23.2.24

Inconditionnellement


 

Célibataire depuis longtemps, je n'ai jamais vraiment aimé être en couple. Ça ne me ressemble pas de partager le quotidien et les jours ordinaires avec un partenaire. En fait, ça m’embête.

On me demandait parfois ; Isabelle, as-tu aimé un homme ? et la réponse est non, même si j'ai eu des chums que j’ai apprécié, et un conjoint de longue date.

J’aime les êtres. J’aime le vivant. Je m’aime moi.

Par le passé, j'ai certes été en relation pour combler mes besoins comme la plupart des gens ici, mais rien qui ne vienne du cœur et qu’on peut appeler de l’amour. Je pense qu’on doit être honnête envers soi-même lorsqu’on se raconte, et cesser de se mentir pour gagner des points aux yeux des autres.

L'amour, je l'ai vécu dans des relations significatives, profondes. Je l'ai vécu dans l'accompagnement de personnes jeunes et âgées par exemple, comme dans l'accompagnement en fin de vie alors que les masques tombent et que l'essence se révèle. Je l'ai vécu en partenariat avec des amis animaux, les chevaux en l’occurrence, ou en étant en communion avec la nature, l'énergie et les éléments.

L’amour touche le cœur. Ça n’a rien à voir avec le sexe bien sûr, peu importe sa nature. Ceux qui mélange la sexualité et l’amour se racontent des histoires. Qu’elle soit tantrique ou pornographique, c’est toujours la même chose ; un échange de fluide. Mais je conçois qu'il vaut mieux poser une intention bienveillante derrière nos gestes que de répondre à des plaisirs vils. Prendre soin de soi en conscience permet de changer d'étage, de passer du monde de la 3D à la 4D.

Ce qui touche vraiment mon cœur en ce qui me concerne, c'est la sincérité, la vérité, la simplicité, la pureté de l'intention. Ça me fait vibrer intensément comme un diapason en accord avec la corde du violon. Je me reconnais et j’ouvre comme la rose au soleil.

L'acceptation de notre essence véritable et bien d'autres qualités humaines qui élèvent nous permet à tous de mettre de côté les schémas acquis pour éventuellement parler avec le cœur.
Vous comprendrez que c'est toutefois très rare dans les couples actuels ou les associations amicales et professionnelles, compte tenu du personnage qui masque souvent la vulnérabilité ; la censure. Ajoutons à cela les stéréotypes qui jalonnent notre inconscient depuis tellement d’années et le façonnent selon les agendas du jour. Nous ne savons plus comment être ni comment vivre.

Le personnage mu par ses peurs, ses manques, ses besoins physiques, sa survie, ne sera jamais quelqu’un à aimer d’un amour sincère. Il ne le captera pas. Bien au contraire, l’amour se vit pour lui à une tout autre échelle ; de plus loin. De la sorte, on le laisse agir de lui-même face à ses parties d’ombres pour lui donner la chance de conscientiser et transformer les nombreuses croyances qui le valident. C’est un cadeau qu’on lui fait que de le laisser mijoter dans son coin tout en lui offrant la main dans les moments de détresse.

Moi qui préfère être seule plutôt que d’être teinté d’une couleur qui n’est pas la mienne, je ne veux pas non plus perdurer dans une union par esprit de sacrifice ou par obligation. Je me fais un cadeau.

À 12 ans, j’ai découvert l’amour, le vrai. À cette époque, c’est l’histoire de Jésus qui le personnifiait. Ça m’a marqué. Je me disais déjà à cet âge bien naïf que je ne voulais pas être aimé autrement qu'inconditionnellement. Cet amour vivant, vibrant qui embellit le cœur, l'âme, et nous fait prendre de l’expansion en conscience, je l'ai cherché dans le don de soi. Aujourd’hui, bien que j’aie laissé tomber la religion et ses dogmes, je sais que l’amour existe pour l’avoir accueilli en mon cœur plus d’une fois. Et même si ces expériences ne sont pas calculés dans la durée, j’essaie au mieux de ne pas me nuire en laissant entrer n’importe quoi dans mon champ aurique. J’ai foi en moi, en la vie, et c’est parfait comme ça.

 

Lady Isabelle xx

UNITÉ

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