Depuis une centaine d'années, nous avons graduellement perdu nos facultés d'intelligence au détriment du matérialisme. Tout a un prix vous savez. Et je pense que c'est plus difficile aujourd'hui d'avoir un regard éthéré sur la vie, étant donné que nous nous accrochons à des illusions de bien-être.
Nous sommes entourés de béton. Notre contact avec la nature est réduite à l'action de prendre l'air ou de cultiver des tomates. Pour ceux qui vivent à la campagne, ce n'est guère mieux compte tenu des pratiques industrialisées. L'argent mène le monde ou que nous soyons.
Nous ne savons plus lire le temps, ni les étoiles ou le comportement des animaux. Nous ne prenons pas soin de la nature qui d'ailleurs est manipulée. Nous ne savons plus comment être en adéquation avec les éléments comme le faisait nos ancêtres. Peut-être n'avaient-ils pas autant de raffinement qu'à notre époque ou tout est compliqué, mais chose certaine, ils avaient les pieds sur terre.
Pratiquement tout ce qui est vivant sur cette planète est exploité à outrance depuis bien trop longtemps, Exploité oui, puis détruit. L'homme se sert des ressources en place comme s'il en était le seul maître. Il n'a aucun intérêt dans le développement durable, aucune idée de ce qu'est la prospérité. Ce ne sont pour lui que des mots. À terme, il rejette ses résidus dans les étendues d'eau, le sol, et l'air, laissant des trous béants un peu partout, brisant les écosystèmes. Quant à celui qui a donné sa santé pour faire tourner la roue, il meurt endetté, le coeur complètement vide. L'essence divine est chassé de sa contenance lorsqu'elle se retrouve dans les mains de personnes dont la motivation première est le service à soi. Mais il est aussi de mise d'affirmer que nos habitudes de vie font que ces pratiques perdurent.
Notre multidimentionnalité nous l'avons égaré au détriment d'une technologie qui pense et cherche à notre place. C'est si facile, si rapide, et en même temps, on se déconnecte du réel, et nos facultés psychologiques et parapsychologiques prennent le bord. Le discernement n'existe plus. On laisse l'IA penser à notre place. Puis les gens vous savez, sont de moins en moins présents dans leur corps car l'incarnation comme telle demande de la présence, et être présent, conscient, demande l'effort et une vigilance de chaque instant.
On a l'impression d'être connectés alors qu'en vérité nous sommes branchés sur un mode virtuel. Une technologie qui régit actuellement toute la sphère entourant les échanges vécus ou transmis normalement à travers les sens. L'expérientiel s'oublie. On devient des machines et on se joue bien de nous. Pour que des courants purs telles que les sciences de l'esprit soient infiltrés par des forces involutives, on peut deviner l'importance des stratégies déployées à détruire ce qui élève l'esprit et la conscience humaine. Par conséquent, nous ne cessons de produire des mémoires et de les alimenter.
Ce qui arrive, nous l'avons créer, collectivement, par nos choix. L'ignorance est un choix. Le je-m'en-foutisme aussi. Nous nous sommes laissé endormir sous le chant des sirènes comme Ulysse l'a fait dans l'île des plaisirs ; par paresse mentale. C'est ainsi qu'on "by-pass" la conscience humaine en stimulant la partie du cerveau la plus archaîque ; le reptilien. Nos vies sont menés par la survie à priori, puis par le plaisir, la consommation de biens, l'argent et l'alcool, les jeux vidéos, l'internet et la télévision. Bref, des stimulations incessantes qui détruisent petit à petit notre conscience et notre souveraineté.
Vous savez, le vivant derrière nos habitudes de vie s'étouffe sous le joug de l'illusion. Par manque de contact réel avec le soi supérieur, la pollution de l'esprit continue de grandir et se matérialise sur la terre. De ma vie, je n'ai jamais vu une société aussi malade, aussi inversée dans ses valeurs. Les gens agissent déjà comme des robots. Dès lors, ils sont relativement faciles à conditionner. Costco, Walmart, Apple, Microsoft, tous peuvent s'en frotter les mains. Toutefois, sont-ils réellement responsables.
L'effort que nous avons à faire pour lever les voiles est immense, et peut se résumer à ces deux premiers mots que je vous partage ce matin ; ABANDON et RESPONSABILITÉ
Nous sommes appelés à comprendre la mesure de ces mots pour abandonner dans un premier temps ; croyances et peurs, illusions, faux plaisirs, spiritualité polarisée, opposition, déprogrammation. Tout ce à quoi nous nous sommes attaché, identifié, doit être remis en question, puis abandonné.
Puis ensuite, pourquoi ne pas se responsabiliser face à nos habitudes de vie. Sommes-nous conscients de ce que nous alimentons par notre consommation. Y en a t-il qui pensent réellement qu'ils n'ont pas le choix ?
Pour ceux qui veulent du concret. ça peut commencer avec le cellulaire. Un instrument de conditionnement bien rodé qui mobilise votre attention. Fermez les applications, les données. Servez-vous en seulement pour appeler.
Sortez de chez vous, allez vous rencontrer en personne.
Dès lors, nous recommencerons peu à peu à vivre des expériences réelles, puis à voir le sacré en toute chose, alimenté par la pureté de l'esprit, par l'intention et par le coeur. Là ou se trouve nos vraies richesses.
Lady Isabelle xx