28.3.16

Solide comme le roc

Être SOLIDE, ça ne veut pas dire d'être figé dans des croyances vieilles comme la pierre, non. C'est un cheminement qui nous amène a découvrir l'ensemble des éléments qui constituent notre personnalité, et qui, peu importe comment on les place, restent les fondements de notre être. 

Être SOLIDE, c'est de demeurer en ÉQUILIBRE, indépendamment de qui nous sommes...

Bonne journée mes amis (es) xx...



16.3.16

J'aimerais encore être un enfant



EXTRAIT DU LIVRE : RÉFLEXION EN CONSCIENCE

Il m’arrive parfois de m’évader dans mon enfance. Généralement, j’ai ce genre de pensées lorsque les responsabilités de la vie me pèsent.

Cet après-midi, je pensais justement à cela. Je me suis projeté dans l’ailleurs, dans une maison de mon enfance tout près de la mer. Ce n’était pas ma maison, mais une autre demeure qui semblait davantage ressembler à cette personne que je suis devenue... et l’insouciance s’est mise à m’habiter. Je courais pieds nus sur les galets nivelés par la marée en respirant profondément l’air marin. Je n’avais en tête qu’une seule chose, celle de m'amuser et de vivre dans la joie.

J’étais là, vêtue de ma petite crinoline blanche, trainant une algue derrière moi comme s’il s’agissait d’un chien en laisse. Et je lui parlais à ce chien, comme on parle à un ami.

Le décor était unique. Plusieurs grosses roches transportées par la mer résidaient sur la grève de manière permanente. C’était leur maison. Mon frère et moi les avions nommées selon les formes qu’elles avaient et les utilisions tour à tour comme des points d’ancre. La «pitoune» par exemple était une roche énorme avec une cavité à sa base pour nous permettre d'y grimper. Lorsque j’étais debout sur son versant face à la mer, je me sentais vraiment maître de l’univers. 


Comme nous étions puissants

Comme nous étions puissants quand enfant tout était possible. Il n’y avait de limites que lorsqu’on entrait à la maison, et dès lors nous avions des règles à suivre. Mais même là, dans ces moments plus ordonnés, je pouvais encore vivre selon les élans de mon petit cœur. La vie était si simple pour moi ; j’aimais certaines choses et je n’en aimais pas d’autres, et ça s'arrêtait là, point final. Jadis ce qui l’était moins, c’était de comprendre pourquoi quelque chose que je n’aimais pas s’avérait être, selon l’avis de quelqu’un d’autre, bon pour moi.

Avec le temps, j’ai pris conscience que ça ne l’était pas nécessairement.
Je n’aime pas la viande, pas plus qu’avant. J’ai les mêmes visions face à l’amour que lorsque j’étais enfant. Je suis contre un paquet de règles finalement, des règles qui appartiennent à d’autres, et j’affirme aujourd’hui les miennes sans croire qu’elles sont les seules qui vaillent.

Ces pensées de l’enfance étaient redondantes depuis quelques semaines. Je me suis donc mise à fouiller dans ma mémoire parce qu’il y avait une raison de leur présence, une raison plus profonde. Pourquoi rêvais-je éveillée tout d’un coup des sandwiches tête-bêche que me faisait ma mère lorsqu’elle me permettait d’aller pique-niquer à l’extérieur. Quand je partais avec mon petit sac et m’installais soit dans les bois, soit près de la grève, mais loin, très loin de la surveillance parentale.

Avoir mon espace à moi

Je me créais alors l’environnement idéal en déplaçant certains éléments de la nature comme des branches mortes par exemple pour me confectionner un siège, une table. Je construisais ensuite un cercle dans le sable à l’aide de petits cailloux. C’était un rite sacré d’avoir mon espace à moi, de pouvoir y vivre selon ce que me dictait ma conscience, si petite était-elle.

Mon imagination était féconde et je disposais alors de toutes les ouvertures que la vie avait à m’offrir. C’était immense et magique de pouvoir vivre toute cette liberté et c’est ce que je ressens encore en moi aujourd’hui quand j’y pense.

Que ce soit les draps frais lavés, les beignes de grand-maman Blanche, ou mon coin de travail à moi, j’ai conscience qu’il y avait des gens qui s’affairaient à rendre ma vie plus belle. Lorsqu’on est enfant, on n’a pas à se soucier de rien, à moins d’avoir à faire avec le grand boss, celui-là même qui établit les règles. Mais les règles aujourd’hui, où sont-elles ? Qui les régit ? Est-ce notre part d’inconscience qui se rejoue constamment un scénario du passé ou est-ce notre part de conscience qui nous pousse à aller plus loin ?

C’est certain que l’analyse plus en détail de ces épisodes rêvés m’amène directement à l’expression de mes besoins fondamentaux. On dit que dans nos désirs profonds se trouvent également nos manques, et je comprends que j’ai besoin de m’accorder plus de liberté dans ma création, et forcément, moins de règles.


Je ne me soucie de rien quand j’ai confiance en la vie
J’ai besoin d’appliquer le sempiternel lâcher prise sur le contrôle de mon mental, car lorsqu’il se croit le capitaine à bord, il a tendance à oublier l’essence même de ma vie. Et plus j’y pense et plus je saisie qu’il n’y a pas de différence en définitive entre là, le passé que j’imagine, et maintenant. Je n’ai pas à me soucier de rien quand j’ai confiance en la vie.

L’insouciance n’est-il pas d’arrêter de se poser de questions ? Oui, en quelque sorte, c’est d’oublier l’existence du passé qu’on ne peut changer et de concentrer son attention sur ce qui se passe. Faire «UN» avec la vie.

Comme un enfant, j’ai les aptitudes pour vivre dans la joie avec ce qui m’environne. Vous les avez aussi. Qui plus est, j’ai de vrais chiens aujourd’hui avec qui j’échange et je parle comme à des amis.
Comme un enfant, je suis maître de mon univers si c’est l’image que j’entretiens dans ma pensée et que je nourris dans mon cœur. Nous le sommes tous. Je peux être à la fois contemplative et insouciante exactement comme avant.

La différence réside dans le fait que quelque chose de plus vaste prend alors le relais. C’est la conscience, la vie qui prend soin de moi, à la différence près que je fais moi-même mon sandwich.

Je t’aime la vie. Je ne le dirai jamais assez.

Tu es tellement pleine de sens pour moi, si simple à comprendre, et si merveilleuse lorsque je m’y arrête. Porter attention à tes messages revient à me dire que nous faisons «UN» ensemble et je te reçois cinq sur cinq. J’accueille en moi ta part éternelle, et je t'intègre comme on entame notre première respiration au matin de la vie.

Je suis ton enfant.

Isabelle Pitre Copyright 2016

15.3.16

15 Mars 2016

NOUS SOMMES LA VAGUE
NOUS SOMMES LA MER

Certains de mes amis (es) sont dans des moments troublés et difficiles...et c'est tout à fait normal puisqu'il est toujours question d'équilibre dans un cycle. Même la terre, notre terre, comporte elle aussi son lot de clémences et de dépressions.

Une tempête s'en vient et du coup nous la sentons. La terre n'est que notre reflet interne et tous nous nous influençons de la même manière.
La meilleure attitude que nous pouvons avoir vis à vis les fluctuations de la vie est d'être dans l'acceptation. Comme les vagues de la mer qui montent et qui descendent, rien ne se fige dans le temps. Laissons les choses voyager et être, sans s'y attacher vraiment.



10.3.16

J'ai fais des centaines d'erreurs

J'ai fais des centaines, voire des milliers d'erreurs dans ma vie. Et oui, je ne suis pas parfaite, Sans vouloir me critiquer, je me suis trompé souvent, j'ai recommencé plusieurs fois, je me suis obstiné sur tout et sur rien, j'ai fais de mauvais choix.

Je crois qu'on est tous pareils lorsqu'il s'agit d'apprentissage. Comme Thomas Edison nous l'a démontré ...c'est par nos erreurs qu'on apprend. En fait, il a essayé quelques dizaines de millier de fois avant de pouvoir faire fonctionner une ampoule électrique. S'il avait fallu qu'il abandonne après quelques essais, nous n'aurions peut-être pas de lumière dans nos maisons.
On apprend donc à priori ce qui ne fonctionne pas, ce qui n'est pas bon pour nous et à partir de ce constat, on se réajuste sur de nouveaux choix, on essaie encore.

L'important dans le processus est l'évolution qu'il nous est parmi de faire en expérimentant ainsi la vie. Pardonnons nous nos erreurs si tel est ce que nous avons faire vis-à-vis de nous-même ou encore si nos choix ont faits du tort à d'autres, et tournons la page.

Essayer, c'est se rapprocher de plus en plus de la solution.
La vie est une suite de progrès mes amis(es), et nous en sommes les principaux intéressés.


8.3.16

Avoir le sens de la famille

Les familles d'aujourd'hui ne sont plus les mêmes. Elles évoluent selon les tendances sociétaires, économiques et prennent souvent le ton des valeurs véhiculées par les médias.

Avoir quelqu'un sur qui on peut compter


D'avoir quelqu'un sur qui on peut compter est devenu une denrée rare. Comme quelqu'un qui prend position pour soi, qui nous protège, nous défend, ou qui s'implique dans notre vie par une présence soutenue et solide.


Avoir le sens de la famille, c'est un peu avoir tout ça, additionné d'amour inconditionnel bien sûr, concept que peu de gens mettent en pratique tellement il y a des manques à combler.

J'ai eue plusieurs expériences étranges au fil des années qui m'ont fait prendre conscience de la difficulté qu'on les gens de faire face à leur vie. Vivre dans le même espace qu'une personne comme moi dérange, j'en conviens.

Car moi, je m'exprime quand ça ne va pas... en parlant de moi évidemment, de ce que je vis a l'interne, de mon ressenti intérieur. Je dis la vérité peu importe ce qu'elle est, ou ce qu'elle crée tout en spécifiant qu'il s'agit de mon opinion simplement. Je me respecte assez pour refuser le mensonge, l'hypocrisie, les non-dits, la colère ou le ressentiment refoulé. Je tourne le dos à la bêtise. Je dénonce la déhumanisation. Je revendique le droit d'être. Je ramène les gens à eux-mêmes lorsqu'ils prennent le chemin de la fuite. Je suis capable de m'observer, d'être autonome face à mes besoins et de faire amande honorable lorsque cela est nécessaire.

Mes paroles sont parfois lourdes de sens pour ceux qui me côtoient de plus prêt. Mais la place que je leur offre équivaut à une vraie place dans ma pensée, dans mon cœur et dans ma vie.

Je suis là pour toi


Je suis là pour toi... est et sera toujours mon letmotiv pour celui ou celle qui est présent dans sa vie et qui a réellement besoin d'aide. Pour les autres, je ne peux que les laisser aller jusqu'à ce qu'eux-mêmes s'aperçoivent qu'ils ont besoin d'une ancre pour incarner leur expérience de vie. Une ancre qui va non seulement les enraciner et leur offrir une appartenance, mais qui va aussi les responsabiliser face aux autres. Mais même pour eux je prie. Je comprends. Je pardonne. J'envoie de l'amour à ceux qui sont dans le besoin.

Bon mardi mes amis(es) xx

6.3.16

Sens de la vie ou l'illusion du monde matériel

Lorsque je m'interroge sur le sens de la vie, je me souviens que l'univers est mental. Que notre position doit être à la confluence de deux mondes, sur la ligne même qui sépare le visible de l'invisible.

Si nous sommes trop présent dans la matière, la vie devient alors lourde et pleine de souffrance. Si nous sommes au contraire trop dans le subtil, il y a de bonne chance pour que nous fuyons la réalité et du coup, d'être moins enraciné dans notre expérience humaine. Ce qui aurait pour conséquence une séparation entre l'esprit et le corps. Il faut comprendre que dans les deux cas, nous abandonnons notre pouvoir de créer, et devenons l'acteur de notre propre illusion.

La position idéale que l'on doit avoir est celle qui, sur la photo, se rapporte au contact du doigt de l'enfant avec le monde magnétique de l'énergie. Nous devons incarner ce point de fusion entre les deux mondes tout en ayant conscience de ce que nous sommes dans la position de l'observateur, comme ce que nous pouvons être en terme de projection dans celle de l'observé.

Mes amis(es), nous sommes seuls dans cet Univers quasi virtuel que l'on se créé jour après jour au fil de nos pensées. Nous sommes en même temps tous Unis lorsque dans le SOI unifié nous prenons conscience des autres comme d'une partie de soi-même.

Cultivons donc une certaine ouverture dans l'esprit en s'éveillant davantage à une conscience plus grande. Un ouverture qui permettra d'être à la fois flexible et objectif, et à l'écoute de la vie.

Isabelle Pitre xx


24.2.16

La souffrance vient de l'ego

La souffrance vient de l'ego. Souvenez-vous en. En fait, il n'y a que lui (l'ego) qui souffre comme le soulignait si bien Eckhart Tollé dans son livre : Le pouvoir du moment présent. Il faisait référence au mental conditionné de par lequel nous créons la vie, notre vie.

Et c'est bien vrai mes amis (es). Nous avons le pouvoir de nous libérer de la souffrance en lâchant prise sur le mental conditionné qui croit tout savoir et tout être.

Il n'y a que dans le coeur que l'on arrive à vivre l'expérience de la vie, sans fards, sans heurts, sans illusions aucune.

Bon mercredi xx

Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...