29.9.24

Désillusion

Nous terminons déjà le mois de Septembre, qui, ayant bénéficié d’un ensoleillement record, déroule maintenant son tapis de feuilles. L’automne, pour ma part, c’est le retour à soi, et cette semaine, prise d’une lourdeur existentielle, je me suis souvenue de quelque chose d’important. Je tenterai de vous le partager du mieux que je le peux.

J'ignore si ces souvenirs sont « fiables » ou si c’est mon imagination qui fabule. Toutefois, je sais que le réel et l’imaginaire viennent de la même source. On ne peut pas inventer une information qui ne vit pas déjà, à l’état de latence, dans notre champ d’énergie.

Donc, il s’agit ici d’une expérience faite il y a des années au moyen d’une technique d’hypnose humaniste, technique qui permet entre autres d’expérimenter une expansion de conscience, notamment dans le champ de l’âme.

Je ne me souviens pas de l’entièreté de l’expérience, mais d’une bribe seulement, quasi impossible à oublier compte tenu de l’intensité du message. 

J’étais dans le monde de la mort, et quand je dis « JE », je parle de ma conscience, de mon être. 

Dans l’astral, on se retrouve entre deux mondes, à devoir faire un choix entre la réincarnation ou le recyclage. La réincarnation, vous connaissez. Le recyclage, c’est ce chemin qu’on prendra si on choisit de ne plus s’incarner. On meurt une seconde fois à soi-même, à sa conscience d’être pour devenir tout et rien simultanément. Il n’y a plus de distinction, d’individualité inhérente à la structure d’un plan de forme, plus de dualités. 

Alors, je suis là, en compagnie d’un « allié », une présence inconnue mais bienveillante, qui m’accompagne. Je suis debout aux abords d’un puit de lumière, là où un rayon éblouissant descend vers une dimension inférieure. Je sais que ça représente ma future incarnation. Je vois ma vie actuelle d’un bout à l’autre et je suis émerveillée. Wow…


Alors, nait en moi un sentiment si fort qu'il me chavire, suivi d’un mélange d’enthousiasme, de plénitude et de joie intérieure. Je ressens la promesse d’un jour de fête, le début d'une épopée grandiose, le continuum de ma vie.

Je ne saurais dire ce qui motivait un tel sentiment. Était-ce en comparaison des vies passées ou si c’était vraiment ce que je voyais dans la magnificence de ce rayon, mais j’ai dit « OUI », oui sans hésiter, et j’ai sauté sans réfléchir tant l’excitation était grande.

Une fois arrivé à terme, dans l’ébauche du fœtus, ayaya que j’ai souffert.

J’ai tellement souffert de cet état, c’est indescriptible. J’ai tout de suite pensé à cette fichue souffrance, combien j'en avais négligé l’existence,  autrement je n'aurais jamais plongé. Comme une condamnation à vie, on s’y confronte d’une manière plutôt brutale une fois que notre essence prend place dans la 3D.

Comment avais-je pu oublier ça ? 

Du coup, je me suis fâchée contre moi-même, me répétant combien j’avais été sotte de croire pouvoir vivre l’amour à travers mes sens dans une incarnation terrestre. J’ai eu mal longtemps, puis je m’y suis habituée. J’ai docilement accepté la nature inversée de la réalité matérielle. J’ai joué le jeu du conditionnement pour pouvoir renouer avec l'existence... jusqu’à me perdre et omettre qui j’étais.

Quel choc !

Je me retrouve aujourd’hui à ressasser ce souvenir car longtemps, je me suis dit que je m’étais menti à moi-même. 

Je n’avais rien compris.

Être devant un choix si important remet les choses en perspective. Si j’avais su me composer un double éthérique, j’aurais probablement pu continuer de vivre dans une conscience d’être individuelle tout en ayant la connaissance qu’on est aussi la source elle-même, et m’élever peut-être, dans des dimensions plus raffinées. Mais, quand la conscience n’est pas encore assez structurée pour développer ce double de notre vivant, on se retrouve face à ce dilemme ; soit on se réincarne en maintenant cette conscience d’être, soit on passe au recyclage, de retour à la source, où il n’y a pas lieu d’exister en étant dans le moi ou dans le soi, où on n’est plus rien et par ailleurs qu’on devient tout. Le premier choix implique quant à lui cette vie de misère, où de temps à autre, on touche à la béatitude, mais également où l'on accepte de jouer le rôle d'un avatar stupide qui avance en passant des épreuves dans un jeu vidéo.

Aujourd’hui, quand je regarde ma vie, je peux comprendre mon enthousiasme. Ça va possiblement mieux se finir que ça avait commencé. Mais c’est quand même fou cette amnésie du supplice d’être présent en 3D, à quel point on s’habitue à ce bagage. On accepte ce corps de souffrance et les mémoires qui s’y rattachent juste parce qu'on veut continuer d'être et d'expérimenter. 

D'un côté, c'est un réel privilège de faire l'expérience des sens. De l'autre, le prix à payer est l'enfermement de l'esprit dans la forme, et les limites à franchir qui vont avec. 

Alors, on passe sa vie à s’ajuster, à défaire, à chercher la sortie, à nettoyer encore et encore pour s’approcher d’une expérience plus significative, plus alignée, plus intelligente, ancrée profondément dans notre esprit. Mais, c’est peine perdu. On ne s'en libère pas.

En quittant ce monde, je serai probablement encore face à ce maudit choix ; continuer d’exister en conscience, ou me faire recycler dans le grand tout. Cette fois-ci, ma réflexion sera plus longue. Je prendrai le temps, et il se peut que je dise non.

Je pourrai devenir « amour pur » vu que j’ai échoué à le laisser me pénétrer entièrement quand j’étais ici.

Car c'est bien de cela qu'on parle n'est-ce pas ; d'amour.

Lady Isabelle xx

19.8.24

 

J'ADORE cette température fraiche de fin d'été.
J'ai l'impression qu'elle porte en elle le message des récoltes et de l'abondance !
Les fleurs, les fruits, Mon doux... que de beautés à contempler.
Les oisillons chez moi ont appris à voler et s'amusent maintenant à virevolter de branches en branches. On les entends presque rire dans le plaisir d'être soi.
L’abondance implique une immersion dans l’amour de soi et la confiance dans l’ordre des choses.
Oui tout part de soi, et cet ordre, cette intelligence intrinsèque EST et SERA TOUJOURS derrière l'illusion de ce qui se passe autour de nous.
La vérité se manifeste dans les choses les plus naturelles ; en d'autres mots, dans ce qui n'est pas manipulé par la main de l'homme. C'est notre point d'ancrage à la terre, notre certitude.
Pour y avoir accès, nous sommes appelés à désapprendre nos fondements, à se délaisser des conditionnements sociétaires pour porter notre attention sur la nature elle-même et la beauté de la création.
Nous sommes appelés à voir la vie au travers les yeux de notre âme, pour réaliser par cette action que nous sommes tous de magnifiques miracles.
J'ai foi qu'en notre cœur nous pouvons puiser assez de force pour transcender le bas astral et participer à la création d'un monde meilleur. Créons la beauté et l'abondance, et laissons aller l'illusion qui se dissous d'elle même puis disparaît.
Lady Isabelle xx

23.6.24

Bonne fête des Québécois

 

... pour ce qu'il en reste.
Il fut un temps...
c'est ainsi que je commencerais mon exposé si j'avais à parler du Québec à un extra-terrestre. Car, sans ces repères du passé, je ne saurais quoi dire qui aie un sens patriotique.
Quand j'y pense, j'me dit que je suis bénie d'avoir pu vivre à une époque où l'on jouait dehors avec des amis ; où on faisaient des feux de camp sans mettre le feu au forêts, où la grippe et le soleil d'été n'étaient pas une source d'alerte, où il ne pleuvait pas tous les jours, et où toutes les institutions n'étaient pas autant corrompues. Ils l'étaient certes, mais pas autant.
Ça me permet de me détacher, de faire des comparatifs, de voir qu'une partie de la population a suivi un chemin alors que l’autre s'est vu emporté par la vague propagandiste des tribulations politico-environnementales sans capacité de discernement.
Dans 30-40 ans les amis, on ne sera plus là pour rappeler aux générations futures ce que le Québec a été avant le millénaire.
Je me souviens...
Ce bout de phrase aussi me rappelle mon Québec. Celui ou j'avais l'impression d'avoir une certaine appartenance, où on se reconnaissaient entre nous.
Aujourd'hui, on oublie...
c'est la nouvelle devise, car la réalité est tout autre, les valeurs ont changés, les droits humains aussi, et mieux vaut ne plus y penser. Pour se rejoindre, on doit se rencontrer en microcellules, afin de ne pas froisser l'idéologie du voisin.
Alors...
Québécois, Québécoises de souche, et ceux d'ailleurs qui se sont bien intégrés à notre langue, nos coutumes, par respect, je vous souhaites BONNE FÊTE ! 🥳🎊
Et pour les autres, bon vent !
Lady Isabelle xx

7.6.24

Troubles de l'attention, anxiété à la hausse ? Pfff

 

Troubles de l’attention, anxiété, à la hausse ? Pfff
C’est ce qu’on essaie de nous faire gober comme étant une nouvelle norme de santé mentale sans jamais pointer du doigt la principale cause.
L’attention est essentielle à notre existence consciente, car elle dirige notre esprit vers un objet, qu’il soit mental, émotionnel ou physique. L’absence d’attention, caractérisée par la dispersion, l’oubli ou la négligence, crée une lacune dans notre conscience, nous faisant perdre le contact avec nous-mêmes.
La véritable attention implique de rester éveillé, ouvert et pleinement conscient des activités corporelles, des sensations, des émotions, ainsi que des processus mentaux tels que les idées et les pensées.
Or, aujourd’hui les jeunes et les moins jeunes passent des heures devant leurs écrans. Que ce soit la télé, les jeux vidéo ou le cellulaire, leur attention est toujours centrée sur une vision étroite, ce qui réduit d’emblée le développement des centres nerveux ou les amenuisent. C’est le principe même de l’entrainement. Quand on ne sollicite plus un muscle, il s’atrophie.
L’attention est un vecteur de vitalité. Tout exercice d’attention est un entraînement précieux pour l’esprit. Il s’agit de passer d’une vision étroite à une vision diffuse, large, pour mieux saisir les stimuli extérieurs, et les intégrer à notre conscience par l’entremise de tous les sens. Le sport, par exemple, fait appel à une vision périphérique et sollicite l’ensemble des canaux sensoriels. À l’opposé, les jeux vidés se concentrent sur une seule source de stimuli, souvent figé et beaucoup trop forte, et amenuise la performance des processus internes. La conscience ne se développe pas. En réalité, elle régresse.
Il est donc crucial de cultiver notre attention sur nos cinq sens pour les intégrer pleinement et les affiner. Ainsi, au lieu de provoquer la dispersion, nos sens peuvent nourrir une vie intérieure plus riche.
✅Le toucher implique de ressentir des sensations sur la peau, comme la chaleur, le froid ou la douceur d’un tissu. On développe le toucher kinesthésique en bougeant, en étant en interaction avec le monde réel.
✅L’ouïe nous permet d’écouter les sons et, parfois, de percevoir au-delà des mots, d’appréhender et de deviner des non-dits. On développe l’écoute en cultivant le silence.
✅La vue n’est pas seulement la capacité de voir avec nos yeux physiques, mais aussi de percevoir au-delà des apparences. On développe la vision par des exercices de méditation guidée et par des activités créatives.
✅Le goût nous fait apprécier les saveurs, mais il s’étend également à notre sens esthétique, comme le goût pour la décoration ou l’habillement. On développe le goût par l’expérience culinaire et l’agencement des formes et couleurs.
✅Enfin, l’odorat nous permet de sentir une gamme d’odeurs, des plus fortes aux plus subtiles. Avoir « du nez » signifie également exercer son attention pour découvrir ce qui est caché, anticiper les situations avant qu’elles ne surviennent. On développe son odorat en s’ouvrant aux essences de la nature qui nous entoure.
En résumé, l’attention est un outil puissant qui, lorsqu’il est bien exercé, peut transformer notre expérience sensorielle et enrichir notre vie intérieure.
Décrochez les enfants des écrans… et partez à l’aventure avec eux.
Lady Isabelle xx

5.6.24

La nature trouve toujours son chemin

 


Bernard de Montréal, encore lui, mentionnait souvent aux gens venus écouter ses conférences, de toujours tout remettre en question. De partir avec l’idée que tout est faux, qu’il n’y a absolument rien de vrai dans ce que nous avons appris jusqu’à maintenant de source extérieure. Il proposait même de ne pas croire aveuglément ce qu’il disait. Tout remettre en question, oui, mis à part peut-être le réel. C’est-à-dire ce qui ne change pas. 

Quand j’observe la nature par exemple, je constate que la création est et sera toujours la même. Le soleil se lèvera et se couchera même si on tente de le voiler à même des chemtrails. La nature continue de suivre sa vraie nature énergétique, et ce, malgré les tentatives de HAARP. Les animaux ne sont pas influençables comme nous le sommes. Ils sont conçus selon un plan de forme, une maquette énergétique à laquelle ils répondent. Alors, même si l’homme veut remplacer la conscience humaine par de l’intelligence artificielle ou par la technologie, tout ce qu’il arrivera à faire, c’est de s’auto détruire. Oui, détruire les choses qu’il a lui-même créer. 

La terre n’explosera pas. Les éléments ne changeront pas. Ils représentent la vie et en sont les matériaux principaux. On ne peut arrêter la mouvance de la vie, même si on enferme toute une civilisation sous vide. Lorsqu’on manipule le feu avec l’intention de nuire, c’est bien simple, on se brûle. On se crée du karma.

Tout cela pour dire que le réel est immuable, que l’intelligence c’est l’être, et qu’en bout de ligne il n’y a pas de combat à avoir. Les choses suivent leurs cours. Bien et mal n’existent pas. Et c’est exactement ce dont nous devons nous souvenir lorsque nous songeons à la nature humaine. Nous sommes avant tout une essence divine. Nous sommes autant immuables et éternels que les éléments qui nous constituent. Nous sommes tout et partout à la fois.


Extrait de Passage à vide 2024

Lady Isabelle 

3.5.24

La nature, source d'inspiration


J'ai toujours adoré ces petites cloches pour leur odeur particulièrement douce. Le muguet est une des premières fleurs du printemps. Une fleur qui accompagne le mois de mai et promet le renouveau, l'éveil d'un cycle de vie, d'abondance.

C'est d'ailleurs le meilleur temps pour souhaiter la santé à quelqu'un, en exprimant le désir sincère que cette personne (toi en l'occurrence) reste en bonne condition physique et mentale pour le reste de l'année.
Alors, que le printemps et l'été puissent renforcer ton système immunitaire et t'aider à emmagasiner de la vitalité au travers d'expériences agréables. Cela sous-entend également mes vœux pour une rapide récupération de toute maladie, la force de surmonter les défis auxquels tu fais face, et l’énergie nécessaire pour poursuivre tes activités et passions.
Mon souhait pour toi en ce mois de mai 2024 s'exprime par mon soutien et ma présence, espérant que chacun de tes jours soit empreint de joie et de santé.
Lady Isabelle xx

17.4.24

UNITÉ

 

Le principe de responsabilité universelle implique un niveau de conscience qu'on peut toutefois apprendre à développer. Ce n'est pas inné pour le personnage en 3D, qui plus souvent qu'autrement, se retrouve dans un état de survie. Tous les défis auxquels nous faisons face, peuvent être relevés si nous réussissons en tant qu’individu, à comprendre et mettre en pratique les principes d'interrelation et d'interdépendance dont je parle abondamment dans mon livre sur les approches humanistes. Ce sens de responsabilité universelle, représente l'émergence d'une intention bienveillante, un sentiment d'engagement nécessaire envers la création via la Loi de correspondance.
La responsabilité dans l'Unité inclut la connexion à soi, avec l’univers entier en soi, avec tous les êtres sensibles vivant sur cette terre, (qui ne sont pas séparés) ainsi qu’une préoccupation sincère pour la pérennité de chacun.
Pour les personnes âgées qui sont pointées du doigt et jugées.
Pour les personnes malades qui n'ont que peu de recours.
Pour ceux qui meurt dans des conditions extrêmes de rejet et de solitude.
Pour la nature, les animaux et les peuples qui sont exploités.
Pour tous ceux qui souffrent d'une quelconque manière.
Il ne s'agit pas ici de sauver le monde, ni de victimiser les individus, mais de faire des choix conscients qui ne valident pas la continuité de la souffrance, puis de souhaiter au tréfond de son cœur et dans sa vibration personnelle, que la conscience s'élève en donnant l'exemple.
Tout est unité, et c'est ainsi que sommes appelés à éveiller nos sens.
Lady Isabelle xo

L'incarnation

  Drôle à dire, mais bon nombre de gens dans la spiritualité ne sont pas tout à fait alignés dans leur incarnation. Ils sont plutôt prisonni...