L'ALCOOL... COMMENT SAVOIR ?
Boire de l’alcool est synonyme de convivialité dans la croyance populaire, et de plaisir aussi. On boit pour relaxer, pour se changer les idées, pour oublier les soucis de la journée, pour se mettre dans l'ambiance, pour se dégêner, pour le goût, pour fuir sa vie, parce que tous le monde le fait, pour se donner un genre, et pour toutes sortes de raisons. Quand boit-on trop et trop souvent ? Ça on ne le sais pas.
Beaucoup de gens minimise l'impact que peut avoir l'alcool dans leur vie en se comparant aux autres ou à ce qui se véhicule dans les médias et les émissions de télévision. Ah ! tous le monde le fait alors...
C'est simple, partout les gens boivent... ou que vous soyez, quoi que vous fassiez, boire de l'alcool est devenu un phénomène naturel. C'est juste si on ne nait pas avec un peu d'alcool dans son biberon. Et derrière le geste bien sûr, il y a une intention économique très lucrative, comme la cigarette l'était il y a 50 ans.
Consommer de l’alcool peut rester un plaisir et ne pas poser de problème comme de mettre un peu de sel sur ses aliments par exemple. Toutefois cela peut aussi devenir problématique lorsqu'on ne connaît pas exactement ce qu'on ingurgite et qu'on se fie sur les autres pour faire ses propres choix... On peut mettre trop de sel sur les aliments aujourd'hui ou trop fumer de cigarettes mais curieusement, si ça commence à couter cher au Gouvernement, soyez convaincu qu'on va vous le dire. Économiquement parlant, l'alcool est une petite mine d'or... et qui fait des sous sur le dos des citoyens ??
J'en parle ce matin car trop de gens boivent sans réaliser que la boisson est un puissant psychotrope qui favorise bien des débalancements psychiques, et également la dépression. Comme les drogues dures, la dépendance se crée peu à peu de façon très insidieuse et plus on boit, plus on s'éloigne de son être profond, plus on descend dans de basses énergies qui favorisent évidemment les basses réalisations.
C'est même rendu qu'on regarde d'un drôle d'oeil les gens qui ne consomment pas, comme si c'était eux les malades, les associaux. Si on ne boit pas, dans la croyance populaire, c'est qu'on doit avoir un problème d'alcool.
Personnellement, je n'ai jamais eu besoin de boire pour dire ce que j'avais à dire ou oser vivre ma vie et je n'ai aucun plaisir à voir mon interlocuteur quitter son corps alors que je lui parle. «You-hou... y'a quelqu'un là-dedans ?». Chacun ses choix bien certainement, mais soyez à l'écoute de vous-même plutôt que de suivre le troupeau comme on vous dit de le faire. En 2016, c'est le temps de se libérer des croyances sociétaires.