LA CHARITÉ
La charité dit : Partout où je vois un homme, je vois mon frère. Louis-Sébastien Mercier, écrivain et dramaturge, affirmait dans son essai sur La Charité, qu’il faut bien se garder de vouloir changer ce mot dans notre vocabulaire pour le remplacer par un quelconque qualificatif, car il s’agit d’un de ces mots précieux qu'il nous faut préserver avec soin.
Je suis bien d’accord avec lui. La personne qui détourne ses yeux par exemple, au passage d’un infortuné prétendant ne pas pouvoir soutenir un tel spectacle, ou l’autre qui substitut le stationnement réservé aux femmes enceintes considérant qu’il n’est pas le seul à le faire, n’est nullement charitable. Peu importe qu’on soit sensible ou insensible aux malheurs des autres, c’est toujours une indélicatesse que de se révolter devant la misère, ou d’être dégoûté de la présence de quelqu’un qui demande à être aidé.
Dans le langage de tous les jours, on dit de la charité qu’elle est une vertu qui porte non seulement les gens à souhaiter le bien de son prochain, également à considérer ce prochain comme on se considère soi. Elle nous invite donc à développer cette qualité d’être en étant d’abord charitable envers soi-même.
Lady Isabelle xo
Extrait de : Ce que les chevaux m'ont appris
Disponible uniquement auprès de l'auteure.
Contactez-nous en message privé
Disponible uniquement auprès de l'auteure.
Contactez-nous en message privé