La causalité*
*Inspiré de la Thérapie Humaniste
Rhonda
Byrne dit : Tout notre pouvoir de créer se situe dans la conscience que nous avons
de ce pouvoir… et dans notre capacité à en demeurer conscient.
Ça
veut dire quoi ?
La
citation de Rhonda Byrne fait référence à la capacité qu’a notre cerveau
d’emmagasiner des informations au niveau de la conscience. 5 à 7 informations
transitent à la fois au niveau de la conscience. Vous vous souvenez ? Avant
qu’une information ne devienne un automatisme, nous devons consciemment et
volontairement la recréer dans notre quotidien pour une période d’au moins 21
jours. Mais bien sûr, cela demande beaucoup d’intensité, beaucoup de lucidité,
beaucoup d’effort au début.
Ce
qui arrive la plupart du temps, c’est que les informations qui ne sont plus des
priorités passent au bout de trois jours au niveau de l’inconscient. En fait,
on oublie et c’est tout-à-fait normal d’oublier puisque la quantité d’infos dont
on est conscient en simultanés est minime. Notre cerveau est tout petit !
Alors
oui nous devons demeurer conscients, et la meilleure façon de le faire est
d’instaurer des rituels dans nos vies. Une discipline de vie comme pour aller
au gym par exemple, jusqu’à ce que cette discipline devienne un mode de vie qui
fait partie de soi.
Souvenez-vous
que l’inconscient n’est qu’une banque de données. Donc, si vous avez perdu une
information par oublie, cette information dort en quelque part dans votre
inconscient. Instaurer une communication avec lui.
À
l’intérieur des sept principes Hermétique, la causalité est nommée principe de correspondance. Cela
implique qu’il existe toujours un lien, une correspondance qui relie entre eux
les phénomènes dans tous les différents plans de l’être. Vous pouvez faire une
révision des différents plans de l’être vu dans le praticien.
Toute
cause a son effet et tout effet a sa cause. Cette affirmation de causalité
suppose que le hasard n’existe pas.
Rien n’est fortuit en vérité. Ce qui arrive pour chacun de nous dans la vie
demeure lié étroitement avec ce principe de correspondance. Tout est le fruit
de ce que nous avons voulu, penser ou
souhaité à un moment ou à un autre dans notre vie.
Il
est dit qu’en s’élevant, en éveillant notre esprit au-dessus du niveau de
conscience ordinaire, nous pouvons
devenir la cause au lieu de l’effet, et bénéficier ainsi de ce que nous
avons créé nous-mêmes de plus beau. Par notre conscience d’être, cette opportunité
nous permet de travailler directement à la transformation de la matière, à ce
qui est présent dans notre corps, dans nos vies.
Notre raisonnement face à notre vie
doit partir de l’observation du reflet que nous en avons dans le monde
physique. De quel reflet parle-t-on ? De ce que nous observons dans notre
environnement, dans nos relations, dans ce qui est présent au moment où nous
nous posons des questions, et qui représente parfaitement ce que nous avons
pensé, voulu, créé.
Pour
ce faire, nous devons prendre du recul afin de réaliser le cheminement que nous
avons effectué jusqu’ici, et s’ajuster, se réajuster s’il le faut. Nous
devenons alors un cavalier qui chevauche la vie, sa vie; l’instigateur de ses
propres avancements, accomplissements.
Nous
avons le libre-arbitre de nous laisser porter par notre inconscient, par notre
système de croyances, par nos conditionnements, par nos mémoires cellulaires.
Par ce libre-arbitre, nous choisissons soit de créer notre réalité, soit de
réagir comme des pions sur un échiquier. Lorsque l’on prend conscience de ce
pouvoir intrinsèque que nous avons sur nos propres vies, sur les évènements,
sur les choses, comment pouvons-nous continuer à vivre tout en laissant notre
inconscient demeurer aux commandes?
Souvenez-vous
que l’inconscient ne sait pas ce qui est bon et ce qui est mauvais pour vous.
Il n’est qu’une banque de données.
Si
vous le laissé aller à des choix aléatoires, soyez certain qu’il reproduira
jour après jour les mêmes patterns parce que l’inconscient est réactif et qu’il
réagit avant la conscience. Vous serez subjugué !
«Dans mon monde, j’occupe la place du
créateur. Même sans en être conscient, je crée ma propre réalité. Je laisse les
croyances des autres m’envahir et influencer ma réalité».
La
réalité qui nous entoure le prouve. Elle nous montre ce qui doit être changé,
transformé, ajusté. Nous pouvons donc créer dans le plan causal suivant un
désir qui s’inspire d’un besoin… Un désir qui fait vibrer le cœur et qui rend
hommage à la vie… et alors, nous y allons d’une chose qui va de soi, dans le
sens que notre FOI (croyance) doit correspondre à ce désir.
Exemple :
Vous avez le désir de réussir votre parcours
professionnel
Ce
désir quand vous y penser vous fait vibrer le cœur, vous rend heureux.
Si
votre croyance réunit un discours tel que : Pour moi, c’est facile, je
réussi tout haut la main… vous pouvez imaginer que le résultat sera rapide.
Si
votre croyance vous ramène à une expérience passé qui fait référence à des
difficultés, il faudra prendre le temps de la changer, de transformer cette
croyance en lui donnant les ressources dont elle aurait eue besoins dans le
contexte passé pour habiller une autre forme de pensée et adopter une autre
tangente.
Tout
se change tant est-il que nous sachions observer avec détachement !
Isabelle Pitre N.D.,S.E.S.,M.C.C. Coach certifiée dans les approches humanistes