La dépendance affective... comment passer à côté quand des milliards de personnes se confondent dedans. Tous les jours, on entend des témoignages en ce sens. D’abord, disons que peu de gens ont connu une enfance heureuse. Toi et moi, on a tous eu des parents carencés, qui avaient non seulement leur lacune, mais qui suivaient, exactement de la même manière que toi, le modèle conditionné de l’amour en 3D.
Encore en 2022, on ne comprend pas nos besoins. On ne sait pas les écouter ou leur donner du crédit. Peut-être que toi tu es à l’écoute de ce que dit ton corps mais j’en doute. Tu as peut-être compris que tes émotions sont un indicateur de travail, mais si tes comportements disent le contraire de ce que tu penses, de ce que tu veux, hé bien c’est signe que le tout n’est ni enligné, ni juste pour toi, ni intelligent.
La venue d’internet nous a déconnecté du réel. On sait qu’aujourd’hui les relations amoureuses sont jetables. On ne sait plus comment les définir, encore moins les vivre, et bientôt, on ne saura même plus ce que c’est.
De plus, avec la venue des communautés LGBTQRST, on ne saura même plus qui on est. Alors on invente des problèmes qui n’existent pas. On en fait des descriptions scientifiques qui deviennent des croyances et des maladies dans lesquelles les gens embarquent et se définissent. Moi je suis comme ceci ou comme cela. Yééééé... Qu’on aime donc ça avoir une étiquette !
Cette chère étiquette n’améliorera pas les carences affectives dont tu es peut-être victime puisqu’on s’écarte du sujet principal. Encore une fois, quelqu’un met un plasteur sur un bobo qu’on n’a pas le courage de regarder en face. En parallèle, ces manques que l’on qualifie souvent de « vide intérieur » deviennent pour plusieurs des maladies, physiques ou mentales, que l’on traite comment ? avec des pilules bien sûr. De la sorte, on endort le corps, on déconnecte le système neuronal et par conséquent, son précieux message évolutif disparaît.
La dépendance affective engendre toutes sortes d’autres dépendances ; la dépendance à l’alcool, au sexe, à la cigarette, au sucre, à la nourriture ou à la drogue. Pourtant le geste demeure le même. C’est une forme d’autodestruction inconsciente, un trou sans fond d’une tristesse sans borne. Puis quand on y pense, on comprend que l’origine reste la même.
Dans le 0-6 ans, nous avons une période où la construction de plusieurs scénarios de vie se crée. Ces scénarios se basent sur des essais comportementaux issues des différentes soifs existentielles de l’enfant, notamment les besoins de reconnaissance, de structure ou de stimulation, et le parrainage négatif ou positif ou l’absence de parrainage des parents. Cet enfant continue de vivre en toi, et si tu n’as pas pris le temps de lui donner de l'attention, de la comprendre et de faire les mises à jour de tes programmes comportementaux, ils vont non seulement perdurer dans le temps, mais devenir ce que tu connais d’eux aujourd’hui ; envahissants. Ils vont te posséder l’esprit.
Aujourd’hui, avec ce que l’on connaît de l’évolution humaine, il n’y a plus de raison de demeurer dans ces programmations appartenant à la matrice. L’être humain est assez évolué en conscience pour développer son intelligence affective et s’éloigner, s’extirper des souffrances que génèrent ces comportements carencés.
Cependant pour y arriver, il faut un minimum de volonté. Cette volonté qui pousse l’être humain à vouloir changer. Pas au moyen d’un transfert de dépendance, non. En allant directement dans la souffrance afin de la comprendre, d’apprendre à l’aimer, et l’éradiquer. C’est le chemin le moins fréquenté, mais c'est le seul qui vaille.
Lady Isabelle xx