce qu'était hier si on regarde bien, car des vestiges traînent ça et là comme des pistes d'animaux dans la neige.

Et puis tout à coup, tout cela disparaît...
Au même moment où le jour s'installe plus solidement.
Des lors, hier n'existe plus, ni la nuit ni les rêves ou les messages qu'ils transportent. Que l'exaltation de naissances qu'on ne connaît pas et que l'on découvre au grand bonheur peut-être de l'enfant qui vit en nous.

Je suis l'aurore ...
puisque toujours je suis entre deux mondes, toujours je me renouvelle !
Bonne journée xx


15.11.16

Tranche de vie


J'ai joué du violon classique durant presque 15 ans, de l'âge de 3 ans jusqu'à environ 18 ans. Je suis donc passé du quart de violon, au demi, puis à l'entier. Déjà toute jeune, je me souvenais de mélodies des grands maîtres de la musique sans jamais les avoir entendu. D'où ça me venait reste un mystère. J'ai fais le conservatoire de musique en violon, option composition et ondes martenot puis j'ai laissé la musique pour découvrir le monde. À cette époque, j'avais ce qu'on appelle... l'oreille absolue.

Aujourd'hui, grâce à cet apprentissage, aussi lointain est-il maintenant, je reconnais facilement la fréquence et la vibration de l'énergie que dégage les gens, les animaux, la nature etc... c'est subtil et cela m'aide beaucoup à m'ajuster au TON de la conversation.

Oui, car j'utilise la même façon de me moduler à l'autre que celle qu'on utilise en musique pour ACCORDER une corde de violon. D'ailleurs, ne dit-on pas que deux fréquences qui s'accordent sont sur la même longueur d'onde ?! On appelle ça de la synchronisation.

Rien ne se perd dans ce que nous choisissons de vivre, et tout a un sens immensément grand. La vie peut effectivement être une mélodie et dès lors, nous en devenons les musiciens. Nous pouvons créer ainsi ce que nous voulons en apprenant simplement à nous moduler sur une fréquence précise. 

Bon mardi xx

1.11.16

Être à la mode


Être zen ou dans la pleine conscience est devenu une mode aujourd'hui qui prend de plus en plus d'ampleur. Cela repond aux manques de notre société, notamment aux manques d'estime de soi, d'amour de soi, aux besoins d'être vu et reconnu et en même temps, ça créé des dependances.

Les grands mouvements qui naissent à l'heure actuelle ne sont que des formules de marketing qui en mettent plein la vue. Quand on a terminé de lire ce que j'appelle un livre bonbon..., ou d'assister à une conférence de motivation, le retour à la réalité nous pèse. Et... plutôt que d'y faire face de manière objective, les gens enfouissent leurs problèmes dans le deni tout en continuant de nourrir la dépendance.

Mes amis (es), on oriente sa vie et surtout son budget pour suivre la masse, et "être hot" aux yeux des autres. Pour qui vivons-nous ? Oui, pour qui vivez-vous ?

Si plus personne n'est la demain matin pour vous encourager ou vous reconnaitre, comment donc allez vous survivre ?
Posez vous la question...
Vous aimerez-vous assez pour ne pas tomber dans la dépression ?

La spiritualité vous savez, cela se vit de soi à soi. C'est un espace sacré qu'on ne partage pas nécessairement avec tous les gens.
L'amour de soi, ce n'est pas "hot" comme on dit. C'est un long travail que l'on s'accorde à soi-même. On n'a pas besoin d'être transparent vis-a-vis des autres et de tout montrer de soi. Encore une fois, ce que nous sommes profondément est quelque chose de précieux qu'il nous appartient de chérir et de prendre soin...

Nous pouvons le vivre dans l'humilité et dans le respect de son propre coeur.

Bon mardi xx

31.10.16

Jouer des rôles


L'Halloween est une journée de mystère aujourd'hui. Les tout petits (et les plus grands) s'affairent à se déguiser et jouer des rôles pour s'amuser.

Jouer un rôle mes amis(es) est une façon de vivre qui est inhérente à l'être humain. Jouer un rôle ne veut pas nécessairement dire que d'emblée nous ne sommes plus nous-mêmes. Non, pas du tout. Par exemple, lorsque nous sommes dans le rôle du parent envers nos enfants, ou encore celui de l'enfant envers nos propres parents, nous concluons une sorte de mandat. Le rôle de l'enseignant face à l'apprenant, ou celui de l'apprenti vis-à-vis du maître nous placent toujours dans une optique de rapport à l'autre.

Il ne faut pas trop prendre ces rôles au sérieux, ni les habiller trop longtemps. Comme un déguisement d'halloween, nous pouvons mettre le costume de Superman pour sauver la terre dans un instant de panique, mais enlevons-le tout de suite après au risque de s'épuiser à personnifier le sauveur !!

Demeurons flexibles dans nos choix de rôles... comme quelqu'un qui devant son garde-robe, regarde quel costume il va porter aujourd'hui.

Bon Lundi mes amis(es) et joyeux Halloween xx

26.10.16

Le besoin de reconnaissance

LE BESOIN DE RECONNAISSANCE DANS L'ACCOMPAGNEMENT

Nous avons tous ce besoin de reconnaissance (d'être reconnu dans sa vraie nature) et c'est le plus beau cadeau qu'un(e) accompagnant(e) puisse offrir à la personne qu'il/elle accompagne.

Le besoin de reconnaissance de l'âme est quasiment inexistant tout au long de la vie humaine. On est reconnu certes dans nos actions, dans nos comportements mais nous vivons nous-même dans le déni de notre propre vulnérabilité, de notre vraie... beauté. Alors qu'elle prend toute la place lorsqu'on côtoie la fin de vie, on se retrouve devant une partie du soi que l'on ne connaît pas du tout... et qu'on doit néanmoins accueillir et aimer.

Être reconnu, dans la compassion et dans l'amour inconditionnel est à la base même de la vie. Être reconnu pour ce que l'on est ni plus ni moins, sans avoir à prouver qui on est, sans avoir à répondre a des attentes quelle quelles soient, est un besoin intrinsèque à chaque être vivant. N'hésitons donc jamais à reconnaître l'autre dans sa réalité subjective, son monde, sa façon de penser, ou de voir la vie... et voyons la partie parfaite de cette personne, voyons sa beauté profonde et les épreuves qu'elle a du traverser pour en arriver là.

Beau jour dans la paix de l'esprit xx

17.10.16

L'accompagnement


Quelqu'un me demande : Comment fait-on pour mettre de côté ce que nous sommes quand on sait que certaines blessures que nous portons sont inconscientes ?

Oui, tous le monde a des manques, tous le monde a été blessé un jour, mais ce n'est pas tous le monde qui chemine dans la guérison pour comprendre et dépasser ses blessures intérieures. Quand on a travaillé sur soi-même, on se rend compte plus facilement du chemin parcouru. On conscientise qu'on ne porte plus certaines blessures quand elles ...ne viennent plus nous mettre en réaction. Notre ressentis interne est alors neutre.... et ce calme intérieur en dit long.

Lorsqu'on est en réaction, il est bien naturel de penser ne pas être en mesure de bien accompagner quelqu'un d'autre. De un, parce que nous-mêmes sommes trop ébranlés pour avoir une bonne analyse de ce qui se passe vraiment, et de deux, parce que la place que prend notre propre inconfort domine sur l'inconfort de l'autre qui est en position de vulnérabilité.

Nous avons donc cette responsabilité de nous aider nous-mêmes avant d'aider les autres, de nous accompagner nous-mêmes avant d'accompagner les autres et de nous accueillir, de nous aimer etc... Dès lors, quand toutes ces grandes blessures ne font plus échos en soi, il devient plus aisé de se vider de soi-même pour accompagner une autre personne. Voilà toute la portée que prend le don de soi dans une optique d'accompagnement.

Bonne journée à tous xx

Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...