18.1.18
Le chêne et le roseau
Nous vivons tous de grands chagrins, de grandes joies, de grandes découvertes ou de grands amours. Cela nous amène à faire de grandes réflexions, de grands passages.
Le secret pour passer au travers ces grands courants de la vie, c'est d'accepter, car nous ne comprenons pas toujours.
Soyons le roseau dans toute sa flexibilité, ou restons figé comme le chêne, et dès lors la vie devient une grande épreuve !
Soyons le roseau dans toute sa flexibilité, ou restons figé comme le chêne, et dès lors la vie devient une grande épreuve !
LE CHÊNE ET LE ROSEAU
Le Chêne un jour dit au roseau :
Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l'Arbuste ,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,(4)
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La Nature envers vous me semble bien injuste.
Votre compassion, lui répondit l'Arbuste ,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût porté jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au ciel était voisine,(4)
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
20.12.17
Plus près qu'on ne le croit
Mes amis(es), avoir l'esprit des fêtes, c'est de garder a l'esprit qu'il nous importe de donner a ceux qui en ont moins...
Souvenez-vous de la petite marchande d'allumette, ce célèbre conte de Hans Christian Andersen. Pour ceux et celles qui ne s'en souviennent pas...
L'histoire se déroule au soir du Nouvel An. Une petite fille marchande d'allumettes erre en guenilles dans les rues enneigées d'une ville, sans trouver aucun acheteur. Cette petite fille est exploitée par son père, qui la battra si elle ne rapporte pas d'argent. À la fin de la journée, épuisée et grelottante mais n'osant rentrer à la maison, elle se blottit dans une encoignure entre deux maisons.
Pour se réchauffer, elle craque une allumette. Elle est aussitôt émerveillée par la flamme, qui rend le mur transparent et laisse voir un grand poêle en fonte aux ornements de cuivre. Malheureusement, l'allumette se consume.
Elle frotte alors une seconde allumette et aperçoit la table richement garnie d'un repas de fête. Sur une belle nappe blanche couverte de vaisselle en fine porcelaine trône une appétissante oie rôtie, garnie de compote de pommes.
Une troisième allumette lui montre un magnifique sapin de Noël, orné de bougies multicolores et d'innombrables jouets. Mais quand l'allumette s'éteint, l'arbre semble monter au ciel et ses bougies se transformer en étoiles. L'enfant se souvient alors des paroles de sa grand-mère décédée depuis peu, le seul être qui l'ait aimée : « quand on voit filer une étoile, c'est une âme qui monte au paradis ».
Une quatrième allumette produit une grande clarté et fait apparaître la grand-mère. Alors l'enfant allume fébrilement tout le reste des allumettes, de peur de voir sa grand-mère s'évanouir comme les visions précédentes. Mais la vieille femme prend l'enfant dans ses bras et toutes deux s’envolent au paradis.
Le lendemain, on retrouve la petite fille sans vie, avec un grand sourire aux lèvres. On la croit morte de froid, ignorant qu'elle a rejoint pour toujours sa grand-mère chérie pour jouir de la félicité céleste.
Des marchands d'allumettes, on en retrouve partout autour de soi. Suffit de bien regarder et d'avoir un cœur ouvert.
Ils / elles ne viendront pas frapper directement a votre porte pour demander de l'aide, mais en quelque part... vous sentirez ce qu'est la bonne chose a faire pour allez vers eux, aider ces gens plus démunis.
Ils / elles ne viendront pas frapper directement a votre porte pour demander de l'aide, mais en quelque part... vous sentirez ce qu'est la bonne chose a faire pour allez vers eux, aider ces gens plus démunis.
Soyons charitable !
Aimes ton prochain comme toi-même xx
Aimes ton prochain comme toi-même xx
15.12.17
Avoir du guts ...
L'une des plus intéressantes choses que j'ai mis à mon calendrier cette année, ce sont les Voyages.
J'ai attendu tellement longtemps... le meilleur temps, la somme d'argent nécessaire, le compagnon de voyage idéal ou encore, le "guts" de le faire. Et bien je n'attends plus.
J'ai attendu tellement longtemps... le meilleur temps, la somme d'argent nécessaire, le compagnon de voyage idéal ou encore, le "guts" de le faire. Et bien je n'attends plus.
Lorsqu'on avance en âge, on se rend bien compte de l'urgence de vivre. Les fleurs du tapis dans lesquelles on s'enfargeait jadis disparaissent tout d'un coup comme par magie.
On apprend à se respecter parce qu'on se connaît mieux, et en même temps, on devient plus tolérant envers les autres et leur histoire de vie puisque tout cela ne nous appartient pas.
On apprend à se respecter parce qu'on se connaît mieux, et en même temps, on devient plus tolérant envers les autres et leur histoire de vie puisque tout cela ne nous appartient pas.
La gratitude y est pour beaucoup aussi.
Savoir dire merci à ce que l'on est devenu grâce à nos choix personnels est réconfortant, surtout dans ces moments où on perd de vue son chemin.
Il faut savoir se donner ses gallons, se féliciter, se célébrer... et les voyages, grands ou petits font maintenant partis de mes habitudes de vie. C'est ma façon à moi de célébrer ma vie !
Savoir dire merci à ce que l'on est devenu grâce à nos choix personnels est réconfortant, surtout dans ces moments où on perd de vue son chemin.
Il faut savoir se donner ses gallons, se féliciter, se célébrer... et les voyages, grands ou petits font maintenant partis de mes habitudes de vie. C'est ma façon à moi de célébrer ma vie !
Bonne journée à tous et toutes xx
14.12.17
Un BOF ...
Cette année pour ma fête, je n'arrive pas à changer mon état interne.
Ouais... mon émotion si je la décris bien aujourd'hui, c'est un "bof".
Bah ... J'aurais aimé rester à 55 ans.
Il me semble que le chiffre était chanceux.
Les événements que j'ai vécu par contre ont été de toutes les couleurs ; heureux et malheureux, puis heureux encore. Comme quoi la vie trouve toujours son équilibre. Vive la fin de cette année 9 !
Il me semble que le chiffre était chanceux.
Les événements que j'ai vécu par contre ont été de toutes les couleurs ; heureux et malheureux, puis heureux encore. Comme quoi la vie trouve toujours son équilibre. Vive la fin de cette année 9 !
Vous savez, j'ai eu l'impression de vivre 20 ans en l'espace d'une seule année tant l'intensité était présente. J'ai fais des pas de géants dans certains domaines, et dans bien d'autres, oui, je stagne encore. Voilà où se situe mon imperfection, quand je pense par exemple à la solitude, parfois c'est si difficile à vivre.
Vous vous imaginez qu'à la question : Qui peut répondre pour vous en cas d'urgence, moi je laisse la case vide. Et qu'en des temps où l'on est supposé être avec des proches, pour moi, personne n'est là.
Normal, je suis un leader !
Normal, je suis un leader !
Alors, je vous avouerai qu'en dehors de mon travail et des personnes que j'accompagne, je suis heureuse d'avoir un si grand réseau social pour me soutenir et m'assister, qui en des jours comme aujourd'hui, me manifeste un peu beaucoup d'amour. Si vous saviez combien j'apprécie cela.
Je ne sais pas ce que j'attends pour passer à autre chose. Dites-le moi donc ! Le manque est parfois un trou si béant qu'il devient pénible à regarder. Et vient ce temps justement où il nous faut décrocher de ces conditionnements mentaux afin de pouvoir préserver sa santé et regarder son avenir. Je suis en accord avec tout ça. Rien ne se fait en claquant des doigts vous savez. On s'accueille dans ce que l'on vit. On accueille tout ce qui parle en nous, et on harmonise son intérieur petit à petit. Il faut les travailler ces automatismes en y faisant face ; ce que je fais d'ailleurs depuis bien des années avec beaucoup de courage.
Ce que je me souhaite pour mes 56 ans, c'est une clan, mon clan.
Je suis un chef de clan... pas de clan !
Probablement que j'aurai à le construire moi même ce clan que je protégerai et aimerai avec tout mon coeur, mais étant une gagnante, je me lance ce défi de créer ce que seront mes 20 prochaines plus belles années.
Je suis un chef de clan... pas de clan !
Probablement que j'aurai à le construire moi même ce clan que je protégerai et aimerai avec tout mon coeur, mais étant une gagnante, je me lance ce défi de créer ce que seront mes 20 prochaines plus belles années.
Comprenez mes amis(es) que je ne suis pas à plaindre dans ma vie en général. A bien des égards, je suis la femme la plus chanceuse et la plus heureuse qui soit.
Je vous dis Merci mille fois d'être au rendez-vous aujourd'hui et à tous les jours, d'apprécier mes petites complaintes et mes grandes aspirations dans la mesure ou je vous les partage.
Je suis choyée... je suis bénie de vous avoir dans ma vie.
Je suis choyée... je suis bénie de vous avoir dans ma vie.
Bisous et câlins
16.11.17
26.9.17
L'histoire de Marguerite
J’ai connu Marguerite, une dame vraiment accueillante chez qui j’ai été hébergé le temps d’une formation. Marguerite était une femme qui avait vécu sa vie comme vous et moi, avec ce qu’elle comporte de hauts et de bas. Elle s’en était bien tirée si on peut le dire ainsi, grâce à une qualité spéciale, une qualité que chacun de nous devrions cultiver. Je vous raconte :
Marguerite était amoureuse de sa maison. Sans plus ni moins, elle lui parlait, échangeait avec elle ses réflexions sur la vie. Elle la sentait. Étrange me direz-vous, oui, elle la sentait comme si cette maison avait une âme et un cœur qui battait avec le sien à l’unisson. Marguerite avait peut-être choisie cette maison il y a quelques années, mais sans contredit elle avouait que c’était la maison qui l’avait choisie, elle.
Tous les objets sans exceptions, tous les meubles, toutes les plantes de cette maison avaient été imaginés, désirés, choisis avec minutie, accueillis, interrogés puis aimés tour à tour par Marguerite. À chaque acquisition, elle avait pris le temps d’observer et de questionner en long et en large qu’elle était la nature de l'objet en particulier, ce qu’il représentait réellement pour elle, le rôle qu’il voulait bien jouer au sein de sa maison, ainsi que la place, la parfaite place qu’il voulait occuper.
Marguerite percevait les réponses de par son ressenti intérieur. Quand ça se traduisait sous forme de légers frissons sur la nuque, elle savait que c’était ça, comme un accord tacite.
«Quand elle déposait son regard sur les choses, Marguerite leur donnait la vie».
Je peux vous dire qu’après avoir passé quelques jours chez Marguerite, on pouvait ressentir toute la vie, toute l’énergie émanant des objets, des pièces, de la maison comme telle, tout cela se mettre à respirer et interagir avec nous. Si bien que moi aussi, je ressentais tout comme elle qu’on m’adressait la parole de différentes façons, par-delà ce que je considérais à première vue être très matériel. Je ne m’étais jamais arrêté à l’essence même de toutes ces choses porteuses de sens tellement j’étais habitué à n'y accorder que peu d'importance.
Il s’agissait d’un incroyable enseignement que j’avais eu la chance de vivre avec cette personne qui respectait et soulignait, voire qui appréciait chaque chose en leur reconnaissant une âme, en leur offrant autant de valeur. Comme quoi l’amour que l’on porte dans son cœur, qu’il soit destiné à un être ou à une maison crée le même résultat au niveau de l’énergie de vie.
Aimer... c'est vivre !
Extrait de : Ce que les chevaux m'ont appris
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