24.11.11

Nos amis les animaux...








Les animaux de compagnie ont une grande sensibilité. Ce sont des êtres vivants, des êtres subtils, au service de la conscience. Ils sont là pour nous. Que représentent-ils donc lorsqu'ils ne sont pas l'éponge que l'on presse pour en tirer le jus? Et bien, ils sont des accompagnateurs de vie, des indicateurs de douleurs, et même des messagers de ce que notre âme veut nous dire.
En vérité,les animaux n'ont rien à apprendre de nous. Ce qu'ils sont fondamentalement correspond à leur véritable nature. Un chien de chasse a les attributs nécessaires pour la poursuite du gibier, alors qu'un chat domestique, l'agilité et les ressources pour se débrouiller bon an, mal an, été comme hiver. En contrepartie, nous avons tout à apprendre d'eux. Leur loyauté envers nous est complète, dans le sens qu'ils font ce qu'on attend d'eux dans l'exacte mesure où c'est notre coeur qui parle. Car le langage de l'égo, ils ne connaissent pas.

Nos amis poilus n'ont pas d'égo. Ils sont directement reliés au flot de conscience, à l'infinité de possibilités, et par extension, directement reliés à nous aussi, ainsi qu'au contenu de notre âme. C'est pourquoi, ils ont cet instinct de vie qui leur permet de ressentir l'inharmonie qu'il y a entre nous, dans son immédiateté. D'emblée, ils captent nos états d'êtres, comme ils captent nos états d'âmes et réagissent par les mêmes comportements que les nôtres. Ils ont compris notre façon de nous exprimer.

En les observant, nous pouvons tant apprendre sur nous-mêmes. Ils reflètent comme un miroir, toutes nos blessures les plus profondes, tous nos défauts, toutes nos manies, et heureusement aussi, toutes nos qualités. Lorsqu'il ou elle nous fait bénir tous les Saints de la terre, prenons conscience qu'en regardant un peu plus attentivement, l'animal ne fait que reproduire notre façon d'être. Comme un copier-coller, il mime nos actions, nos réactions, nos expressions.

Les animaux de compagnie ont ce qu'on appelle l'amour inconditionnel. Et quand nous faisons référence à cet amour qu'ils nous vouent, nous l'interprétons comme une marque de faiblesse, de stupidité. Il est vrai que dans notre vision du monde, c'est ridicule d'aimer un maître qui ne s'aime pas lui-même. Mais les animaux le font... car ils savent conjuger le verbe sans les conditions.

Les animaux regorgent de leçons de vie. Apprendre à les apprécier, c'est s'ouvrir un peu plus à la perfection de l'Univers.


Isabelle.

4.10.11

Le Reflet








Êtes-vous certain de vivre du bon côté?


Vous a-t-on déjà fait part d’un monde parallèle? Moi oui!

Un monde où, à l’exact moment où nous prenons une décision ou faisons une action quelconque, quelqu’un d’autre, en quelque part, identique à nous-mêmes prend aussi la même décision et fait la même action, et tout ça évidemment, au même moment!

De plus, n’a-t-on pas renchérie cette théorie en disant que ce monde parallèle, que personne ne semble avoir visité jusqu’à présent, se relie au nôtre par un, ou plusieurs vortex énergétiques semblables à ceux de la populaire série télé «La porte des étoiles». Oh la la...


Lorsqu’on y pense, c’est inquiétant. Il y a toujours dans ces légendes une part de mystère et de vérité qui vient ébranler un peu ce que nous sommes. L’espace d’un instant, nous imaginons combien il serait drôle de voir quelqu’un, pareil à nous, en train de promener un chien, pareil au nôtre, au même endroit… au même moment, mais ailleurs.
Est-ce que cette personne pense comme moi? A-t-elle les mêmes rêves dans la vie? Vit-elle les mêmes choses que moi?
Voilà les questions qui nous passent en tête sans toutefois en savoir les réponses. Car, nous ne sommes pas habileté à le faire. Du moins, c’est ce qu’on nous a enseigné.

Et bien, ce fameux monde, il existe. Il existe vraiment. Taratata !!
Si nous faisons abstraction du côté un peu extra-terrestre de l’histoire (nous les humains aimons tellement entendre des histoires), et que nous enlevons aussi tous les petits artifices qui provoquent des «Wow» et des «Holà», ainsi que d’autres réactions toutes plus magiques et impossibles les unes que les autres, nous nous retrouvons devant ce monde… les deux pieds dedans pour dire vrai!
Dedans ce monde que nous croyons double, et avec raison puisqu'il l'est ! Il s’agit là d’un reflet… un parfait reflet de nous-mêmes; dans cette eau pure, comme un miroir.


Vous savez. Nous sommes là, à contempler ce reflet sans savoir qu’il s’agit de nous. Comme des aveugles, nous regardons une personne sans la reconnaître, quelquefois avec compassion pour ce qu’elle vit, et d’autres fois, avec la plus grande ignorance. Mais toujours et partout où l'on regarde, c’est de nous dont il est question.
Ce monde que nous croyons loin de nous, au-delà de la porte des étoiles, il est là… à l’intérieur. Il est en nous et l’a toujours été. La porte quant à elle, apparaît lorsque nous fermons nos yeux et prenons contact avec ce merveilleux reflet dans le but de communiquer avec notre MOI le plus profond; notre MOI intérieur. Je sais que cette version de l’histoire vous semble plutôt terne et bien moins intéressante que celle d’avant où héros et quêtes se côtoient, mais ce serait de nous comparer nous-mêmes à quelque chose de terne et de moins intéressant alors qu’il en est tout autrement. Nous sommes ces héros et nous sommes ces quêtes.

À l’intérieur de nous, il y a ce petit monde… exactement pareil à celui que nous vivons. Nous en sommes les créateurs. Par nos pensées, nous entretenons et influençons notre propre monde… idéalement, nous le créons, comme ce que nous rêvons de créer pour nous-mêmes.

Isabelle Pitre
Coach de vie, Thérapeute Humaniste 514 945-2156

30.8.11

Un Raffinement Conscient
















Tout ce qui représente la vie nous relie en conscience. Nous sommes tous d’un même esprit. Toute beauté, toute vérité et toute sagesse vient du plus haut sentiment de ce que nous sommes; et il est bon pour nous d’apprendre à développer des niveaux de conscience plus élevés.
Puisque comme d’une pierre que nous polissons sans cesse, nous pouvons raffiner tout ce par quoi nous expérimentons la vie; nos sens s’épanouissent ainsi à l’infini. Le goût, l’odorat, l’ouïe, la vue, le toucher abondent vers la multiplicité si nous en cultivons l’intention. De cette manière, il nous est permis de voir avec les yeux de l’autre ou de sentir comme le plus fin limier.
Par delà notre vision linéaire, nous parvenons à observer d’une approche plus globale et flirtons quelque fois avec le subtil. Ce que nous qualifions d’invisible prend forme en nous, car sans regards, nous engendrons autre part et influençons différemment.
Lorsque nous jouons de finesse avec tout entendement, il nous est possible d’avoir accès aux messages sous-jacents… et si nous écoutons par delà le petit, nous distinguons clairement l’harmonique de plus que parfait derrière tous les sons.
Sentir et respirer ce qui est là… puis ouvrir et dire… pour exprimer ce qui est dedans, et lui donner par la même occasion, une force d’existence. Nous créons par nos mots le chemin sur lequel nous avons la grâce d’avancer. Alors, il est bon de choisir avec délicatesse nos paroles.
Cette quintessence est une heureuse issue. Son attraction nous offre la motion nécessaire pour faire tourner la roue. À nous d’être vigilent et de favoriser les parfaits éléments pour équilibrer l’ensemble. À nous d’être au niveau du cœur, là où se trouvent nos meilleurs filtres.

Isabelle Pitre

Coach de Vie, Thérapeute Humaniste 514 945-2156

15.8.11

Habiller sa vie...









Lorsqu'il n'y a plus de vie dans sa vie, c'est que nous sommes séparés de nous-mêmes. C'est qu'il est devenu trop douloureux d'habiter pleinement son corps qu'on en habite que des petits bouts. Pourtant, en laissant vide certaines parties de nous, c'est une aversion contre nous-même que nous développons; comme si nous ne pouvions nous aimer totalement... et nous demandons aux autres de le faire à notre place. C'est désolant car l'ignorance de ces parties provoque plutôt l'effet contraire; on a beau se placer les mains pour ne pas voir, elles deviennent malheureusement plus apparentes...

Comment peut-on rayonner quand la moitié de nous-même baigne dans les ténèbres... quand les conditionnements mentaux dont notre esprit est esclave nous gardent enchaînés à des mondes surfaciels. Des mondes que nous seuls créons.



Lorsqu'il n'y a plus de vie dans sa vie, c'est que nous avons en quelque sorte déserté notre place... sans savoir que par ce geste, nous privons aussi les autres de notre plus belle lumière. Nous prions pour que se termine une vague alors qu'elle suit simplement son cour. Et nous prions encore pour l'autre d'après...



Lorsqu'il n'y a plus de vie dans sa vie, c'est que nous nous abandonnons comme ça sur un banc de parc à regarder l'illusion de notre vie. Ce mirage éphémère qui se traduit souvent par ce que nous avons accumulés toutes ces années... et on s'étonne que tout nous bloque la vue!



Qui que nous soyons, homme ou femme, nous avons tous la même responsabilité.

Nous sommes responsable de vivre, de rayonner, de rire, d'aimer, de jouer, d'entendre, de lire, de changer, d'embellir, de partager, de développer, d'expérimenter, d'évoluer...



Quoi d'autre?



Isabelle Pitre

Coach de Vie, Thérapeute Humaniste

514 945-2156

8.8.11

Accompagner humainement













Nous pouvons facilement fausser la réalité de l'autre lorsque nous ne respectons pas son vécu. Certaines souffrances nous parraissent peut être démesurées à prime abord, mais, sans connaître le type de matériau dans lequel la blessure a été inscrite à l'origine, ou même en avoir une simple idée, la bienveillance envers autrui implique notre respect de sa réalité. Nous sommes garant uniquement de nous-mêmes... que de ça!

Ce que chacun de nous vivons a son importance. Tout n'est peut être pas à traiter avec urgence, mais chaque blessure demande pourtant la même attention, les mêmes soins. Pour ainsi transmuter une émotion désagréable en quelque chose de plus agréable, il ne nous suffit pas de répéter sans cesse un même mantra. Par exemple, lorsque je suis stressée, de me répéter intérieurement une phrase telle que :«Je suis calme», n'arrive résolument pas à éradiquer cette émotion en moi. Curieusement, elle revient souvent plus forte que la fois précédente. Comment puis-je ainsi me mentir et me tromper moi-même? Est-ce que d'affirmer d'être née d'une reine fait de moi automatiquement une princesse?

Dans le fond, ce que nous avons à transformer est ce regard intérieur que nous portons sur notre propre expérience. Cette expérience qui nous a fait mal jadis, résonne encore en nous selon notre fragilité du moment, jusqu'en réactiver les mémoires... C'est ici que l'accompagnement humain prend tout son sens; lorsque nous nous aidons les uns les autres tout en se respectant mutuellement. D'ailleurs, en quoi ce que tu vis viens contrevenir à ce que je suis?

Alors je prend ce temps pour te créer de la place, pour t'accueillir chez moi... pour te dire:

-Hey, tu n'est pas seul tu sais, je suis là! Regardons ensemble cette souffrance que tu vis, et... si tu en a envie,

Dis-moi comment tu la vois...

Comment tu le vis en dedans?

Ce que ça a à te dire?

Et comment ça évolue...

Regardons-la passer simplement... J'ai tout mon temps... jusqu'à sa complète disparition... tout comme le fait une étoile filante dans le ciel...



Isabelle Pitre
Coach de Vie, Thérapeute Humaniste
514 945-2156

23.6.11

La non-permanence des choses
















La non-permanence des choses

La notion de désir incite les hommes à s’attacher désespérément aux choses de ce monde comme à toute chose. Cet attachement peut être de l’ordre matériel comme on s’attache à sa voiture, à sa maison, ou de manière plus abstraite, comme on s’attache à son conjoint ou à ses enfants. D’emblée, nous allons jusqu’à nous attacher à des souvenirs du passé, à des maux, et même des maladies. Nous pratiquons ces actes dans le but de saisir et faire en sorte qu’un sentiment d’appartenance émerge de nous. Ceci est à moi, et ça l’est en rapport à toi. Notre attachement aux choses passe par divers degrés et notre désir de posséder, de s’accrocher à ce que nous avons acquis, amassé ou édifié tout au long de la vie nous sépare encore une fois de la Conscience. Curieusement, ce n’est qu’au moment de rendre l’âme que nous sommes dans l’obligation de nous en séparer. Nous avons besoin de demeurer individuel et pourtant, à force de l’être, nous nous sentons seul. Est-ce bien l’âme que nous rendons ou nous rendons-nous à elle?
Ces gestes répétés de saisies, ces perceptions mentales de retenir quelque chose qui aspire à bouger, à prospérer, ou à évoluer n’engendre pour l’homme que souffrances et désespoirs, car de cette façon, nos désirs ne peuvent jamais être assouvis.
Ne nous leurrons pas des bonheurs illusoires, de paradis artificiels qui appartiennent à ceux qui regardent avec les yeux de l’illusion. Cette mort de l’âme, nous la connaissons; ce que nous avons à apprendre aujourd’hui, c’est la vie.
Les choses sont sujettes à la non-permanence alors que tout change et se transforme et qu’en fin de compte, tout changement est précaire. En fait, nul être, nul objet ne demeure pareil à lui-même plus d’un instant. Tout ce que nous observons, nous entendons, nous ressentons est en état de transformation perpétuelle. Il y a la naissance, la croissance, le déclin et la destruction; la mort. Nous sommes dans ce mouvement et participons à la vague qui ondule à la surface de l’eau. Mais plus profondément, nous sommes l’eau. Nous sommes tous le même être.


Isabelle x

20.6.11

ACCEPTER



Lorsqu'on ignore l'expression d'une blessure profonde, nous créons une dualité entre ce que nous sommes au présent et ce que nous aspirons à être. 

Lorsqu'on refoule profondément nos ressentis, c'est comme si on camouflait la poussière sous le tapis tout en fesant comme si rien ne paraît, nous savons d'emblée qu'un jour ou l'autre il nous faudra faire face à ce qui est caché. 

Ce qui est refoulé n'est pas neutralisé. Au bout d'un certain temps, toute chose que nous avons dissimulée dans le noir se corromp, et nous avons peur peut-être de confronter cette réalité qui demeure présente malgré notre ignorance. Il faut être aveugle pour ne pas voir, alors qu'après un temps, l'expression ignorée est devenue si immense qu'elle bloque l'accès à notre plein épanouissement.

Les choses ignorées restent présentes. 
Elles sont là, et continuent d'agir en background à l'encontre de ce que nous souhaitons pour nous-mêmes. De ce fait, l'auto-sabotage prend le relais, allant parfois jusqu'à miner la santé. Tout est bon pour faire passer le message. L'inconfort se transforme en mal-être, parce qu'on n'a pas su regarder ce qui était là au moment où il le fallait. Oui, tellement près de nous... en nous, dans sa véritable nature; la vérité parle et on a peur de l'entendre.

L'acceptation est une première étape simple qui nous invite à observer. À avoir un regard objectif sur les choses, et s'ouvrir à les comprendre telle qu'elles se présente. Lorsqu'on accepte sans juger, on intègre l'existence de ce qui nous faisait souci avec plus de conscience. Nul besoin d'être fataliste, accepter n'est pas une fin en soi. C'est le commencement d'une présence à soi plus significative, et en même temps, plus détachée. Être présent dans ses sensations, c'est se donner le temps de les vivre, de prendre ce qui se présente à soi comme un matériau neutre que nous pouvons utiliser, transformer ou laisser être selon notre envie du moment. 

Le refoulement crée des noeuds alors que faire face dénoue, libère 

Lady Isabelle xx


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UNITÉ

  Le principe de responsabilité universelle implique un niveau de conscience qu'on peut toutefois apprendre à développer. Ce n'est p...