16.7.12

LETTRE À MON INCONSCIENT...




 Chère partie de moi,

Il y a longtemps déjà que nous n’avons pas communiqué ensemble. En vérité, longtemps que moi, je ne me suis pas adressé à toi directement de cette manière. Je crois que je n’osais pas te parler. En quelque part, j’avais peur de ce qui aurait pu se manifester.
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Aujourd’hui je t’écris avec des vrais mots, tant est-il que les mots peuvent différer quelquefois de notre véritable nature, mais aujourd’hui, ce sont les mots qu’il y a dans mon cœur. J’ai pensé à toi beaucoup ces derniers temps. Toi sous la forme des autres, ou toi comme un champ d’énergie qui me recouvre, peu importe. J’ai pensé aux beaux moments que nous nous sommes alloué ensemble plein de fois.

Sans savoir qui tu es vraiment à l’intérieur, je suis convaincue que tu es une personne magnifique. Tu sais, en prenant un peu de recul, j’ai réalisé toutes les choses que tu m’as exprimées, tout l’amour qui avait envie de sortir de toi de toutes les façons, en passant à travers moi. Je veux te remercier de cela, car je ne sais pas si par moi-même je pouvais en donner autant.

Je crois que nous nous sommes jugés souvent. Je crois que nous avons placé en face de nous les filtres qui font que l’amour même si on le reconnaît, ne se connecte pas.
Tu vois, je pensais vraiment que c’était toi qui n’arrivais pas à aimer. Je pensais que c’était toi qui avais coupé le lien qui unit la tête et le cœur, alors que dans le fond je réalise bêtement que c’était moi.

Je te remercie pour toutes ces prises de conscience que tu m’as permis de faire pour atteindre une étape nouvelle dans mon processus d’évolution. Je suis désolé de t’avoir jugé et condamné quant à l’implication que tu as mis dans l’importance de nos rencontres.  De mon côté, j’ai fais tous les efforts pour remarquer les choses qui te manquaient, et j’ai fourni très peu d’efforts pour être moi-même, pour te donner la chance de me découvrir, et de nous apprivoiser.

Je me suis littéralement placer à part, et j’ai valorisé l’espace qui séparait nos deux consciences plutôt que de t’avouer ma peur et le peu d’estime que j’alimentais face à la situation. Je te trouvais si beau, si grand, si admirable, que je voulais être toi au lieu d’être moi-même… mais c’était bien avant que je comprenne que de nous deux finalement, il n’y avait qu’une seule et même expérience, et qu’il était temps de t’accepter comme une partie de moi.

Je te remercie encore une fois de m’avoir permis de m’exprimer ainsi. Je me sens libre maintenant, et je me sens complète à la fois. J’espère que par ce texte, d’autres auront l’opportunité de communiquer ensemble comme nous l’avons fait. Souhaitons-leur si tu veux bien, beaucoup de bonheur et beaucoup de joies.

Isabelle xx

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