28.7.22

Notre Regard

 


Quand je regarde ma vie, j'ai parfois l'impression d'en avoir vécu 4 plutôt qu'une. Je vois l'ampleur des projets que j'ai mené à terme, et pour lesquels j'ai persévéré, et je me rend compte qu'il y en a effectivement beaucoup.
Comme plusieurs d'entre vous j'imagine que, dans certains domaines, j'aurai accompli beaucoup de choses alors que dans d'autres, je suis encore à pas de bébé.
Par exemple, n'ayant pas eue la chance d'avoir une famille à moi, tout ce temps dédié m'est revenu. Je suis passé à côté de bien des activités familiales traditionnelles, bien des évènements qui participent à la création de souvenirs. J'aurais pu développer des compétences différentes puisque je ne sais même pas comment tenir un bébé dans mes bras. Par contre, j'ai vu naître des tas d'animaux, chiens, chats, chevaux, oiseaux, lapins dont j'ai pris soin. J'ai été mère par intérim d'une multitude d'adolescentes abandonnées par leurs parents. J'ai été gardienne, enseignante, soignante, accompagnante. En fin de compte, j'ai eu mille enfants !
Idem pour la vie de couple que je n'ai pas choisi, puisque j'ai pratiquement passé ma vie en célibataire. Encore une fois, si j'avais mis mon attention sur cet aspect de ma vie, je serais surement devenu une pro de la vie à deux !
Est ce que j'ai des regrets ? Non, bien entendu !
J'ai vécu ma vie comme je la voulais.
Je ne suis pas non plus une personne de "gang".
J'ai besoin de délicatesse, de vérité, de profondeur, de calme, de silence. Il n'y a aucun bruit chez moi mis à part le souffle de ma propre respiration. J'aime m'entendre réfléchir.
Lorsque je suis en groupe, j'ai l'impression d'être dans un stand d'autos tamponneuses. Vous voyez l'image ? Je me sens comme un outsider, à la recherche d'une fréquence qu'il semble impossible de syntoniser.
J'aime les rencontres "one on one", profonde et vraie, où chacun se raconte, écoute, sachant que l'autre est là pour soi, et où il y a une proximité intuitive d'âmes qui se touchent l'une l'autre.
Je suis toujours intègre et vraie. Mes amitiés sont sincères.
Je suis une bonne amie pour quiconque souhaite vraiment me connaître, mais je ne sais pas comment jouer aux devinettes.
Ces amitiés sont ma famille, ce sont mes âmes sœurs, et chacun sait qu'au terme des missions que nous nous sommes donnés les unes envers les autres, arrive un temps où nos chemins se séparent.
Les séparations sont toujours dures à surmonter, c'est un deuil à faire incluant les mêmes étapes. Quelqu'un qui nous a aimé profondément, et qu'on a aimé en retour, une personne à qui on doit souhaiter bonne vie malgré l'envie de la serrer contre soi, de la porter des années encore en son cœur, la fin d'un contrat d'âme, c'est une autre façon d'aimer.
On se réjouie pour l'autre, lui redonnant sa liberté, célébrant ce que nous avons capté d'elle et gardé en notre champ morphique... et on entretien par conséquent des pensées florissantes à son sujet. En même temps, tout en étant dans la gratitude, on peut dire au revoir aux souvenirs qui ne sont rien d'autres que des engrammes, des dossiers qui nous retiennent au passé.
Ce sont des choses que l'on ne nous apprend pas, dont on ne connaît jamais l'issue à l'avance.
Ne dit-on pas que chacun vient sur terre pour se dépasser lui-même ?
D'ailleurs en ces termes évolutifs, plusieurs confrontent dans ces évènements leur blessure de rejet, d'abandon, d'injustice... pour apprendre à lâcher-prise ou à pardonner alors qu'il n'y a rien à lâcher ou pardonner.
Nous sommes appelé à réapprendre ce qu'est le détachement ; cet état d'amour de celui qui contemple la vie, et se sait créateur. Il ne peut y avoir ni blessure ni jugement puisque son regard est témoin d'une œuvre majestueuse qui provient de l'alignement de son propre esprit.
Laissons entrer la lumière en nos cœurs. Rien ne nous appartient.
Lady Isabelle xx

22.7.22

L'élite c'est nous

 


Ceux qui ont choisis de ne pas monter à bord du train de la médiocrité ;
Ceux qui pensent par eux-mêmes, élèvent leur conscience et ont conservés leur précieux discernement ;
Oui, les gardiens de l’autonomie, de la connaissance, de la pérennité, ceux qui n’ont pas besoin qu’on leur dicte quoi faire et ne dépendent pas de quiconque pour prendre des décisions ;
Nous sommes ceux qui font face à l’ampleur des mensonges qui nous sont proférés jour après jour pour manipuler les consciences, servir des intérêts privés, et nous détourner de notre pouvoir intrinsèque ; nous rendre complices.
L’élite, ce sont ces éveillés qui ont compris la portée de leurs gestes sur le monde du vivant.
• Qui préservent la vie, la nature, les animaux, avec amour, qui agissent dans une mentalité prospère ;
• Ils reconnaissent en eux-mêmes et dans chaque être, le caractère sacré de ce qu’ils sont ;
• Ils sont engagés dans des actions créatives, conscients et responsables aussi de ce qu’ils créent ;
Avec courage dans l’adversité, ces gens maintiennent le niveau vibratoire de la planète élevé. Ils se moquent des discours présomptueux et réducteurs qui ne les atteint pas. Ils s’unissent ensemble dans un même esprit, pour alimenter le nouveau monde dans la joie,.. tout en regardant l’ancien s’effondrer, dans l'intelligence, la gratitude et le respect.
Vous reconnaissez-vous ? L’élite c’est nous !
Bon début de semaine les amis(es)
Lady Isabelle xx

10.7.22

Le saviez-vous

 


Je suis une éternelle romantique. J’aurais du naître à une autre époque. Celle ou on fréquente un homme sur le long terme, pour apprendre à se connaître et développer de réels sentiments, avant de s’engager dans un chemin à deux.
Une époque où la littérature, la poésie, la musique, l’art et les bonnes manières étaient témoins de talents réels, de génies réels et de vertus. Une époque où le respect de la vie, de la beauté, du sacré revêtait une autre forme.
Des époux qui se vouvoient, et pour qui le discours restait élaboré malgré les situations, moi ça me renverse. Pour preuve, à 95 ans, mes parents ne se sont jamais chicanés ni en public ni en privé… jamais manqués de respect envers l'autre une seule seconde. On ne connaît rien de cela aujourd’hui.
Honneur et vertus, on se demande encore ce que ces mots veulent dire tellement on nous a infiltré dans nos modes de vie quotidiens. La manipulation a fait son chemin sous l’appellation du progrès, et pourtant, qu’est-ce qu’on a gagné vraiment ?
Rien du tout puisque tout s'effondre.
Les relations amoureuses se basent presqu'uniquement sur l’exploitation de l’un et de l’autre pour ses propres besoins. À quoi peut-il ou elle m'être utile dans ma vie ? C'est l'agenda qui nous sert d'exemple. On se met en couple pour étaler ses biens matériels sur les réseaux sociaux. Les gens ne savent même plus ce qu’est aimer.
Toutefois, la vie m’aura partiellement entendu sur ce point, ayant eu des conjoints 10-15 ans plus âgés que moi, et fervents des mêmes modèles. Honoré de Balzac aurait pu sourire d'entendre ainsi réciter ses lettres. Aujourd’hui, moi qui suis célibataire depuis longtemps, on dira que ce temps est révolu, mais il vit toujours en moi. C'est l'étincelle de noblesse qui enflamme les cœurs.
Bon Dimanche
Lady Isabelle xx

2.7.22

Dépendance quand tu nous tiens

 


La dépendance affective... comment passer à côté quand des milliards de personnes se confondent dedans. Tous les jours, on entend des témoignages en ce sens. D’abord, disons que peu de gens ont connu une enfance heureuse. Toi et moi, on a tous eu des parents carencés, qui avaient non seulement leur lacune, mais qui suivaient, exactement de la même manière que toi, le modèle conditionné de l’amour en 3D.
Encore en 2022, on ne comprend pas nos besoins. On ne sait pas les écouter ou leur donner du crédit. Peut-être que toi tu es à l’écoute de ce que dit ton corps mais j’en doute. Tu as peut-être compris que tes émotions sont un indicateur de travail, mais si tes comportements disent le contraire de ce que tu penses, de ce que tu veux, hé bien c’est signe que le tout n’est ni enligné, ni juste pour toi, ni intelligent.
La venue d’internet nous a déconnecté du réel. On sait qu’aujourd’hui les relations amoureuses sont jetables. On ne sait plus comment les définir, encore moins les vivre, et bientôt, on ne saura même plus ce que c’est.
De plus, avec la venue des communautés LGBTQRST, on ne saura même plus qui on est. Alors on invente des problèmes qui n’existent pas. On en fait des descriptions scientifiques qui deviennent des croyances et des maladies dans lesquelles les gens embarquent et se définissent. Moi je suis comme ceci ou comme cela. Yééééé... Qu’on aime donc ça avoir une étiquette !
Cette chère étiquette n’améliorera pas les carences affectives dont tu es peut-être victime puisqu’on s’écarte du sujet principal. Encore une fois, quelqu’un met un plasteur sur un bobo qu’on n’a pas le courage de regarder en face. En parallèle, ces manques que l’on qualifie souvent de « vide intérieur » deviennent pour plusieurs des maladies, physiques ou mentales, que l’on traite comment ? avec des pilules bien sûr. De la sorte, on endort le corps, on déconnecte le système neuronal et par conséquent, son précieux message évolutif disparaît.
La dépendance affective engendre toutes sortes d’autres dépendances ; la dépendance à l’alcool, au sexe, à la cigarette, au sucre, à la nourriture ou à la drogue. Pourtant le geste demeure le même. C’est une forme d’autodestruction inconsciente, un trou sans fond d’une tristesse sans borne. Puis quand on y pense, on comprend que l’origine reste la même.
Dans le 0-6 ans, nous avons une période où la construction de plusieurs scénarios de vie se crée. Ces scénarios se basent sur des essais comportementaux issues des différentes soifs existentielles de l’enfant, notamment les besoins de reconnaissance, de structure ou de stimulation, et le parrainage négatif ou positif ou l’absence de parrainage des parents. Cet enfant continue de vivre en toi, et si tu n’as pas pris le temps de lui donner de l'attention, de la comprendre et de faire les mises à jour de tes programmes comportementaux, ils vont non seulement perdurer dans le temps, mais devenir ce que tu connais d’eux aujourd’hui ; envahissants. Ils vont te posséder l’esprit.
Aujourd’hui, avec ce que l’on connaît de l’évolution humaine, il n’y a plus de raison de demeurer dans ces programmations appartenant à la matrice. L’être humain est assez évolué en conscience pour développer son intelligence affective et s’éloigner, s’extirper des souffrances que génèrent ces comportements carencés.
Cependant pour y arriver, il faut un minimum de volonté. Cette volonté qui pousse l’être humain à vouloir changer. Pas au moyen d’un transfert de dépendance, non. En allant directement dans la souffrance afin de la comprendre, d’apprendre à l’aimer, et l’éradiquer. C’est le chemin le moins fréquenté, mais c'est le seul qui vaille.
Lady Isabelle xx

17.12.21

La guerre du bien et du mal

 LA GUERRE DU BIEN ET DU MAL


Dans le processus de dégradation qui mène à la mort en général, il y a différents cycles que l'on reconnait bien si on a pris le temps de les observer. Dans la nature, rien qu'en observant les saisons, on est à même de réaliser ce que ces cycles comportent. La mort cellulaire en est un autre bon exemple puisqu'on peut peut la diviser en cycles : l'apoptose, l'autophagie et la nécrose. Bref, il en va de même avec tout ce qui existe sur terre.
La décomposition des corps, qu'ils soient denses, mentaux, organisationnels, systémiques ou énergétiques comportent approximativement les mêmes propriétés. Si bien qu'à l'apparition par exemple des bactéries sarcophages, on peut penser que non seulement il n'y a plus de retour en arrière, mais bien une transformation qui s'immisce vers une nouvelle forme de vie.
Il en va de même pour ce que nous sommes en train de vivre. Que l'on dise qu'il s'agit ici de guerre du bien et du mal, et voilà qu'on se trompe car malheureusement personne ne va gagner. Le bien et le mal ne sont qu'une seule et même chose qui répond aux structures et aux lois du monde de la forme. Ils sont parties prenantes des processus normaux d'une restructuration de la conscience, un changement de contenance tout-à-fait naturel qui fait suite à la putréfaction des corps.
Ce n'est jamais agréable j'avoue de faire face à la mort quelle qu'elle soit. Cela demande un détachement profond à la forme.
La mort d'une illusion, de systèmes. d'habitudes, de croyances, de gouvernances fait partie de la vie. C'est l'étape finale du cycle descendant, et ces principes-là sont les fondements même des Lois cosmiques dans lesquels nous pouvons voir l'infinité et l'éternité de ce que nous sommes.
La terminaison du cycle actuel nous montre bien le fond du baril. La merde est là, le corrompu, la putréfaction. Bien des situations en font foi. Il ne faut pas rester figé sur cette idée de perte d'un monde qu'on ne veut plus. Nous sommes plutôt appelés à lâcher-prise sachant que forcément un cycle ascensionnel se trouve à être la suite logique des choses.
L'esprit n'a pas de limites à l'expérience qu'il peut nous faire vivre.
Souvenons-nous que l'esprit n'est nul autre que nous-même à un niveau réalisé.
Être en contact avec SOI nous rassure en tant qu'ego, que la transition se fera sereinement... car personne n'a dit que l'ego devait se soustraire de l'équation. Au contraire, il fait partie des structures même de la verticalité et c'est grâce à son éveil, ses éveils devrais-je dire, qu'il s'harmonise et a soif de grandir.
Lady Isabelle xx

29.11.21

Maman la source


Pendant une longue période de ma vie, ma mère a été la personne que j'ai le plus aimé au monde. Je crois que je l’aimais plus qu’elle ne s’aimait elle-même.

À cette époque, je la protégeais en répondant à ses attentes de mère. Je lui obéissais comme une petite fille modèle pour lui enlever la lourdeur des tâches quotidienne qu’elle n’avait pas toujours choisit de faire. J’étais beaucoup à l’écoute et au-devant de ses besoins ; tout cela je pense, pour lui plaire.
Probablement que la plupart d’entre vous avez vécu quelque chose de significatif avec votre maman puisqu'il s'agit ici d'un lien assez particulier ; le lien maternel. La mienne, je l’ai aimé à m’oublier, essayant tant bien que mal, et avec la compréhension d’un enfant, de recevoir un minimum de retour dans toute cette manifestation. Mais ça n’est jamais arrivé.
Heureusement que cet état de chose a changé avec la maturité car je suis devenue cette personne pour moi-même. Ça aura pris du temps vous me direz, un long cheminement, beaucoup d’amour propre, autant de compréhension, et avec l’accueil et l’acceptation, j’y suis parvenue.
Vous savez, je me suis rendu compte avec les années, qu'enfant je n'avais jamais aimé ma mère pour ce qu'elle était vraiment, mais pour ce que je voulais qu'elle soit pour moi, dans ma pensée et dans mon cœur. Ma mère jonglait avec ses propres démons et n’en parlait à personne. C’était son choix de vie, ce qu’elle avait appris à faire. Elle jetait ainsi toutes les choses déplaisantes dans le tiroir d’en arrière et faisait toujours comme si de rien n’était.
Je ressentais ses tourments, et rattachées à eux, je voyais les réponses. Oui déjà, dans ma petite tête d’enfant, des solutions je ne voyais que ça. Je voulais tellement aider… mais aider parfois c’est aussi se taire et accepter qu’il en soit ainsi. Je souhaitais avoir une maman guérit alors qu’elle apprenait les leçons de la vie, qu’elle évoluait au travers son mal-être, si toutefois il y en avait un, à son rythme à elle. Je me suis alors détachée.
Notre façon d'aimer se calcule souvent ainsi, en fonction de notre vision du monde, de nos propres besoins. Cela va de soi lorsqu'on est un enfant, mais à l'âge adulte, notre rapport à l'autre doit se transformer en quelque chose de plus humain et de plus altruiste.
Nous devenons autonomes alors que l'amour véritable se conçoit dans l'accueil, dans le lâcher prise et dans l'acceptation.
Aimer, c'est offrir à l'autre un espace à occuper, lui faire de la place, le reconnaitre dans ce qu'il est, sans le juger, sans avoir d’attentes. Mais pour espérer prendre soin de ceux que l’on aime, il faut d’abord et avant tout avoir appris à s’aimer soi. Je l’ai appris à mes dépens.
- C’est en effet par le détachement que j’ai appris à m’aimer maman au fil des années. J’ai commencé par me détacher d’un lien négatif que j’alimentais à sens unique de façon bien inconsciente.
Il s’agissait probablement d’un attachement puissant qui se composait soit de nos blessures communes, soit de mon désir de réussir à tous prix dans l’image que je me faisais de toi et moi au détour de la réalité. Et dans le fond, rien de tout cela n’avait à voir avec la mission véritable de l’amour.
Je me suis dit que pour t’aimer vraiment, j’avais moi aussi besoin de trouver ma place, et de te laisser la tienne, toi qui la criait depuis si longtemps. Voilà ce que j’ai fait au moment même où tu m’as dit : - si tu as besoin de t’en aller ailleurs pour retrouver qui tu es et te permettre d’être, alors vas-y.
Cela en a-t-il valu toute la peine ou tous le chagrin qui en a découlé par la suite, je ne saurais l’affirmer.
Par contre, j'ai découvert grâce au détachement que notre matrice est bien plus grande encore que le lien physique d’une mère ou d’un père. C’est la structure sacrée de notre Moi véritable, et de tout ce qui y vit.
Avant même de naître, nous étions. Avant d’incarner ce corps physique, nous sommes et nous serons toujours cette essence, même dans l’après. Nous respirons dans l’expérience humaine comme le fait un poisson dans l’eau alors que toutes les dimensions deviennent possibles pour nous dans un seul et même temps.
Nous puisons sans cesse à même l’arbre de vie puisque nous sommes à la fois la graine, l’arbre et les fruits.
J’ai reconnu ma mère plus tard, cette matrice innommable et sans fin, et lui ai dit :
- Tout est là en toi maman ; mes apprentissages, les leçons de la vie, les fois où je suis tombé, et celles où je me suis relevé. Tout y est ; l’appel de mon cœur, et la réponse d’une matrice aimante qui m’enveloppe complètement et me submerge.
Au-delà de l'abondance et des manques, tu as su comment me soigner et me guérir. Je te dois tout.
Tu connais mes plus profonds désirs comme mes plus grands tourments et tu es là, à attendre patiemment que je me manifeste à toi dans l’abstraction de mon être, afin d’ouvrir ta main et me la tendre à nouveau. Tu es là, et sans cesse tu m’accueille dans ce que je partage au quotidien.
Sans me juger, tu me laisse être. Tu me donnes cette place qui est la mienne. Tu me donnes toute la place que je veux bien prendre.
Sans intervenir, tu me laisse libre dans mes choix, libre d’avancer comme bon me semble et je t’en suis reconnaissante.
Tu me donne tous les espoirs, toute la passion nécessaire pour me permettre de créer moi aussi la réalité naissante de mon monde imaginaire. J’essaie d’être comme toi, à ton image, pour être à même moi aussi d’atteindre toute la perfection de l’amour que tu transportes en toi. Maman la vraie… qui es-tu donc finalement ?
Je te vois en chacun de nous, en moi comme en la parole que j’utilise maintenant pour acheminer ton existence à l’intérieur de chaque possibilité.
C’est l’évidence que je te connais depuis toujours. Toutefois, pour maîtriser ton énergie et laisser ton amour entrer en moi, il a fallu d'abord me reconnaître dans ma souffrance et apprendre à l’aimer.
Cela sans renier l'existence des parties sensibles qui m’habitaient et qui restaient en suspens dans l’air, dans l’attente simple de pouvoir elles aussi exister. Toutes ces choses que tu as créés finalement portent en elles leurs propres perfections.
Ah, que j’aurais aimé comprendre le sens de ton amour dès le départ, mais je conçois que j’avais à passer par ce chemin pour arriver à parler ton langage. Celui-là même que tu utilises aujourd’hui pour me dire à quel point tu m’aime.
Je m’en souviendrai toujours…
Cette fois précise où je t’ai senti m’envahir, j’ai compris que tu allais demeurer en moi éternellement à condition que je garde la porte ouverte. Tu es le contenant de mon univers, ma matrice à moi. Tu es le pont subtil entre ma vie et ma mort qui en fin de compte ne sont qu’une seule et même chose ; toi.
Maman, ma toile de fond, assise sur tes ailes je m’ouvre à la beauté que tu m’inspires.
Lady Isabelle - Mots de l'âme Éditions ADA 2014

24.11.21

Nous sommes tous égaux

 NOUS SOMMES TOUS ÉGAUX


Voici une vérité qu'on ne peut remettre en question. Celui qui ne l'a pas encore accepté demeure bien enfermé dans son jugement.
Celui-là a besoin d'amour.
Bien qu'on soit tous égaux en ce qui concerne notre constitution humaine, il existe toutefois des niveaux dans la conscience qui nous donne l'illusion d'être séparés.
Le sommes-nous vraiment ?
Nous savons tous que même si on tire sur la tige d'une plante, elle ne poussera pas plus vite !
Le respect de la nature de chacun est donc de mise, car il ouvre notre cœur et nous place d'emblée dans l'harmonie et dans la paix.
Comprendre ces niveaux et s'accepter soi-même dans son cheminement facilite le transit des informations d'une dimension de soi à une autre. C'est ce qui s'appelle l'ouverture d'esprit qui éventuellement permet à la conscience de s'évaluer.
Critiquer autrui dans sa façon d'organiser sa pensée ou de comprendre son expérience humaine prouve sans contredit qu'on n'a soi-même que peu assimilé d'enseignement. On se les est approprié du point de vue théorique et mental, pour les classer par la suite quelque part au fond de son âme mémoriel, au lieu de les expérimenter, de les dépasser. Si bien qu'on accumule ainsi une quantité assez importante de pollution qu'on devra nettoyer afin de bien mener le processus en conscience.
Toutes les vérités existent, et en même temps, tout ce qui est partagé dans le champs morphique de la conscience unifiée est utile un jour à quelqu'un indépendamment d'où il se situe dans son cheminement. Nous n'avons pas à juger de cela.
Faire une prise de conscience n'est pas une finalité. Au contraire, c'est la reconnaissance d'une infime partie de soi ; le début d'un regard aimant posé sur soi-même, sur sa propre façon d'organiser sa réalité.
Ne jugeons point.
Tout est parfait !
Lady Isabelle xx

Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...