Accepter d'être en fin de cycle, un cycle involutif oui, psychique à priori, qui s'en va vers la mort (de l'ancien).
Me souvenir que derrière ces manifestations matricielles se trouve le réel, immuable, qui ne change pas, mais qui se transforme dans la 3D au gré de nos saisons internes.
La matrice est comme ce roman que je termine tout juste et auquel je me suis attaché à travers certains personnages. Ça me fait toujours la même chose, de m'évader dans la lecture comme dans l'écriture, alors que je m'identifie au scénario qui se présente.
Je dois toujours faire un deuil.
Et c'est ainsi pour le monde dans lequel je vis. Je dois en faire le deuil alors que mes souvenirs d'un temps passé sont si précieux à mon coeur. Cela devient malsain de comparer ma jeunesse avec ce temps corrumpue que nous vivons. C'est comme la vieille eau sale. Un certain moment ou elle ne nourrit plus, il faut la jeter.
Quand les fruits pourrissent, on fait du compost avec. On ne se dit pas à regret que ce fruit aurait été délicieux s'il avait persévéré.
Laissons donc le passé derrière. Acceptons le présent sachant qu'il porte en lui la fin et le renouveau.
La vie est mouvance.
La vie est cyclique.
On ne peut rien arrêter. (Même si on aimerait le contraire)
Lady Isabelle xx