14.6.21

Le bébé et l'unité

 LE BÉBÉ ET L'UNITÉ

Lorsqu’il arrive au monde, le bébé est dans une conscience d’unité. C’est son programme de base. La pureté de son corps divin a pour assise le plan originel. C’est assez facile à comprendre. Dans un temps relativement court, il se rend compte que ce qu’il ressent intrinsèquement n’est pas du tout la même chose que son parent le plus proche. Il tente pourtant de toute ses forces de s’identifier à cette source d’amour, à fusionner du mieux qu’il le peut avec elle, à son champ aurique, son énergie. Et plus il essaie, plus il perd sa connexion. La froideur qu’il reçoit en retour lui glace le sang. Le petit se sent alors isolé. Il pleure son âme et on lui répond de différentes manières en le gavant ou en lui donnant plus de confort, comme s’il était pris en défaut d’être lui-même dans un monde où il ne se reconnait pas. On le prend en pitié bien sûr. Quelle mère ne le ferait pas, croyant que la vulnérabilité dont il fait preuve partira avec le temps.
Et la souffrance ne part pas. Elle s’accentue. Elle atteindra son paroxysme avant qu’il ne prenne la décision de s’oublier lui-même pour survivre.
Nous ne reconnaissons pas qui nous sommes à la naissance, parce que le groupe auquel nous appartenons n’a pas non plus reconnu sa nature. Ce groupe d’individu qu’on appelle la société est inversé. Donc le nouveau-né transporte en lui toutes les mémoires du monde. Inversement, le message que ses parents lui renvoient, c’est qu’il a tort de s’en remettre à ce qu’il est, à ce qu’il sait. Et toute sa vie cet enfant-là devra combattre sa nature profonde tout comme d’autres l’on fait avant. Devenu un homme, il aura donné son pouvoir de choisir bien des fois, perdant en même temps son droit d’être ce qu’il est. Il aura remis en question sa guidance interne au détriment des gouvernements, ou de la religion. Il ne sera plus que l’ombre de lui-même. À dire vrai, à la fin de notre vie, plusieurs auront oublier volontairement pourquoi ils étaient ici, convaincus que le mal-être qui est présent dans leur corps était une norme et la conséquence d’une vie bien remplie.
Pour le bébé qu’on a été, on parle d’un acte d’abnégation où le renoncement de sa propre lumière, de ses facultés, de son pouvoir créateur. Il chute une fois de plus ressentant un vide de soi immense qu’il n’arrivera jamais à combler. Lui qui voyait la vie à partir des yeux de la source, se retrouve dans un hologramme inventé de toute pièce ou il devra se reconstruire dans le paraître un semblant d’identité basé sur des concepts qui sont complètement faux.
On a tous été ce bébé là
Lady Isabelle
Extrait ; Passage à vide, Essai



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