28.3.24

Vie et mort

 

J'ai souvent vu en conscience que j'allais mourir pendant une marche à l'extérieur. J'en ai même la certitude. Dans cette image du futur, je vois apparaître devant moi un écran "flou", comme un vortex d'eau placée de façon perpendiculaire, ou l'on perçoit le mouvement. Il y a de la vie là-dedans à n'en pas douter, et un appel à vouloir y entrer.

Cependant, je sais bien qu'une fois traversé j'aurai changé de dimension, et du côté d'où je viens, mon corps sera mort. Je l'aurai laissé derrière moi. En fait, j'ai l'impression que c'est ça la mort, un non retour, mais est-ce bien cela ? Peut-être que je me trompe.
Je me souviens avoir vécu un truc semblable dans une expérience d'hypnose humaniste ou l'on suggérait de voir qui nous sommes vraiment au-delà du voile. Dans cette pratique ou je servais de cobaye, je me suis élevé dans des niveaux vibratoires proches de la béatitude. J'y ai vécu des sentiments puissants d'ouverture du cœur qui m'ont chavirés. Et vers la fin de la technique, je me suis retrouvé en face de ce "flou", cette eau qui m'invitait à la traverser. Je pouvais étendre le bras et mettre ma main dedans.
À la question posé par l'hypnologue en herbe ; Veux tu lever le voile ?
J'ai dit non.
Comme je dirais non encore aujourd'hui si cette vague apparaissait.
J'ai pris conscience en marchant hier, que je n'avais pas encore compris la raison pour laquelle je suis venue ici. Je repensais à tout cela et du coup, j'ai vu toute la beauté qu'il me reste encore à voir si je choisissais de traverser aujourd'hui. Cette beauté pour laquelle je suis venue au départ de mon incarnation alors que j'étais si enthousiaste, et finalement, je suis un peu passé à côté.
On nous obnubile tellement dans le rituel metro-boulot-dodo, dans les conditionnements sociétaires de la matrice, qu'on passe à côté du réel de la vie, et de sa raison première d'existence ; la beauté.
C'est en tant qu'être divin qui visite la terre que nous sommes venus faire cette expérience, pas en tant que captif d'une matrice d'énergie basse qui nous maintient dans la souffrance.
L'effort que nous avons à faire pour s'en extirper est grand, j'en suis consciente et nous le savions avant même d'arriver, mais rappelez-vous qu'aucune épreuve n'est trop grande pour être dissoute, et transcendée. Nous savions cela aussi.
Avons-nous péché par orgueil ? Je ne pense pas.
Tout est une question de maturité spirituelle, et d'intelligence.
Les chaines ne sont que des illusions, des attachements.
Libérons-nous !
Lady Isabelle xx

UNITÉ

  Le principe de responsabilité universelle implique un niveau de conscience qu'on peut toutefois apprendre à développer. Ce n'est p...