LA GUERRE DU BIEN ET DU MAL
Dans le processus de dégradation qui mène à la mort en général, il y a différents cycles que l'on reconnait bien si on a pris le temps de les observer. Dans la nature, rien qu'en observant les saisons, on est à même de réaliser ce que ces cycles comportent. La mort cellulaire en est un autre bon exemple puisqu'on peut peut la diviser en cycles : l'apoptose, l'autophagie et la nécrose. Bref, il en va de même avec tout ce qui existe sur terre.
La décomposition des corps, qu'ils soient denses, mentaux, organisationnels, systémiques ou énergétiques comportent approximativement les mêmes propriétés. Si bien qu'à l'apparition par exemple des bactéries sarcophages, on peut penser que non seulement il n'y a plus de retour en arrière, mais bien une transformation qui s'immisce vers une nouvelle forme de vie.
Il en va de même pour ce que nous sommes en train de vivre. Que l'on dise qu'il s'agit ici de guerre du bien et du mal, et voilà qu'on se trompe car malheureusement personne ne va gagner. Le bien et le mal ne sont qu'une seule et même chose qui répond aux structures et aux lois du monde de la forme. Ils sont parties prenantes des processus normaux d'une restructuration de la conscience, un changement de contenance tout-à-fait naturel qui fait suite à la putréfaction des corps.
Ce n'est jamais agréable j'avoue de faire face à la mort quelle qu'elle soit. Cela demande un détachement profond à la forme.
La mort d'une illusion, de systèmes. d'habitudes, de croyances, de gouvernances fait partie de la vie. C'est l'étape finale du cycle descendant, et ces principes-là sont les fondements même des Lois cosmiques dans lesquels nous pouvons voir l'infinité et l'éternité de ce que nous sommes.
La terminaison du cycle actuel nous montre bien le fond du baril. La merde est là, le corrompu, la putréfaction. Bien des situations en font foi. Il ne faut pas rester figé sur cette idée de perte d'un monde qu'on ne veut plus. Nous sommes plutôt appelés à lâcher-prise sachant que forcément un cycle ascensionnel se trouve à être la suite logique des choses.
L'esprit n'a pas de limites à l'expérience qu'il peut nous faire vivre.
Souvenons-nous que l'esprit n'est nul autre que nous-même à un niveau réalisé.
Être en contact avec SOI nous rassure en tant qu'ego, que la transition se fera sereinement... car personne n'a dit que l'ego devait se soustraire de l'équation. Au contraire, il fait partie des structures même de la verticalité et c'est grâce à son éveil, ses éveils devrais-je dire, qu'il s'harmonise et a soif de grandir.
Lady Isabelle xx