26.7.21

Passage sous vide

 D’aussi loin que je me souvienne, j’observe le monde de façon détachée. Comme bien d'autres, je n’ai jamais eu l’impression d’y appartenir vraiment. Cette propension à regarder la réalité à partir d’un point de vue d’observateur m’a poussé à vouloir comprendre au-delà du narratif habituel ; comprendre notamment comment s’organise le modèle structural de ce que l’on projette hors de soi.


Il va sans dire que le cheminement tel qu’il nous apparaît aujourd'hui, commence lorsque nous prenons conscience qu’il n’y a pas de séparation entre l’extérieur et l’intérieur.
Nous expérimentons la vie sous l’illusion que nous sommes séparés les uns des autres, et la séparation comme telle, se trouve à être un aspect déterminant pour expérimenter la tridimensionnalité.
En quelque sorte, nous l'avons choisi à partir du plan de notre âme, mais c’était sans savoir que notre âme elle-même s'est crue un jour, séparée de la source. Par conséquent, nous expérimentons la vie et la mort du monde mémoriel de l’âme qui accumule les expériences de karmas, et qui nous soumet, d’une incarnation à une autre, à une structure matricielle duelle où nous apprenons à évoluer par la souffrance à travers le bien et le mal.

À ma naissance, le bébé que j’étais, comme celui que nous avons tous été un jour, baignait dans son authenticité profonde, dans l’être divin qui répond à son plan originel.
Vivant dans l'innocence de l'instant présent, l’esprit du bébé qui transite ainsi d’un monde à l’autre, est à l'endroit, sans séparation aucune avec le monde extérieur. Il est encore uni, à la fois à la source originelle de la matrice divine, et à sa mère, représentante incarnée du féminin sacré.

Le bébé n'a pas conscience de son égo. Il est pur. Et à partir de cette personnalité qu’il commencera à bâtir pour survivre dans son incarnation terrestre, naîtra différentes sous-personnalités, facettes de lui-même qu’il montrera ou non au monde.

Il passera ses premières années de vie face à son propre miroir, à découvrir et à mettre en place les stratégies qui lui permettront de mieux vivre son expérience selon des barèmes artificiels, et trompeurs. Puis il passera la balance de sa vie à se battre contre lui-même, contre ces mêmes expressions stratégiques qu'il a lui-même installées, inspiré qu'il était des modèles de valeurs inversées.

Dès le départ, Il a été formaté. L’éducation reçu lui renvoie une image de lui-même altérée, une image qui détonne d’avec sa vraie nature. Il le sens dans son corps. Dans son esprit, la confusion prend place, car s’il réfléchit trop à partir de sa nature divine, il n’arrive plus à voir la réalité qu’on lui impose. La scission s’installe alors d’elle-même, puisque l'image qu’on lui propose se trouve à être inversée, et tous les systèmes parental, familial, éducatif n’auront de cesse de l'identifier à ce qu’il n’est pas le restant de sa vie.

Extrait de PASSAGE SOUS VIDE
Lady Isabelle D'Amours

2.7.21

Êtes-vous mature ?

 


La maturité psychologique d'une personne est un état particulier à atteindre. Un état qu'on associe à la connaissance de soi, de ses structures et cartes mentales qui régissent la vision du monde d'un individu et lui permet de s'auto-réaliser. Cela inclut bien sûr sa capacité d'établir des contacts intelligents avec les autres, de percevoir la vie de manière objective, de lire la réalité à partir d'un point de vue d'observateur, et d'en faire la distinction d'avec le réel. En outre, la maturité psychologique d’une personne repose sur son détachement face à sa personnalité ou à ses croyances, ainsi que sur la responsabilité pleine de sa vie et des conséquences de ses choix et actions.
Évidemment, cela ne dépend pas de l'âge, mais du degré d'autonomie obtenu par sa propre volonté d'avancer sans le regard ou l'approbation des autres. Se choisir... est un premier engagement à soi, vers la maturité. Cela signifie qu'on laisse de côté ses programmations et qu'on cesse de les alimenter soit par habitude, soit par attachement.
Toutes les activités d'un individu psychologiquement mature sont destinées à la réalisation du Soi, dans le respect de valeurs intrinsèques et du savoir de son esprit. Il se détache de sa persona pour laisser la place à ce qu'il est fondamentalement, et dès lors, chemine dans une intention évolutive qui INCLUT ses semblables et le principe même de la vie. Toute action, choix de vie est posé dans une conscience humaine, car on ne peut faire fi des autres lorsqu'on aspire à L'UNITÉ.
Ces niveaux de croissance atteints, la personne développe et maîtrise ses facultés parapsychiques suivant les Lois de la prospérité, et avance, riche de ses expériences, dans l'interaction constante de toutes ses dimensions.
C'est la sérénité même au coeur de soi.
Lady Isabelle xx

28.6.21

La réalité est faite à partir de croyances

 


Les croyances doivent être comprises comme des généralisations tenant lieu de référence dans les cartes mentales de la réalité subjective des individus. Il ne s'agit pas ici de croyances religieuses ou idéologiques. Ça, nous le savions déjà.
Toute personne possède des croyances, qui se construisent au cours de son histoire personnelle. Elles se fondent sur certaines expériences qui, généralisées, jouent ensuite un rôle de référence. Une croyance est vraie (pour la personne qui croit). C’est quelque chose qui se répète dans le temps et que l’on peut valider par des exemples nombreux, des preuves pour appuyer sa véracité.
Découvrir les croyances d'une personne permet dans une large mesure de prévoir ses comportements. Quand on a compris et identifié les valeurs auxquelles la personne obéit, il est alors possible de découvrir la croyance qui structure la carte de la réalité. Les croyances s'auto-entretiennent en interprétant les expériences comme des justifications, ou des preuves de leur bien-fondé : elles en viennent à se substituer à la réalité.
Des réalités nous sont proposées depuis 2 ans par des procédés malencontreux. Ces scénarios deviendront avec le temps, et en adéquation avec la loi du rythme, des réalités de plus en plus ancrés dans l'intellect des personnes. C'est ainsi qu'on construit des tendances sociétaires. Il nous sera de plus en plus difficile d'en sortir si nous les achetons maintenant et que nous les entretenons dans une polarité négative ou positive. (Parlez en en mal ou parlez-en en bien... ça a peu d'importance en autant que vous en parlez).
Mais on est invités à comprendre que notre participation à l'ensemble des croyances apocalyptiques proposées, les crée de plus en plus dans la matière.
Ce qui est bien avec les croyances, c'est qu'on peut arrêter d'y croire instantanément. Il ne suffit que d'un doute suffisamment important pour que les cartes mentales qui les supportent s'effondrent. Le best donc... c'est de ne croire en rien.
Au lieu de croire, nous sommes appelés à développer notre conscience, à être présent à soi, puis à se connecter au savoir intrinsèque de notre esprit qui nous guide merveilleusement bien au travers tout ce cafouillis de réalités.
Les timelines sont des fréquences déjà tracées d'avance que nous pouvons chevaucher simplement en abolissant notre système de croyances.
Alors, qu'on épure les résidus des réalités qu'on ne souhaites plus et qu'on abandonne les croyances.
Et de grâce, arrêtez d'en parler ! Ça pollue.
Lady Isabelle xx

27.6.21

Se détacher de la matière

 


Nous sommes toujours là à créer quelque forme que ce soit sans nécessairement en avoir conscience. La présence à soi, à la fois dans l'esprit et dans son incarnation, et ce à chaque instant, demande le détachement complet de la matière sur laquelle nous posons notre regard.
De la minute où notre attention s'extériorise, nous ne sommes plus là où nous devons être. L'espace de création que nous venons tout juste d'abandonner représente l'endroit exact où nos deux polarités co-existent ensemble sans se neutraliser. Hors de l'astral.
C'est notre trône.
L'espace où se crée par un mariage heureux, une troisième énergie de pure lumière qui nous unit au tout et nous permet dès lors, d'exalter dans le diamant de la conscience.
En quelque part, nous voulons régner et habiter l'ensemble de notre royaume. Mais nous nous attachons vraisemblablement au monde physique, à nos rôles, oubliant souvent ce qu'est la réelle nature de la matérialité.
Le/La souverain(e) demeure présent(e) dans ce qu'il/elle est.
Il/elle connaît sa création puisqu'elle vient de lui, d'elle.
Il/elle n'a pas besoin de s'expérimenter.
Tout vient de son esprit.
Lady Isabelle xx
Photo ; Deviant Art

25.6.21

Tout est esprit



Au commencement, tout était moi, la lumière de moi-même, éclairante et libre, non liée à une quelconque forme physique.

Au début, oui. Tout ce que je connaissais était moi-même et le grand mystère au-delà de moi. Je ne m'étais pas exploré davantage. J'étais tout ce que je connaissais.
J'ai alors créé des aspects de moi-même avec lesquels je pouvais communiquer, partager, expérimenter encore et à l'infini, le grand mystère de la vie - l'ESPRIT.
Effectivement, rien n'est issu d'autre part.
Rien n'est séparé.
Tout cela est moi, dans l'esprit, dans toutes les facettes intelligentes du diamant de ma conscience ; qui luit, à la fois dans l'ombre ou dans la lumière éternelle sitôt qu'on en capte le rayon.
La verticalité, c'est de vivre à partir de l'esprit, une expérience humaine d'unité qui se veut n'être qu'une expérience parmi tant d'autres. Dans la densité matérielle, les consciences ne communiquent pas ensemble. Cependant, elles laissent des traces de leur passages, que l'on peut voir surgir à travers le temps, d'une vie à l'autre, d'une fréquence à une autre, comme des synchronicités.
Ce sont nos propres traces d'évolution, que l'on a semé soi-même, d'une brillance à une autre. Comme l'esprit est toujours le même, et que toi mon frère, ma soeur, tu es moi.
Il est prospérité, infinité, éternité.
Ainsi, il se multiplie à l'infini et se voit lui-même dans tout ce qu'il crée.
Lady Isabelle xx

24.6.21

Le principe féminin

 


c'est une histoire d'harmonie avant tout.
L'harmonie des ondes qui traversent notre champ aurique, et qui s'arrêtent un instant, attirées qu'elles sont par cet espace de beauté, de paix et de sagesse intérieure.
Il est possible d'être en harmonie avec soi avant tout, puis avec le cosmos tout entier et les énergies qui nous entourent, simplement en ouvrant notre coeur.
Être sans peur et sans restriction aucune car notre coeur grandit à chaque fois que nous sollicitons sa présence. Comme toute chose, Il réagit lui aussi aux Lois de la prospérité.
Encore et encore, il brille de sa puissante lumière.
Le principe féminin est cet amour inconditionnel que nous portons en nous-mêmes et qui, une fois bien saisi, nous permet d'accueillir toute âme dans le secret de son esprit, dans sa pureté.
Harmoniser, c'est cette acceptation de ce qui se présente à nous sans y mettre de couleur, sans se l'approprier. Cela implique que nous soyons dans la claire vision de ces parties, absolument uniques, qui sont trop souvent en manque d'amour. Le féminin les reconnait tel qu'elles sont, et par une intention puissante et tendre, réconforte, apaise, guérit.
L'amour crée la beauté, et cette énergie nous parle du tréfond de notre âme, à nous de l'entendre, de la laisser s'exprimer.
Elle nous dit : Soyons présent à nous-mêmes. Regardons ce monde comme s'il s'agissait de notre propre création.
Observons les êtres comme s'ils étaient tous nos enfants.
Aimons-les de tout notre coeur.
Lady Isabelle xx

14.6.21

Le bébé et l'unité

 LE BÉBÉ ET L'UNITÉ

Lorsqu’il arrive au monde, le bébé est dans une conscience d’unité. C’est son programme de base. La pureté de son corps divin a pour assise le plan originel. C’est assez facile à comprendre. Dans un temps relativement court, il se rend compte que ce qu’il ressent intrinsèquement n’est pas du tout la même chose que son parent le plus proche. Il tente pourtant de toute ses forces de s’identifier à cette source d’amour, à fusionner du mieux qu’il le peut avec elle, à son champ aurique, son énergie. Et plus il essaie, plus il perd sa connexion. La froideur qu’il reçoit en retour lui glace le sang. Le petit se sent alors isolé. Il pleure son âme et on lui répond de différentes manières en le gavant ou en lui donnant plus de confort, comme s’il était pris en défaut d’être lui-même dans un monde où il ne se reconnait pas. On le prend en pitié bien sûr. Quelle mère ne le ferait pas, croyant que la vulnérabilité dont il fait preuve partira avec le temps.
Et la souffrance ne part pas. Elle s’accentue. Elle atteindra son paroxysme avant qu’il ne prenne la décision de s’oublier lui-même pour survivre.
Nous ne reconnaissons pas qui nous sommes à la naissance, parce que le groupe auquel nous appartenons n’a pas non plus reconnu sa nature. Ce groupe d’individu qu’on appelle la société est inversé. Donc le nouveau-né transporte en lui toutes les mémoires du monde. Inversement, le message que ses parents lui renvoient, c’est qu’il a tort de s’en remettre à ce qu’il est, à ce qu’il sait. Et toute sa vie cet enfant-là devra combattre sa nature profonde tout comme d’autres l’on fait avant. Devenu un homme, il aura donné son pouvoir de choisir bien des fois, perdant en même temps son droit d’être ce qu’il est. Il aura remis en question sa guidance interne au détriment des gouvernements, ou de la religion. Il ne sera plus que l’ombre de lui-même. À dire vrai, à la fin de notre vie, plusieurs auront oublier volontairement pourquoi ils étaient ici, convaincus que le mal-être qui est présent dans leur corps était une norme et la conséquence d’une vie bien remplie.
Pour le bébé qu’on a été, on parle d’un acte d’abnégation où le renoncement de sa propre lumière, de ses facultés, de son pouvoir créateur. Il chute une fois de plus ressentant un vide de soi immense qu’il n’arrivera jamais à combler. Lui qui voyait la vie à partir des yeux de la source, se retrouve dans un hologramme inventé de toute pièce ou il devra se reconstruire dans le paraître un semblant d’identité basé sur des concepts qui sont complètement faux.
On a tous été ce bébé là
Lady Isabelle
Extrait ; Passage à vide, Essai



Âmes mémorielles et programmations

  Non seulement les programmations sont-elles acquises à partir du jour un de notre existence, mais dans le mémoriel de l’âme, certaines pro...